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Comprendre le Syndrome du côlon irritable (SCI) : causes, symptômes et gestion

Le saviez-vous ?

Le syndrome du côlon irritable (SCI), aussi appelé syndrome de l’intestin irritable (SII), est un trouble chronique qui perturbe le système digestif et provoque une série de symptômes tels que les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, les ballonnements et les flatulences. Il se développe habituellement chez les jeunes adultes, principalement les femmes.

Il n’existe aucun test diagnostique spécifique permettant de vérifier si une personne est atteinte du SCI, et aucune anomalie physique n’est décelable à l’examen clinique. Le diagnostic repose donc principalement sur les symptômes rapportés par le patient et sur l’exclusion d’autres maladies.

Causes et déclencheurs

La cause exacte du SCI reste inconnue. Cependant, plusieurs facteurs peuvent contribuer à son développement, notamment :

  • Alimentation : Certains types d’aliments peuvent déclencher les symptômes, bien que cet aspect soit très personnel.
  • Motilité intestinale : Les contractions de l’intestin peuvent être trop lentes ou trop rapides, provoquant constipation, diarrhée ou les deux.
  • Stress et anxiété : Les facteurs psychologiques tels que le stress, l’anxiété, le trouble panique et la dépression peuvent affecter le fonctionnement normal du système digestif.
  • Hormones : Bien que le lien entre les hormones et le SCI ne soit pas clairement établi, le fait que le SCI affecte plus de femmes que d’hommes suggère que la production cyclique d’hormones pourrait jouer un rôle.

Recommandations et gestion

Pour gérer le SCI, il est recommandé de tenir un journal alimentaire détaillé afin d’identifier et d’éviter les aliments qui déclenchent les symptômes. Selon les dernières recherches, moins de 2 % des nourrissons souffriraient d’un SCI véritable (incurable et persistant à vie). Ce trouble touche généralement les filles dont la mère souffre de SCI, d’anxiété ou de dépression.

Voici quelques faits scientifiquement prouvés pour une meilleure compréhension :

  1. Microbiote intestinal : Des études montrent que les personnes atteintes de SCI présentent une composition différente de leur microbiote intestinal par rapport aux individus sains, ce qui pourrait jouer un rôle dans la symptomatologie du SCI .
  2. Sensibilité viscérale : Les patients atteints de SCI ont souvent une sensibilité viscérale accrue, c’est-à-dire une perception douloureuse des stimuli intestinaux normaux .
  3. Impact du stress : Le stress chronique est un facteur aggravant bien documenté du SCI. Des recherches ont démontré que le stress peut modifier la motilité intestinale et augmenter la perception de la douleur .
  4. Interventions diététiques : Les régimes faibles en FODMAP (Fermentable Oligo-, Di-, Mono-saccharides And Polyols) ont montré une réduction significative des symptômes chez de nombreux patients atteints de SCI .
  5. Thérapies psychologiques : Des études ont prouvé l’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et de la thérapie de réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) dans la gestion des symptômes du SCI .

En résumé, la gestion du SCI nécessite une approche multidimensionnelle incluant des modifications alimentaires, une gestion du stress, et parfois des interventions psychologiques.


Sources

  1. Collins, S. M., & Bercik, P. (2009). The relationship between intestinal microbiota and functional bowel conditions. Current Gastroenterology Reports, 11(4), 275-284.
  2. Camilleri, M., & Bharucha, A. E. (2012). Behavioral and neurophysiologic mechanisms in functional gastrointestinal disorders. Gastroenterology, 144(5), 1155-1165.
  3. Kennedy, P. J., Cryan, J. F., Dinan, T. G., & Clarke, G. (2014). Irritable bowel syndrome: A microbiome-gut-brain axis disorder? World Journal of Gastroenterology, 20(39), 14105-14125.
  4. Halmos, E. P., et al. (2014). A diet low in FODMAPs reduces symptoms of irritable bowel syndrome. Gastroenterology, 146(1), 67-75.e5.
  5. Zijdenbos, I. L., et al. (2009). Psychological treatments for the management of irritable bowel syndrome. Cochrane Database of Systematic Reviews, (1).

Comprendre et gérer les différents types d’allergies alimentaires et leurs symptômes

Il existe plusieurs types d’allergies ainsi que plusieurs niveaux de réactions, ce qui peut rendre leur compréhension complexe. Commençons par définir ce qu’est une allergie.

L’allergie se définit comme une réaction de défense excessive et non désirée du système immunitaire en réponse à des substances normalement inoffensives (allergènes). Lors du premier contact avec un allergène, le processus de sensibilisation s’opère. Au second contact, le système immunitaire réagit en produisant des anticorps spécifiques, appelés immunoglobulines, qui se fixent aux globules blancs, déclenchant ainsi des signaux allergiques.

Symptômes d’une allergie immédiate :

  • Gonflements du visage, des lèvres et du cou (crises d’asthme, détresse respiratoire)
  • Crampes abdominales, nausées, diarrhées
  • Écoulement nasal et réactions cutanées (démangeaisons, brûlures)
  • Chute de tension, dans les cas graves
  • En cas de choc anaphylactique (pâleur, perte de conscience, palpitations), un collapsus circulatoire peut survenir; il s’agit d’une urgence médicale nécessitant un traitement immédiat.

Un choc anaphylactique est la forme la plus sévère d’allergie pouvant mener à la mort. Lors d’une réaction anaphylactique, l’injecteur d’adrénaline (Épipen©) est le seul traitement immédiat jusqu’au transport en centre hospitalier. Il est crucial de noter que l’injection d’adrénaline doit être suivie d’une consultation en urgence à l’hôpital, car la réaction peut réapparaître après 10 à 15 minutes. L’Épipen est conçu pour gagner du temps jusqu’à l’arrivée des secours, mais ne traite pas l’allergie elle-même.

Symptômes d’une allergie retardée :

  • Asthme, troubles ORL
  • Troubles neurologiques (hyperactivité, irritabilité, insomnie, etc.)
  • Crampes abdominales, nausées, diarrhées, constipation, mucus ou sang dans les selles

Allergies de contact :

  • Réactions locales, se manifestant par des brûlures, des démangeaisons, des rougeurs et des inflammations (eczéma).

L’allergie retardée, souvent qualifiée d’intolérance ou d’hypersensibilité alimentaire, est insidieuse et peut toucher tous les systèmes, rendant sa détection particulièrement difficile. La méthode de détection habituelle consiste en la rédaction d’un journal de bord détaillé et à une analyse.

Malheureusement, il n’existe aucun test fiable pour la détection des réactions allergiques retardées. Les symptômes sont généralement gastro-intestinaux, cutanés, respiratoires ou ORL. Les signes étant souvent subtils et insidieux, la détection de l’allergène est ardue. Différents allergènes peuvent affecter différents systèmes, et il est possible de réagir à une composante spécifique d’un aliment, comme le fructose, par exemple.

Pour plus d’informations sur les allergies et comment les gérer, consultez notre site web ou contactez-nous.

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Et puis, le saviez-vous?

Adieu lait, bonjour calcium : des alternatives pour une bonne santé osseuse

Oui mais si tu ne consommes pas de lait, tu vas manquer de calcium !??

Et bien sachez que ce n’est pas tout à fait vrai. Il est vrai que le lait animal est très riche en calcium, avec en moyenne 300 mg de calcium par portion. Cependant, seulement 30% de ce calcium qui est absorbé, soit environ 85 à 100 mg selon la personne. Bien que le lait reste une des principales sources de calcium alimentaire dans la majorité des régimes alimentaires, de nombreux autres aliments peuvent vous apporter ce précieux nutriment si vous devez ou faites le choix de retirer les produits laitiers de votre alimentation.

Le calcium est un minéral essentiel pour la santé des os et des dents, mais il joue également un rôle crucial dans la coagulation sanguine, la contraction musculaire, et la régulation des rythmes cardiaques et des fonctions nerveuses. Environ 99% du calcium dans le corps est stocké dans les os, le reste se trouvant dans le sang, les muscles et d’autres tissus. Le corps obtient le calcium nécessaire de deux manières : en consommant des aliments ou des suppléments contenant du calcium, et en puisant dans les réserves de calcium des os.

Si l’apport alimentaire est insuffisant, le corps prélève du calcium des os, ce qui peut entraîner une fragilité osseuse sur le long terme.

On comprend donc pourquoi l’apport en calcium est si important. Voici les recommandations, qui dates de 2010 mais qui n’ont pas vraiment changer en terme de chiffres (les recommandations d’aliments pour le consommé change doucement) :

Petits trucs perso pour la boisson végétale

Stockez vos emballages de boissons végétales à l’envers et agitez vigoureusement avant d’ouvrir ! Cela évitera que le supplément de calcium ce dépose au fond du contenant.

Voici une liste d’aliments riches en calcium et leur teneur par portion :

– Chou chinois (1 tasse) : 158 mg
– Amandes (1/4 tasse) : 94 mg
– Légumes vert foncé (broccolini, kale, bette à carde, etc), cuits (1 tasse) : moyenne de 266 mg
– Laitue romaine (1 tasse) : 18 mg
– Jus d’orange enrichi en calcium (1 tasse) : 300 mg
– Bok choy (1 tasse, cuit) : 160 mg (80 mg absorbés)
– Sardines en conserve (sans arêtes, 3 oz) : 92 mg
– Graines de sésame moulues (1 c. à soupe) : 88 mg
– Graine de chia moulues(1 c. à soupe) : 76 mg

Attention aux anti-nutriments :

Certains aliments contiennent des substances naturelles appelées anti-nutriments, comme les oxalates et les phytates, qui se lient au calcium et réduisent sa biodisponibilité. Par exemple, les épinards contiennent 260 mg de calcium par tasse cuite, mais en raison de leur teneur élevée en oxalates, seulement 5% (environ 13 mg) est absorbé. Cela ne signifie pas qu’il faut éviter les épinards, qui sont riches en autres nutriments, mais il ne faut pas compter sur eux comme source principale de calcium.

Continuez à viser les apports quotidiens recommandés en calcium pour votre groupe d’âge et votre sexe, et mangez une variété d’aliments riches en calcium pour compenser les pertes éventuelles.

Sources

https://nutritionsource.hsph.harvard.edu/calcium/ 

https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps 

Progression des textures dans l’introduction des aliments chez le nourrisson

L’âge recommandé par l’ordre des médecin et l’OMS pour introduire les aliments complémentaires est de 6 mois.

Le rythme de croissance et les besoins de chaque bébé sont différents, certains bébés peuvent avoir besoin de manger plus tôt ou même plus tard. Attention par contre, aucun aliment ne devrait être offert avant 4 mois car bébé n’est pas prêt physiquement à manger :

  • sa production de salive n’est pas suffisante;
  • il n’a pas suffisamment d’enzymes digestives;
  • ses reins ne tolèrent pas les grandes quantités de protéines;
  • l’immaturité de son système immunitaire augmente les risquent d’allergies alimentaires.

Quand bébé est-il prêt à manger ?

Notre article complet sur le sujet pourra te guider afin de savoir si ton coco est prêt à débuter l’introduction des aliments. Pour nos petits prématurés, l’introduction des aliments se fait de la même façon que chez les bébés nés à terme en utilisant l’âge corrigé plutôt que l’âge réel.

Dans l’idéal, on choisi un moment ou bébé est en forme, de bonne humeur et qu’il n’a pas de rhume, qu’il ne perce pas des dents ou tout autre problème de santé XYZ. Plus utopique à partir de 8 mois, moment où les dents sont plus active et où l’enfants commencera à s’exposer à plus de virus (bébé se déplace et met tout dans sa bouche, miam miam), il faut donc souvent faire au mieux. c’est pourquoi le journal de bord alimentaire sera ton meilleur ami pour t’aider à y voir clair.

Comment mettre en place la diversification alimentaire ?

Certains recommandent d’offrir le lait avant les aliments jusqu’à environ 7 mois environ. D’autres disent que le lait peut être offert avant ou même partagé en deux. Peut importe,  tant que la consommation d’aliments solides ne réduise pas la quantité de lait maternel, cela n’a pas vraiment d’importance. On alimente toujours bébé à la demande, l’horaire stricte peut se mettre en place entre 9 et 12 mois.

Un bébé a souvent besoin de plusieurs jours pour apprécier un nouvel aliment. Il est important de continuer de les offrir régulièrement, sans jamais forcer l’enfant à en manger ni à y goûter. Plus il se familiarisera avec cet aliment, plus il sera porter à y goûter. Si bébé refuse toujours de manger un aliment après plusieurs essais, on prend un pause et on reprend plus tard. Il acceptera peut-être d’y goûter quelques semaines plus tard quand ses goûts auront évolués. Il est aussi possible de l’offrir sous une autre forme.

Généralement on débute par de petite quantité en première moitié de journée. On évite de donner un nouvel aliment le soir en cas de réaction allergique, on préfère pouvoir observer les réactions de bébé. Il est primordiale d’écouter l’appétit de bébé ! Il est facile de suralimenter notre bébé à la cuillère, c’est pourquoi on commence par de plus petite quantité, et on augmente progressivement.

Les textures, importantes rapidement !

Un point dont on ne parle pas assez souvent quand on parle d’introduction des aliments avec les purées, c’est qu’il est PRIMORDIALE de faire l’introduction des différentes textures en même temps que les aliments ! Un bébé qui mange des purées lisse durant 2 mois aura beaucoup plus de chance de développer un trouble de l’oralité lié au texture (et, fait vécu avec mon premier, c’est vraiment pas évident). Il faut donc rapidement passer des purées lisses, à celles faites à la fourchette puis au grossièrement haché. Quand bébé aura la dextérité nécessaire, vous pouvez passer au petits morceaux d’aliments (vers 8 ou 9 mois).

L’étouffement et le réflexe gag

Fini les purées et début des morceaux, plusieurs parents ont peur que leur enfant s’étouffe. Peur tout à fait légitime (que j’ai encore avec mes enfants de 9,7 et 5 XD ), le plus important est de savoir quoi faire afin de ce rassurer. Il existe de petits cours, disponible dans les CLSC et organismes familles, souvent cela permet de te sécuriser, surtout au premier.

Sache toutefois que bébé est généralement prêt pour les morceaux lorsqu’il est capable de porter des choses à sa bouche. Le réflexe nauséeux (gag) protège aussi bébé des étouffements. Si des aliments vont trop loin dans sa bouche, le reflexe gag permet de les ramener vers l’avant. Lorsque le réflexe nauséeux se déclenche, bébé semble avoir un haut-le-cœur, mais c’est tout à fait normal. Il est important de ne pas paniquer ou exprimer de la peur pour ne pas créer du stress à l’enfant.

Pour diminuer les risques d’étouffement, il est préférable d’éviter de lui offrir des aliments tel que :

  • des fruits/légumes avec pelure mince non pelés;
  • mie de pain non grillé;
  • des raisins et tomates cerises entiers;
  • des légumes/fruits crus durs (ex. : carotte, céleri, navet, pomme);
  • des aliments crus ou pas assez cuits (ex. : oeuf, viande, poisson);
  • des saucisses en rondelles ;
  • des arachides entières;
  • des noix entières;
  • des aliments ronds, durs ou collants;
  • des raisins/canneberges/bleuets secs;

Progression et recettes

Nous avons déjà un article complet sur les 4 premières étapes d’introduction des aliments mais ici nous allons les séparés par texture et ajouter la suite !

Évidemment que les premiers aliments seront en purée lisse, par contre, les aliments tel que la courge et la patate douce, peuvent rapidement être offert simplement écraser à la fourchette. La carotte, le panais et le céleri rave peuvent être offert râpés après quelques semaines.

 

 

 

 

Pour ce qui est de l’étape 2, il est assez difficile d’offrir le kale et les épinard autrement que hachés ou en purée et comme les beurres sont des beurres, la question ne se pose pas vraiment pour l’étape 2

 

 

 

 

L’étape 3, cela dépendra de où bébé est rendu mais il est parfaitement possible d’offrir ses aliments en purée grossière à la fourchette ou même en morceau. Par contre, si tu introduis un aliments de chaque catégorie à la fois (un aliment de l’étape 1, puis un de l’étape 2, etc), bébé risque d’être encore au stade de purée lisse à ce stade 😉 . Il est important de faire les purées de fruits avec des fruits cuits à vapeur très douce afin de réduire le syndrome d’allergie oral et concerver la vitamine C.

 

 

Pour ce qui est de l’étape 4, tout comme l’étape 3, la texture dépendra beaucoup de votre technique d’introduction. Si vous introduisez un aliment de chaque étape à la fois, vous serez encore en mode purée lors de l’introduction du premier aliment de cette catégorie. Toutefois, si vous avez introduit 8 à 10 aliments en débutant cette étape, vous devriez être rendu à la viande haché ou même aux lentilles écrasées grossièrement à la fourchette.

 

Il est crucial d’offrir rapidement une variété de textures à votre bébé pour favoriser le développement de ses capacités alimentaires. Commencez par des purées lisses, puis évoluez vers des textures plus grossières et des petits morceaux d’aliments vers l’âge de 8 à 9 mois.

Enfin, soyez conscient des risques d’étouffement et familiarisez-vous avec les gestes de premiers secours en cas d’urgence. Évitez certains aliments potentiellement dangereux pour les jeunes enfants et surveillez toujours votre bébé pendant les repas.

En suivant ces recommandations et en adaptant la progression des textures à l’âge et aux besoins de votre bébé, vous contribuerez à favoriser une alimentation saine et diversifiée dès son plus jeune âge.

Sources :
https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/aliments-complementaires-puree/

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/naitre-grandir-bebe-introduction-aliment-solide-complementaire/

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/infant-and-young-child-feeding

 

Préparer la rentrée scolaire en toute sécurité pour les enfants allergiques : 3 étapes clés

La rentrée scolaire est toujours un moment excitant !

C’est l’occasion de revoir nos amis, d’en faire de nouveaux, de rencontrer notre nouveau professeur, de découvrir notre nouvel local et de déballer nos fournitures scolaires. Cependant, pour les parents d’enfants souffrant d’allergies (et pour l’enfant lui-même), cela peut aussi apporter son lot de stress. Des questions se posent : Est-ce que le professeur comprendra bien la réalité de l’allergie ? Sera-t-il suffisamment à l’affût pour détecter une réaction si elle se produit parmi les nombreux élèves de la classe ? Saura-t-il s’adapter pour les journées d’activités où de la nourriture est généralement servie ?

Il n’est pas toujours évident d’entrer en contact avec le professeur avant la rentrée. Alors, comment se préparer à la rentrée scolaire avec un enfant souffrant d’allergies ?

**Étape 1 – Préparer l’enfant :**

Étant moi-même allergique depuis la naissance, je confirme qu’un enfant allergique est conscient de sa condition lorsqu’il commence l’école. Il est donc important qu’il soit sensibilisé aux règles de sécurité de base qu’il doit respecter pour sa propre sécurité :

1. Ne pas prendre de nourriture qui ne vient pas de sa boîte à lunch.
2. Laver la surface de son espace repas avant de manger ou utiliser un napperon.
3. Se laver les mains avec de l’eau et du savon avant de manger.

Ces trois règles simples renforcent considérablement la sécurité de l’enfant en milieu scolaire.

**Étape 2 – Transmettre l’information nécessaire :**

Même si vous avez indiqué les allergies de votre enfant lors de son inscription, il est essentiel de déposer une lettre pour le professeur dans le sac de votre enfant (ou à un endroit visible). Cette lettre devrait expliquer les allergies de votre enfant et les mesures à prendre. Par exemple, informez le professeur des activités culinaires et demandez d’être averti pour fournir une alternative sécuritaire. Mentionnez également la présence d’Épipen et son emplacement.

Effectuez la même démarche pour le service de garde et la boîte à lunch de votre enfant. Si possible, envoyez également un courriel à l’école et au service de garde pour vous assurer que le plus grand nombre de personnes soit informé.

**Étape 3 – Rencontrer la direction :**

Rencontrez la direction de l’école pour vous assurer que tous les membres du personnel sont informés et que les protocoles appropriés sont en place. Cela garantira que le personnel a accès à l’Épipen en tout temps et sait comment réagir en cas de réaction allergique.

En suivant ces trois étapes simples, vous sécuriserez l’environnement de votre enfant allergique en milieu scolaire. Vous pourrez ainsi aborder la rentrée avec plus de sérénité. N’oubliez pas que les écoles sont de mieux en mieux préparées pour accueillir des enfants allergiques, et l’école est rarement le lieu d’une réaction grave, car les gens sont généralement sensibilisés à cette réalité.

Alors, détendez-vous et profitez de cette rentrée scolaire !

L’introduction des aliments quand bébé souffre d’allergies et intolérances

L’introduction des aliments est une période importante et stressante pour les mamans. C’est tout à fait normal que tu te sentes légèrement angoissée, surtout avec un bébé qui souffre d’allergies, d’intolérances, de reflux, de «coliques», etc.

Souvent, les professionnels de la santé recommandent les céréales pour bébé enrichies en fer. Mais que faire quand elle ne passe pas? Problème fréquent chez les enfants ayant le système digestif inflammé…

Comment on procède?

Dans l’idéal, on consulte un(e) nutritionniste, pédiatre ou médecin de famille. Mais dans le cas de figure où votre rendez-vous arrive trop tard (vive les délais du système de santé), voici quelques conseils qui pourront t’aider à débuter en attendant ton rendez-vous.

Tout d’abord, la recommandation officielle est d’introduire les aliments riche en fer le plus tôt possible (d’où la recommandation des céréales de bébé enrichie en fer). Il n’y a plus d’ordre d’introduction des aliments rigide comme il y a quelques années. Il est simplement important d’introduire les aliments riches en fer ainsi que les allergènes rapidement dans le processus d’introduction.

Mais que faire quand les céréales ne passe pas?

Souvent recommandé comme premier aliments, il arrive assez souvent que cela ne passe pas chez nos patits cocos intolérants ou allergiques. Il n’y a pas de consensus officiel sur la question de savoir quoi introduire dans l’option qu’il n’y a aucune céréales qui passent. Certains recommandent la viande en premier mais encore une fois, pour un système digestif qui n’a jamais ingéré autre chose que du lait… Pas nécessairement la meilleure idée!

Alors, encore une fois, on fait quoi?

J’ai élaboré un petit tableau selon les conseils des différents professionnels que j’ai consulté afin de te donner une petite base pour débuter ton introduction du bon pied.

Note bien que cela ne remplace en rien l’avis d’un professionnel de la santé! Il est toujours important de consulter en cas de doutes.

Donc débutons par l’étape 1 : les légumes sucrés

Pourquoi est-ce que l’on débute par des légumes sucrés ? Car le lait maternel est très sucré an goût! En débutant par les légumes sucrés, les chances que bébé accepte l’alimentation sont plus grandes et l’apprivoisement de l’alimentation sera plus facile. Les légumes sucrés passe généralement bien aussi au niveau intolérance (TOUT peut causer une réaction donc oui, bébé peut être intolérant à la courge, aux carottes ou à la patate douce!).

On parle de :

  • Carotte
  • Courge
  • Patate douce
  • Panais

Ensuite? Étape 2 : le fer végétale!

Le fer végétal est moins bien absorbé, je le sais. Mais il est plus facile à digérer! Et l’étape 3 viendra maximiser l’absorption de ce fer végétal avec la vitamine C.

Pour l’étape 2, on parle de :

  • Épinard
  • Kale
  • Bette à carde
  • Beurre de graine de tournesol
  • Beurre de graine de citrouille

Pour ce qui est des légumes feuilles, il suffit de les blanchir à la vapeur avant de les réduire en purée.

Étape 3 : la vitamine C pour maximiser l’apport en fer

La vitamine C est une vitamine fragile à l’oxydation et la chaleur. Elle est détruite à plus de 60 degré Celsius. Donc, en plus de choisir des aliments riches en vitamine C, il faut les cuire doucement à basse température (à vapeur douce par exemple).

Et pourquoi pas cru, ce serait pas plus simple?

Le problème est que les aliments crus nous expose au syndrome d’allergies orales qui crée de l’urticaire et autres symptômes mais seulement durant 20 à 45 minutes. Cela fait pensé à une allergie et on cesse d’offrir l’aliment à l’enfant. Le fait de cuire les aliments détruit la protéine causant le dit syndrome ce qui évite les «fausses» allergies.

Donc, on choisi :

  • Fraise
  • Framboise
  • Mangue
  • Cantaloup

Étape 4 : les protéines

Le fer des protéines animales est celui qui est le mieux absorbé. Il ce peut aussi que vous ayez fait le choix de véganisme ou végétarisme pour votre famille. Dans ce cas de figure, même si elles sont difficiles à digérer, les légumineuses sont la meilleures option. Il faut toutefois les préparer afin de les rendre plus digeste pour bébé! Les légumineuses doivent être trempées 24h dans l’eau salée. On change l’eau toute les 6h. On cuit ensuite les légumineuses à la vapeur.

Les aliments à privilégier :

  • Viande chevaline
  • Viande sauvage (orignal, cerf, chevreuil, wapiti, sanglier)
  • Lentilles

Avec cette petite base, il vous sera possible d’introduire les aliment de ton choix!

Si tu as d’autres questions, n’hésites pas à commenter cet article.

La DME et les purées : deux approches pour nourrir bébé en toute sérénité

Il y a quelques années, la diversification alimentaire pour bébé, autre que les traditionnelles purées, était considérée comme inhabituelle. De nos jours, l’introduction des aliments solides directement, sans passer par les purées, gagne en popularité. Cependant, la méthode traditionnelle des purées reste la plus courante, bien que la Diversification Menée par l’Enfant (DME) soit clairement en progression depuis les cinq dernières années.

Les mamans peuvent ressentir de l’angoisse lors de l’introduction des aliments, surtout si leur bébé souffre d’allergies, d’intolérances, de reflux ou de coliques.

Souvent, les professionnels de la santé recommandent de commencer par les céréales enrichies en fer pour les bébés. Cependant, que faire lorsque cela ne fonctionne pas, ce qui est fréquent chez les bébés ayant un système digestif sensible?

Idéalement, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils sur l’alimentation de votre bébé. Cependant, si le rendez-vous se fait attendre en raison des délais du système de santé, voici quelques conseils pour bien débuter en attendant la consultation.

Il est important de noter que la DME et les purées ne sont pas mutuellement exclusives, et chaque approche a ses avantages.

Santé Canada recommande l’introduction d’une variété de textures douces, allant des aliments grumeleux aux purées, à partir de six mois. Il est essentiel de commencer par des purées de texture variable, puis de progresser rapidement vers des aliments plus texturés que le bébé peut découvrir en les manipulant. Rester trop longtemp au stade de purée lisse peut provoquer un trouble sensoriel au niveau des textures des aliments.

La DME, ou Diversification Menée par l’Enfant, est une approche qui consiste à permettre à l’enfant de s’alimenter lui-même dès l’âge de six mois en lui offrant des morceaux d’aliments dès le début. Cette approche met l’accent sur l’autonomie du bébé. La DME a vu le jour en 2002 lorsque l’âge recommandé pour l’introduction des aliments complémentaires est passé à six mois. Avant cette date, on recommandait généralement de commencer la diversification alimentaire vers quatre mois.

La DME ne supprime pas la possibilité d’offrir des purées au bébé, mais elle privilégie une approche où le bébé est encouragé à manger seul.

Il est courant que des bébés refusent catégoriquement les purées, c’est pourquoi la DME peut être une option précieuse pour les parents. Des études montrent qu’il n’y a pas plus de risques d’étouffement avec la DME par rapport à l’approche traditionnelle, à condition que la taille, la forme et la texture des aliments soient appropriées. Toutefois, il est essentiel de se renseigner correctement avant de choisir cette méthode. De plus, si votre bébé a des allergies, vous devrez présenter le même aliment pendant plusieurs jours pour valider la présence d’allergies, ce qui peut être plus difficile avec la DME.

Cependant, il est important de noter que la DME ne convient pas à toutes les familles, en particulier si vous êtes très préoccupé par le risque d’étouffement.

Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, de suivre des ateliers ou de lire des documents appropriés et de suivre une formation sur le désencombrement des voies respiratoires avant de vous lancer dans l’aventure de la DME.

En fin de compte, il n’y a pas de méthode meilleure que l’autre.

Le choix entre les purées et la DME dépend des besoins de votre bébé et de votre propre confort. Ce qui importe le plus, c’est de nourrir votre enfant en étant attentif à ses signaux de faim et de satiété, peu importe la méthode que vous choisissez. Les purées et la DME sont simplement deux approches différentes pour atteindre le même objectif, à savoir nourrir votre bébé vers l’âge d’un an avec différents niveaux d’autonomie, tout comme la conduite automatique et manuelle sont deux façons différentes de se rendre d’un point A à un point B.

Sources :

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/fiche.aspx?doc=alimentation-autonome

Savoir quand bébé est prêt à manger solide : les signes à observer !

L’excitation de voir son bébé grandir et passer à une alimentation solide est incomparable. Cependant, il est crucial de repérer les signes indiquant que bébé est prêt pour cette nouvelle étape.

Alors, comment savoir si c’est le bon moment ?

Le premier indicateur majeur est la disparition du réflexe de protrusion, ce geste instinctif qui consiste à repousser la nourriture avec la langue pour éviter tout risque d’étouffement. Ce réflexe s’estompe généralement entre 5 et 6 mois, et il est essentiel pour permettre l’introduction de différentes textures avant l’âge de 8 mois, afin d’éviter des problèmes liés aux texture dans l’alimentation.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les signaux tels que l’intérêt de bébé pour vos repas ou le suivi des aliments des yeux ne sont pas des indicateurs fiables que bébé est prêt à manger. Ces comportements sont simplement une expression de curiosité et d’imitation.

Il est crucial d’être attentif à d’autres signes plus significatifs. Si bébé rapproche ses tétées, devient grincheux, ralentit sa prise de poids malgré une augmentation de son appétit, cela pourrait indiquer qu’il est temps d’introduire des aliments solides. Cela arrive généralement entre 5 et 7 mois, bien que chaque enfant soit unique.

La capacité de bébé à se tenir assis sans support est un facteur essentiel, notamment pour les bébés souffrant de reflux. Cela signifie qu’il possède le tonus musculaire nécessaire pour réduire les risques d’étouffement, et c’est particulièrement important si vous envisagez la DME (diversification menée par l’enfant).

La salivation, un élément souvent sous-estimé, joue également un rôle essentiel dans la digestion de bébé. Elle contient des enzymes digestives et aide à acidifier l’estomac pour une meilleure absorption des nutriments. La transition vers les aliments solides doit compléter l’allaitement ou les préparations, car le lait reste la source principale de nutrition jusqu’à environ 12 mois.

Finalement, la motricité fine de bébé, c’est-à-dire sa capacité à porter des objets à sa bouche, facilite son autonomie alimentaire, que vous optiez pour la DME ou les purées. Encouragez-le à explorer, même si cela signifie quelques dégâts. Laissez-lui de l’espace pour apprendre à écouter sa faim et à gérer sa satiété.

En résumé, soyez attentif à ces signaux clés pour déterminer quand bébé est prêt à découvrir les délices de la nourriture solide. Cette nouvelle aventure doit être guidée par ses besoins et son rythme, quelle que soit l’approche que vous choisissez.

Vous êtes prêt à passer à l’étape suivante de la croissance de Bébé ?

L'Anaphylaxie : une réaction allergique sévère à connaitre pour sauver des vies

L’Anaphylaxie : une réaction allergique sévère à connaitre pour sauver des vies

Une réaction allergique sévère, appelée « anaphylaxie », est une réaction qui survient chez les personne souffrant d’allergie dites anaphylactives. L’organisme réagit excessivement à l’allergènes en libérant des substances chimiques pour se protéger. Dans les cas sévères, cette réaction provoque des symptômes qui peuvent être mortels.

Parfois, l’origine d’une anaphylaxie n’est jamais trouvée.
Le terme médical pour ce phénomène est l’anaphylaxie idiopathique.

Quand une personne atteinte d’une allergie anaphylactique est exposée à un allergène, son système immunitaire devient hyperactif. L’organisme produit des substances (par ex. : l’histamine) destinées à protéger le corps contre un envahisseur étranger. Mais elles s’activent beaucoup trop, provoquant une enflure de la gorge et la dilatation des vaisseaux sanguins dont les parois laissent passer des liquides. Cette réaction mène aux symptômes de l’anaphylaxie et est susceptible de mettre la vie en jeu.

Les personnes atteintes d’asthme, d’allergies saisonnières ou d’eczéma courent un plus grand risque d’anaphylaxie.

Bien que l’anaphylaxie soit un phénomène rare, elle peut toucher des personnes de tout âge. Ni l’origine ethnique ni la situation géographique n’influe sur le risque d’anaphylaxie. Tout le monde peut développer des allergies à tout moment de sa vie!

La gravité des réactions antérieures ne permet pas de prédire la gravité des réactions futures. Autrement dit, les prochaines réactions pourraient être semblables, moins sévères ou plus sévères que celles qui les ont précédées. Environ 1 personne sur 5 décédée à la suite d’une réaction allergique à un aliment ou à un insecte n’avait jamais subi de réaction allergique sévère auparavant.

Parmi les symptômes les plus communs d’anaphylaxie, on retrouve :

  • une boursouflure du visage et une enflure de la gorge;
  • des nausées, des crampes, une diarrhée ou des vomissements;
  • une pression artérielle dangereusement basse, des étourdissements, des sueurs et une syncope;
  • une respiration sifflante ou une difficulté respiratoire;
  • de l’urticaire. -des bouffées de chaleur;
  • des crises convulsives;
  • une démangeaison;
  • une douleur thoracique;
  • des maux de tête.

Si tu ressens ou observes des symptômes dans 2 sphères différentes (respiratoire, cutanées, digestive), il faut immédiatement procéder à l’injection d’épinéphrine et se diriger vers les centres médicaux d’urgence. Négligée, l’anaphylaxie peut être mortelle. La mort survient habituellement en raison d’un effondrement cardiovasculaire, ce qui signifie que le cœur ne peut apporter au corps l’oxygène dont il a besoin, ou l’œdème laryngé, ce qui signifie que la gorge s’enfle et empêche une inspiration d’oxygène suffisante à la survie.

Les symptômes d’une réaction anaphylactique peuvent parfois se manifester de nouveau à n’importe quel moment dans les 1 à 72 heures qui suivent la crise initiale. C’est ce qu’on appelle une anaphylaxie biphasique, et elle se produit dans environ 20 % des cas. La cause de l’anaphylaxie biphasique reste inconnue, tout comme on ignore également comment prédire le retour des symptômes.

Le diagnostic d’anaphylaxie est basé sur les symptômes.

Le médecin évaluera les symptômes pour écarter certaines autres affections. En général, les réactions anaphylactiques sont plus faciles à reconnaître au moment même où elles se produisent qu’après leur passage. Si l’on n’a pas diagnostiqué l’anaphylaxie pendant la crise, on peut également la diagnostiquer après son passage en ayant recours à des épreuves de laboratoire et à une description de vos symptômes.

La cause de la réaction anaphylactique est souvent évidente – la réaction s’est déclenchée peu après une piqûre d’insecte, l’ingestion d’un certain aliment ou médicament. Si la cause n’est pas évidente, certaines épreuves supplémentaires pourront être faites pour déterminer la cause. Elles consistent à tenir un journal personnel, à subir des tests cutanés et des analyses de sang. Comme l’anaphylaxie est une urgence médicale, on retardera les tests servant à déterminer la cause de la réaction après que celle-ci aura été traitée. L’anaphylaxie nécessite des soins médicaux immédiats.

Si une réaction s’est déclenchée, il faut utiliser son auto-injecteur d’épinéphrine (par ex. EpiPen®, Twinject®) selon les directives du médecin et appelez le 911.

Couchez vous, les jambes surélevées pour combattre les effets de la baisse de pression artérielle pouvant survenir avec la réaction. Quand l’aide médicale arrive, les professionnels de la santé mesureront les signes vitaux (pouls, rythme respiratoire, température et pression artérielle) et verront si besoin d’oxygène ou d’une plus grande quantité d’épinéphrine. L’épinéphrine est donnée pour combattre les effets de la réaction de votre corps à l’allergène. On donne de l’oxygène lorsque vous avez de la difficulté à obtenir suffisamment d’oxygène par la respiration.

Il se peut que plus d’une dose d’épinéphrine soit nécessaire pour combattre la réaction. Il se peut également que l’on reçoive un médicament par inhalation pour ouvrir les voies respiratoires, des antihistaminiques ou des stéroïdes pour atténuer la réaction de votre corps à l’allergène et certains médicaments pour élever votre pression artérielle jusqu’à un niveau sûr (l’anaphylaxie peut faire chuter dangereusement la pression artérielle). Une fois votre réaction traitée, le médecin demandera de rester à l’hôpital pendant une certaine période. C’est une mesure de précaution importante, car la réaction pourrait se manifester de nouveau, 1 heure à 72 heures plus tard (il s’agit d’une anaphylaxie biphasique).

On utilise l’injecteur d’épinéphrine aussitôt que l’on observe des symptômes dans deux sphères!

«Peut contenir», «Peut contenir des traces»… Comment gérer cela quand on vit avec les allergies?

L’utilisation des mises en garde relatives aux allergènes alimentaires sur l’étiquette des aliments préemballés. La politique de Santé Canada visant à renforcer la protection des consommateurs atteints d’allergies alimentaires est basée sur les deux principes directeurs suivants :

  • éviter que les consommateurs sensibles consomment, par inadvertance, des allergènes alimentaires dont la présence n’est pas déclarée;
  • et permettre aux consommateurs allergiques de choisir parmi une variété d’aliments à la fois nutritifs et sans danger pour eux.

Une mise en garde concernant un allergène alimentaire consiste en une déclaration figurant sur l’étiquette d’un aliment préemballé signalant la possibilité d’une présence accidentelle d’un allergène dans l’aliment.

Les fabricants et les importateurs de produits alimentaires sont libres d’intégrer les mises en garde à l’étiquetage, car celles-ci ne comptent pas au nombre des exigences de base relatives aux ingrédients et à la valeur nutritive stipulés dans le Règlement sur les aliments et drogues (RAD) et dans d’autres lois pertinentes. Il n’existe ni exigence réglementaire ni interdiction à l’égard des mentions préventives sur l’étiquette des produits alimentaires.

Cependant, comme toutes les mentions sur les étiquettes, les mises en garde sont régies par l’article 5(1) de la Loi sur les aliments et drogues (LAD). Les mises en garde ont pour objectif :

  1. d’éveiller l’attention des consommateurs sur la présence possible d’un allergène dans un aliment et
  2. d’éviter la consommation des produits où figure une mise en garde par les personnes atteintes d’allergies alimentaires.

La politique de Santé Canada n’est pas normative en ce qui a trait au libellé des mises en garde.

Celle-ci se limite à exiger que de telles mises en garde soient exactes, claires et dénuées d’ambiguïtés. Leur utilisation ne doit pas avoir pour objectif d’éviter l’observation des bonnes pratiques de fabrication. Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) se sont engagés à revoir la politique en vigueur parce que l’utilisation des mises en garde relatives aux allergènes alimentaires sur l’étiquette des aliments préemballés a connu une augmentation substantielle depuis le milieu des années 1990.

Une variété de mises en garde sont utilisées, dont certaines ne procurent plus de renseignements significatifs sur la présence potentielle d’allergènes dans les aliments préemballés aux consommateurs atteints d’allergies alimentaires. Par conséquent, celles-ci les induisent en erreur quant aux possibilités de la présence d’allergènes de même que quant à leur teneur dans les aliments et aux risques qui y sont associés. Afin d’éclairer et d’appuyer l’élaboration de la politique, le Bureau d’innocuité des produits chimiques (BIPC) de la Direction des aliments s’est associé aux équipes de recherche de l’Université McGill, de l’Université McMaster et des Réseaux de centres d’excellence (AllerGen) ainsi qu’à des associations de consommateurs représentant les Canadiens atteints d’allergies et de sensibilités alimentaires afin d’évaluer les attitudes actuelles des consommateurs canadiens à l’égard de l’étiquetage préventif .

Des enquêtes de même type ont aussi été menées aux États-Unis et au Royaume-Uni où les circonstances générales entourant l’utilisation des mentions préventives sur les étiquettes sont semblables à celles que l’on observe au Canada. En plus de la recherche entreprise, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments ont tenu, en 2009 et 2010, des consultations en ligne et en personne à l’échelle du Canada afin d’obtenir la rétroaction d’un vaste éventail d’intervenants et de discuter avec eux des interventions proposées dans le but d’améliorer l’étiquetage préventif relatif aux allergènes alimentaires.

Ces activités de recherche et ces consultations publiques ont toutes confirmé qu’au Canada, les consommateurs allergiques sont d’avis que l’utilisation abusive de l’étiquetage préventif relatif aux allergènes alimentaires par l’industrie fait en sorte qu’ils courent des risques. Ils estiment aussi qu’en raison des nombreuses mises en garde utilisées, il est difficile d’interpréter le degré de risque qu’un produit alimentaire donné comporte pour eux.

Le résultat des consultations indique qu’une vaste majorité d’intervenants préfèrent le recours à une seule mise en garde à l’utilisation de divers libellés préventifs. Santé Canada est d’avis que dans la mesure où les mises en garde relatives aux allergènes sont utilisées correctement, elles demeurent utiles pour l’atténuation des réactions indésirables aux allergènes alimentaires prioritaires. L’étiquetage préventif ne devrait être utilisé que lorsque, malgré l’application de toutes les mesures raisonnables, la présence accidentelle d’allergènes dans les aliments est inévitable. On ne doit pas y avoir recours lorsqu’un allergène ou un ingrédient contenant un allergène y sont ajoutés délibérément. Qui plus est, l’utilisation d’une mise en garde en l’absence d’un risque réel de la présence d’un allergène dans un aliment va à l’encontre de l’objectif du Ministère, lequel consiste à permettre aux consommateurs allergiques d’accéder à une variété d’aliments nutritifs et sans danger pour eux.

La mention peut contenir, est-ce une obligation légale ?

Non. L’inscription des « traces » ne relève pas d’une obligation légale.

Chaque industriel appose la mention sur la base du volontariat, à l’inverse de la présence dans la composition. Si les allergènes ne sont pas clairement notifiés dans la liste des ingrédients, cela signifie que le produit n’en contient pas. Mais les rappels de produits, de plus en plus fréquents, nous obligent à rechercher au-delà de la lecture selon l’aliment et les allergènes à proscrire. En effet, à tout moment les agroalimentaires peuvent modifier leurs recettes en intégrant de nouveaux ingrédients. C’est pourquoi, il est un recommandé de lire systématique les compositions de vos achats, même s’il s’agit d’aliments habituellement consommés. Les allergènes inscrits dans la mention des « traces » ne font « normalement » pas partie de la composition du produit.

Cela indique simplement qu’il a été fabriqué dans un atelier qui les utilise pour d’autres fabrications de produits. Les industriels sont soumis à des règles d’hygiènes très strictes. C’est pourquoi les cuves et réservoirs sont nettoyés entre chaque fabrication. Mais la présence fortuite d’un allergène n’est pas impossible d’où la mention parapluie des traces, l’industriel se prémunit de tout risque.

Diverses inscriptions qui signifient la même chose : À pu être en contact avec d’autres ou des (Fabriqués dans un) ateliers qui manipule ou utilise des Contient des traces de… Contiens des X, et autres allergènes Éventuellement des traces de…. Éventuellement des X, et autres allergènes Existe des traces de… Peut contenir des traces de… Peut contenir X, et autres allergènes Présence (éventuelle) de X, et autres allergènes Présence de traces de… Traces éventuelles de… Traces possibles de… Attention, les traces ne reposent sur aucun texte réglementaire. Lorsque la notification des « traces » n’est pas clairement écrite, il est possible que les allergènes se retrouvent en très faible quantité, voire même en nanoparticule dans le produit.

Alors faut-il qu’il soit expressément écrit « traces » pour pouvoir consommer le produit ?

Si certains industriels affirment que l’indication des « traces » ne relève que d’une simple information, d’autres recommandent vivement aux personnes allergiques de ne pas les consommer. Prenons l’exemple des fruits à coque : lorsqu’un produit stipule qu’il peut contenir des fruits à coque, en clair, c’est la roulette parce que la législation en regroupe 9 soit : Amande, Noisette, Noix, Noix du Brésil, Noix de cajou, Noix de Macadamia, Noix de Pécan, Noix du Queensland, Pistache. Afin de réduire les coûts, certains industriels utilisent des matières premières d’origines étrangères. Du fait d’une provenance et d’une législation incertaine, les industriels ne peuvent garantir que leurs produits n’aient pas été en contact avec les allergènes des ateliers de fabrication étrangers. C’est pourquoi certaines marques se couvrent derrière ces multiples mentions de « traces ».

Les personnes qui ont des allergies alimentaires ne doivent pas prendre à la légère les mises en garde concernant la présence possible de certains allergènes dans les produits vendus au Canada. Par contre, une étude menée par une équipe de l’Université Laval révèle que la grande majorité des produits dont l’emballage porte un avertissement quant à la présence possible de lait ou d’œufs ne contient pas ces allergènes. «Ces avertissements réduisent l’offre alimentaire dont peuvent profiter les personnes qui ont des allergies au lait ou aux œufs», signale la première auteure de l’étude, Emilie Manny.

La doctorante fait partie de l’équipe de la Plateforme d’analyse des risques et d’excellence en réglementation des aliments qui a testé près de 2000 échantillons d’aliments dont l’emballage portait la mention «Peut contenir du lait» ou «Peut contenir des œufs». Ces aliments, tous vendus au Canada, appartenaient à neuf groupes de produits alimentaires, entre autres les mélanges à gâteau ou à biscuits, les produits de boulangerie et de pâtisserie, les bonbons, les céréales et barres tendres, les pâtes, les craquelins, le chocolat et les produits chocolatés.

Les résultats des analyses, qui viennent de paraître dans la revue Food Additives & Contaminants: Part A, ont confirmé la présence de lait dans 257 des 1 125 échantillons testés (23%). Aucun des 111 échantillons de bonbons et aucun des quatre échantillons de pâtes ne contenait de protéines laitières. À l’autre extrémité du spectre, 85% des échantillons de chocolat contenaient des protéines laitières. Ce taux atteint même 93% pour les 36 produits de chocolat noir. «Certaines entreprises peuvent utiliser les mêmes équipements pour le chocolat au lait et le chocolat noir, signale Emilie Manny. Si un système de tuyauterie est utilisé, il est difficile de nettoyer les tuyaux dans lesquels est pompé le chocolat fondu et un nettoyage humide peut entraîner des risques de contamination bactériologique.»

Du côté des œufs, 57 des 840 échantillons testés (7%) se sont révélés positifs. Les céréales et barres tendres, les bonbons, les mélanges à gâteau et à biscuits, le chocolat et les craquelins se situent tous sous la barre du 5%. Les analyses ont aussi révélé que le libellé figurant sur l’emballage, par exemple «Peut contenir du lait», «Peut contenir des ingrédients laitiers» ou «Peut contenir des traces de lait», n’a pas de lien avec la concentration d’allergènes dans le produit. Le même constat vaut pour les œufs. « Nous croyons être en mesure de proposer des valeurs seuils d’allergènes […] qui permettraient aux industries de réduire l’usage de ces mises en garde lorsqu’elles ne sont pas nécessaires. » — Emilie Manny

Au Canada, aucun règlement n’oblige les industries à mentionner la présence possible d’allergènes dans leurs produits. «Elles le font sur une base volontaire, à partir d’une analyse de risque de leurs procédés de production», souligne Emilie Manny. Par contre, considérant que ces allergènes ne sont pas présents dans 77% des produits qui portent une mise en garde pour le lait et dans 93% des produits qui font une mise en garde pour les œufs, la doctorante et les cosignataires de l’étude estiment que ces avertissements sont surutilisés par l’industrie. Évidemment, personne ne blâmera les entreprises de pécher par excès de prudence afin d’assurer la protection des consommateurs.

Par contre, l’offre alimentaire à la disposition des personnes allergiques rétrécit d’autant. «Nous croyons être en mesure de proposer des valeurs seuils d’allergènes, comme celles qui existent pour la qualité bactériologique des aliments par exemple, qui permettraient aux industries de réduire l’usage de ces mises en garde lorsqu’elles ne sont pas nécessaires, avance Emilie Manny. Une partie de mon doctorat porte sur cette question et je crois que nous serons en mesure de bien conseiller l’industrie.»

On a souvent l’impression qu’on ne peut rien manger quand on arrive dans le monde des allergies. Rien de plus normal, on vient de détruire toutes nos habitudes et en plus, on doit tenter de ce démêler dans tous les ingrédients. Les mentions «peut contenir» et «peut contenir des traces» font peur et nous limitent énormément dans les produits auxquels nous avons accès. Comme mentionné plus tôt cette semaine, plusieurs produits contiennent ses mentions, mais relativement peu (selon les allergènes et catégories) sont réellement contaminés.

Alors, quoi faire?

On ne peut pas juste ne pas en prendre compte, car dans plusieurs cas les risques étaient très élevés (plus de 90% dans certaines catégories) alors que faire? Personnellement, je te recommande de contacter les fabricants directement afin de connaitre leur processus de fabrication et de comprendre le pourquoi derrière la mention. Esuite, il te sera possible de calculer le degré de danger réel. Par exemple, un chocolat ayant la mention peut contenir des traces de noix et d’arachides. Est-ce parce que les noix et arachides sont sur la même chaine de production ou seulement dans la même usine? Le risque n’étant clairement pas le même selon la situation. Tu pourras ensuite juger par toi-même si le produit est dangereux pour toi ou ton bébé en fonction du degré de l’allergie.

Sources :

https://nouvelles.ulaval.ca/recherche/lavertissement-peut-contenir-du-lait-ou-des-ufs-surutilise-par-lindustrie-fdbde74529eb598b95a6e985d8e9e018

https://www.association-isallergies51.com/traces-peut-contenir-contient/

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/etiquetage-aliments/etiquetage-allergenes/utilisation-mises-garde-relatives-allergenes-alimentaires-etiquette-aliments-preemballes.html

La contamination croisée, quoi faire pour ne pas risquer de créer des réactions indésirables?

La contamination croisée, un défi souvent sous-estimé, se produit lorsque des microparticules d’aliments potentiellement allergènes se transfèrent à des aliments sûrs, déclenchant des réactions graves chez les personnes allergiques. Les vecteurs de contamination sont multiples, allant des mains aux ustensiles, des surfaces de travail aux torchons. Les habitudes anodines, telles que l’utilisation d’une planche à découper ayant servi à des aliments allergènes, peuvent déclencher des risques.

Pensons à une salade : la surface des fruits et légumes peut contenir des microparticules. Couper un fruit contaminé peut transférer les micro-organismes de la peau à la chair. Même les torchons et les éponges, en apparence inoffensifs, peuvent devenir des répandeurs de particules invisibles.

Une anecdote révélatrice : une personne pensait qu’une confiture était sûre, mais son amie a souligné que des couteaux utilisés pour étaler du beurre d’arachide pouvaient avoir touché la confiture, illustrant ainsi le concept de contamination croisée.

Comment éviter cela ?

  1. Lavage des mains : Avant, pendant, et après la préparation d’aliments.
  2. Ustensiles propres : Laver fréquemment couteaux, ciseaux, spatules, bols…
  3. Appareils distincts : Utilisez des appareils de cuisine distincts pour les aliments allergènes et sans allergènes.
  4. Nettoyage rigoureux : Nettoyez et désinfectez les surfaces de travail avant et après usage.
  5. Lavage des fruits et légumes : À l’eau courante, en utilisant une brosse à légumes si nécessaire.
  6. Gestion des éponges et torchons : Changez-les régulièrement et assurez-vous de les faire sécher correctement.
  7. Éducation des enfants : Apprenez-leur à se laver les mains et à éviter le partage d’aliments ou d’ustensiles.

Pour les personnes allergiques, chaque précaution compte. Vivre sans crainte d’allergies commence par la prévention de la contamination croisée.

Les allergies saisonnières, comprendre, prévenir et soulager

D’année en année, les quantités de pollen produites par ces arbres allergisants apparaissent plus importantes.

Toutefois, il est impossible de prédire l’intensité de la saison a venir à l’instar des prévisions météorologiques. Les différentes vagues polliniques suivent un schéma plus ou moins régulier tout au long de l’année. De même, les quantités de pollen émises sont elles aussi très variables d’une année à l’autre. Ces quantités dépendent à la fois des conditions météorologiques et du cycle de production spécifique aux espèces d’arbres.
Les symptômes cliniques de l’allergie au pollen sont typiquement :
  • picotements, démangeaisons, larmoiements et rougeurs aux yeux,
  • des éternuements, le nez bouché, les sinus encombrés, des écoulements nasaux, une perte d’odorat et de goût,
  • des démangeaisons à l’arrière de la bouche et dans la gorge.
Les symptômes se confondent facilement avec ceux du COVID-19 ou du rhume. Le phénomène peut également être complexe en cas de réactions allergiques croisées. Il n’y a pas de période d’incubation pour les allergies. Elles apparaissent dès que l’organisme est exposé à certaines quantités d’allergènes.

Une allergie ne provoque ni fièvre ni douleurs musculaires.

Cependant, vous pouvez avoir le nez qui coule, de la toux, des difficultés respiratoires et de la fatigue. Les symptômes d’allergie apparaissent tant qu’il y a exposition à des allergènes. En cas de grippe ou de rhume, les symptômes sont plus courts. Durant cette période, les patients allergiques doivent suivre leur traitement de fond comme recommandé par leur allergologue, et pour les asthmatiques ne surtout pas l’interrompre au risque de les fragiliser face aux infections respiratoires.
En outre, nous recommandons ce qui suit :
  • Suivez les recommandations et les traitements prescrits par votre médecin
  • Nettoyez votre nez avec de l’eau physiologique
  • Portez des lunettes (de soleil) pour limiter les réactions de contact
  • Lavez-vous et lavez vos cheveux régulièrement
  • Utilisez des mouchoirs en papier et jetez-les après chaque utilisation
  • Ne séchez pas votre linge à l’extérieur
  • Si vous vous déplacez en véhicule, gardez les fenêtres fermées
  • Évitez d’ajouter des facteurs irritants ou allergisants dans votre environnement intérieur (tabac, parfums d’intérieur, bougies, encens, produits d’entretien ou de bricolage, etc.)
Extrêmement fréquentes, on estime que 20 à 25 % des Canadiens souffrent actuellement d’allergie saisonnière durant l’une ou toutes les périodes susceptibles de causer des allergies :
  • Le début du printemps (mi-mars à fin juin) : allergies à certains arbres et arbustes comme les bouleaux, les érables ou les peupliers.
  • L’été (fin mai à mi-octobre) : allergies aux graminées comme le gazon, le blé, le maïs, etc.
  • L’automne (fin juillet à octobre) : allergies à l’herbe à poux.

Les allergies se manifestent lorsque le corps réagit de manière trop vive lors de l’exposition à certaines substances extérieures, les pollens de certaines plantes, dans le cas présent.

Même si l’on ne connaît pas jusqu’à présent les causes qui font que certaines personnes sont touchées par ces allergies, il est désormais prouvé que les facteurs génétiques jouent un large rôle.
N’importe qui peut développer des allergies saisonnières à un moment ou un autre dans sa vie. Il est également possible de souffrir d’allergies pendant quelques années, puis de les voir disparaître sans raison apparente.
Cependant, on a remarqué que les personnes les plus à risque de souffrir de cette affection plutôt désagréable sont :
  • Les personnes dont certains membres de la famille ont déjà des allergies (facteur héréditaire).
  • Les hommes. Ils y sont plus sensibles que les femmes.
  • Les aînés de fratrie (bizarre, mais pourtant prouvé!)
  • Les personnes exposées à la fumée secondaire du tabac, particulièrement dans la petite enfance.
  • Les personnes exposées à de hauts taux de pollution aérienne (pesticides, fumée de feux de foyer, polluants, etc.)

Plusieurs médicaments vendus avec ou sans ordonnance sont disponibles pour le traitement des allergies saisonnières.

Ils se divisent en plusieurs familles :

  • Les antihistaminiques, qui bloquent la production d’histamine (la substance à l’origine des réactions allergiques).
  • Les décongestionnants : sous forme de vaporisateurs, ils peuvent irriter les muqueuses et ne devraient donc être utilisés que très sporadiquement.
  • Les corticostéroïdes nasaux : ce sont des anti-inflammatoires disponibles uniquement sur prescription lorsque les médicaments en vente libre sont inefficaces.
  • Les corticostéroïdes oraux : également sur prescription, et pour de très courtes périodes à cause des effets secondaires indésirables.
  • Les anti-dégranulants : en aérosol ou en gouttes, ils ont aussi une action antihistaminiques
  • Des traitements de désensibilisation sont également possibles, mais ceux-ci s’étalent sur plusieurs années et leurs résultats ne sont pas garantis.
  • Enfin, certaines personnes ont recours à des techniques de médecine alternative : acupuncture, homéopathie, hypnothérapie, techniques de relaxation, changements alimentaires, médecine traditionnelle, etc. Moyen plus sécuritaire en fonction des allergies et intolérances, car la majorité des médicaments contiennent des pb, soya, etc.

Pour éviter les allergies saisonnières, l’unique méthode efficace consiste à réduire l’exposition aux allergènes mis en cause.

Par exemple :
  • Limiter les sorties à l’extérieur, ou du moins lorsque les pollens sont le plus concentrés dans l’air (entre 8 h et 12 h) et lorsqu’il y a beaucoup de vent.
  • Garder les fenêtres fermées.
  • Utiliser un climatiseur.
  • Porter des lunettes de soleil lors des sorties pour éviter que les spores de pollen entrent dans les yeux.
  • Éviter de faire sécher le linge à l’extérieur : il ramasse le pollen!
  • Se laver souvent les mains et les cheveux.
  • Ne pas tondre soi-même la pelouse.
  • Laver fréquemment les draps, oreillers, couvertures.
  • Arracher l’herbe à poux sur vos terrains avant sa période de pollinisation.
  • Vérifiez les prévisions pollens dans votre région et évitez de sortir lors des « pics » prévus.
Note bien que les informations contenues dans ce post sont fournies à titre informatif seulement et permettront de poser des questions éclairées au médecin. En aucun cas, elles ne peuvent remplacer l’avis d’un professionnel de la santé.
Source :

Pourquoi un régime à 100% est essentiel en cas d’allergie au lait de vache : les risques des «traces»

Il est courant d’entendre des mamans dire : “J’ai éliminé le lait, la crème, le beurre, le yogourt, et tout ça, mais je ne vérifie pas nécessairement tous les ingrédients partout…”

Certaines le font par choix, lorsqu’elles voient que leur bébé ne se sent pas bien et qu’elles commencent à se renseigner sur leur régime alimentaire. D’autres le font sur les conseils de leur professionnel de la santé. C’est à ce moment que cela devient problématique. La littérature scientifique a depuis longtemps souligné l’importance d’un régime totalement exempt…

Permet-moi de t’expliquer pourquoi le conseil de ne supprimer que le lait pur est inadéquat, même s’il provient d’un professionnel de la santé.

Revenons aux bases, veux-tu bien ?

Lorsque tu consommes un aliment, ses composants se retrouvent dans ton lait jusqu’à ce qu’ils soient éliminés de ton organisme. Tout au long de leur passage dans ton tube digestif, diverses bactéries et enzymes les décomposent. Cette digestion signifie que les composants de l’aliment se retrouvent dans ton sang, et puisque ton lait est produit à partir de ton sang, ces composants se retrouvent dans ton lait.

Bien sûr, la réalité est plus complexe que cette simplification, mais j’essaie de rendre les choses claires. En moyenne, un adulte met de 1 à 7 jours pour éliminer un aliment de son système, en fonction de la vitesse de son transit. Pour illustrer, prenons une durée de 5 jours, qui est une moyenne raisonnable. Ainsi, si tu ingères un aliment une fois, ton bébé y sera exposé à chaque tétée pendant 5 jours. Si ton bébé tète environ toutes les 3 heures, cela représente 8 tétées par jour, soit 40 expositions en tout.

Comprends-tu maintenant pourquoi il est crucial de suivre un régime à 100% ?

Une “trace” pour toi n’est pas qu’une “trace” pour ton bébé. Même si tu décomposes les protéines par ta propre digestion, si ton bébé est sensible au lait, tu devras éliminer complètement le lait de ton alimentation pendant au moins 6 mois. C’est le temps nécessaire pour que le corps “oublie” sa réaction à l’exposition précédente (encore une fois, je simplifie). Tenter de réintroduire ces aliments trop rapidement ou trop fréquemment maintient la réaction allergique.

Attention !

L’allergie aux protéines du lait de vache (PLV) est souvent accompagnée d’une allergie à la protéine bovine (PB) ainsi qu’à l’allergie au soja. Il te revient de décider si tu les élimines un par un ou tous en même temps, en envisageant de les réintroduire un par un lorsque ton bébé se porte mieux.

Guide de réintroduction des aliments pour les allergies retardées chez les bébés : comment procéder en toute sécurité

Bien sûr, cet article ne se substitue en aucun cas à l’avis d’un médecin, d’un allergologue ou d’un autre professionnel de la santé.

UNE CONSULTATION AVEC VOTRE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ EST TOUJOURS NÉCESSAIRE AVANT DE DÉBUTER UN PROCESSUS DE RÉINTRODUCTION PEUT IMPORTE LE NIVEAU D’ALLERGIE (même pour une allergie non iGE ou ce que l’on appel communément une intolérance).
 
Cet article sert de guide pour les mères qui sont confrontées aux allergies retardées (non IgE), en se basant sur les recommandations officielles fournies par les allergologues et les nutritionnistes. C’est différents protocoles peuvent également être trouver en ligne, produits par différent centre hopitalier pour enfants tel que le CHUL ou Sainte-Justine, j’ai simplement consigné l’information dans un seul article. Vous trouverez les protocole complet dans la section source de l’article 🙂
 
Il est toujours essentiel de consulter son professionnel de santé avant d’entamer le processus de réintroduction, en particulier dans les cas de conditions spécifiques (comme le syndrome d’entérocolite induite par les protéines alimentaires, des soupçons d’allergies IgE, ou des réactions antérieures graves). Si jamais votre professionnel de la santé ne vous fournis pas de protocole spécifique mais vous donne le «ok» pour réintroduire et que cela vous stress beaucoup de ne pas avoir de «guide line», voici celles founisent par différents corps de professionnels de la santé qui travavil avec les enfants allergiques.
 

Alors, trève de «blabla», comment on procéde ?

Je vais essayer d’être aussi détaillée que possible pour te faire comprendre comment maximiser tes chances de succès. Encore une fois, il est impératif d’obtenir l’approbation de ton médecin avant de commencer le processus.

Voici les étapes de base pour la protéine bovine:

  1. Glycérine ou gélatine bovine
  2. Vitamine D3 extraite de lanoline
  3. Veau DE GRAINS (pas de lait), le veau de lait sera réintroduit en même temps que les produits laitier seulement
  4. Viande d’agneau, de chèvre et de brebis
  5. Boeuf. Éviter de réintroduire avec une viande hachée qui contient souvent soit des additifs, soit un mélange d’autre viande, sauf si vous faites affaire avec un boucher de confiance!
  6. Bison. Comme c’est plus riche en protéine, plus de chance de réaction, on le garde pour la fin!

Voici les étape de base pour les produits laitiers :

  • Beurre cuit au four. Un gâteau contenant au moins 1/2 tasse de beurre et cuit à minimum 350F pour une durée de 30 minutes ou plus
  • Cuisson au beurre. Cuire des aliments au beurre dans un poêle chaude pour au moins 10 minutes
  • Fromage gratiner cuit au four. Cuisson longue au four tel une lasagne ou une pizza
  • Lait cuit au four (Tu peux débuter par du sans lactose, cela peut faciliter la transition). Muffins, pain ou gâteau contenant au moins 1/4 tasse de lait cuit à 350F au moins 30 minutes
  • Fromage a pâte ferme non cuit. Mozzarella, cheddar, suisse (fromage à pâte ferme)
  • Lait cuit moins longtemps (Crêpe, omelette, biscuits)
  • Yogourt
  • Lait cru

Voici les étapes de base pour le soya:

  1. Lécithine ou glycérine de soya – De nombreux sirops, bonbons, et biscuits en contiennent.
  2. Huile de soya – Économique, tu peux simplement acheter un flacon d’huile de soya.
  3. Soya pur – Évite les yogourts ou boissons qui contiennent plusieurs autres ingrédients, et privilégie les fèves de soya ou le tofu.

Voici les étapes de base pour les oeufs :

  1. Recette de muffins contenant 1 oeuf, cuit au moins 30 minutes
  2. Recette de muffins contenant 2 oeufs, cuit au moins 30 minutes
  3. Nouilles aux oeufs ou gâteau commerciale contenant des oeufs
  4. Oeuf à la coque (bouilli 10 minutes) ou aliments panés avec des oeufs
  5. Crêpe ou pain doré
  6. Oeuf brouillé
  7. Oeuf cru (mayonnaise maison ou oeuf pasteurisé cru dans un smoothie)

Il est essentiel de comprendre qu’à chaque étape, il faut procéder avec prudence.

L’introduction progressive nous permet de fonctionner un peu comme dans le processus de désensibilisation (bien que moins complexe et contrôlé que les procédures de désensibilisation en milieu hospitalier). L’objectif est de réexposer le corps aux protéines inconnues afin qu’il ne les identifie plus comme des ennemis (allergènes). Si tu redonnes simplement du soya à ton enfant qui n’a pas été exposé depuis un certain temps, les risques de réaction sont considérablement plus élevés. Et en cas de réaction, il faudra attendre au moins 6 mois avant de retenter. Il vaut donc mieux faire les choses correctement dès le départ.

Au jour 1, donne 1 cuillère à thé, puis attends…

Si tout se passe bien après le jour 4 (c’est-à-dire, aucun symptôme pendant 3 jours consécutifs après la première ingestion), au jour 5, donne une portion de 2 à 3 cuillères à thé une fois par jour, pour les jours 5, 6 et 7. Ne donne pas l’allergène les jours 8, 9 et 10. Si aucune réaction ne se produit, passe à une portion normale (entre 30 ml et 1/3 tasse environ) pendant 7 jours, c’est-à-dire du jour 11 au jour 18. Introduis ensuite cet aliment dans son alimentation quotidienne pendant un mois sans autre introduction.

Si le jour 1 se passe sans réaction, cela indique que l’intolérance n’est pas très forte.

Cependant, il est encore trop tôt pour crier victoire. En donnant l’allergène pendant 3 jours consécutifs, suivi de 7 jours sans, tu peux détecter des réactions cumulatives qui peuvent survenir après plusieurs ingestions répétées de l’aliment ou après de multiples tétées consécutives contenant l’aliment ingéré par la mère. Les temps d’attente sont nécessaires pour permettre aux réactions de se manifester, car certains bébés réagissent avec un certain délai, parfois jusqu’à 2 ou 3 jours après l’ingestion.

N’introduis jamais l’allergène par le lait maternel, donne-le toujours directement à l’enfant.

En cas de réaction, le lait de maman sera contaminé pendant plusieurs jours, et le fractionnement des protéines via l’allaitement peut fausser les résultats. Nous ne recommandons pas de réintroduire avant l’âge de 12 mois ou après une élimination complète de l’allergène pendant au moins 6 mois. La réintroduction du soya se fait généralement entre les protéines bovines et les protéines du lait de vache, c’est-à-dire entre 12 et 18 mois.

De plus, il est crucial de tenir un journal en période de réintroduction.

Les réactions peuvent survenir plusieurs semaines après la réintroduction, donc négliger la tenue d’un journal reviendrait à se tirer une balle dans le pied.

Sources :

https://allergies-alimentaires.org/wp-content/uploads/2022/05/Echelle-de-lait.pdf

Naitre et grandir, allergie au lait.

https://allergies-alimentaires.org/wp-content/uploads/2022/05/Echelle-doeufs.pdf

 

 

Le microbiote intestinal : un acteur clé pour la santé physique et mentale

L’importance du microbiote intestinal est largement documentée dans diverses études comme un facteur de causalité ou d’aggravation des maladies chroniques et complexes, en particulier aux extrémités de la vie. Cela se manifeste notamment chez les tout-petits où les allergies et l’autisme semblent en pleine épidémie, de même que chez nos aînés où les cas de Parkinson et d’Alzheimer sont en augmentation.

Mais quel est le lien entre nos intestins et notre cerveau ? Il est multiple !

Tout d’abord, il convient de noter que l’intestin abrite plus de 200 millions de neurones, soit 2 000 fois plus que le cerveau. Le système nerveux entérique, qui réside dans notre abdomen, communique étroitement avec le système nerveux central, situé dans notre cerveau. Cette communication entre notre cerveau et notre intestin est bidirectionnelle et s’effectue principalement par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome (sur lequel nous n’avons aucun contrôle).

En fait, 80 % des cellules nerveuses de notre corps transmettent des informations de notre intestin à notre cerveau.

De plus, 95 % de la sérotonine, également connue sous le nom d’hormone du bonheur, est produite dans l’intestin. Ce phénomène est similaire pour d’autres substances telles que la dopamine, qui joue un rôle clé dans la motivation, l’oxyde nitrique, un puissant vasodilatateur, et la norépinéphrine, qui est liée au stress.

Un troisième acteur intervient dans la communication entre le cerveau et l’intestin, mis en lumière par des recherches récentes : le microbiote !

Le microbiote participe activement à cette interaction entre le cerveau et les intestins et peut perturber cette communication, entraînant divers problèmes de santé.

Le microbiote intestinal, qui regroupe l’ensemble des micro-organismes colonisant le tube digestif, de la bouche à l’anus, est constitué de plus de 10 000 milliards de micro-organismes, soit dix fois plus que le nombre de cellules dans notre corps. La variété d’espèces et de souches est impressionnante, et de nouvelles découvertes sont faites chaque semaine sur les rôles spécifiques de ces micro-organismes.

Pendant la gestation, l’intestin du fœtus reste stérile.

Lors d’un accouchement par voie basse, le bébé acquiert le microbiote vaginal de sa mère. En revanche, en cas de césarienne, le microbiote du nouveau-né provient de l’environnement aseptisé de la salle d’opération, ce qui entraîne une faible diversité bactérienne. Certains experts suggèrent de recueillir les sécrétions vaginales de la mère après l’accouchement afin de transférer certaines bactéries bénéfiques au bébé, réduisant ainsi le risque d’allergies et d’asthme. L’allaitement maternel est également la meilleure source de bactéries bénéfiques pour le développement du microbiote de l’enfant.

De plus, l’allaitement apporte une grande quantité de bifidobactéries, qui sont présentes presque exclusivement dans le lait maternel et favorisent la digestion. En ce qui concerne la diversification alimentaire, celle-ci influe également sur le microbiote. Une introduction trop rapide d’aliments riches en sucre ou transformés peut perturber l’équilibre du microbiote de l’enfant. Le choix d’aliments sains, de préférence biologiques pour minimiser l’exposition aux pesticides, est essentiel.

Le microbiote intestinal se développe progressivement au fil des années pour atteindre un poids d’environ 2 kilogrammes.

De plus en plus de spécialistes considèrent le microbiote comme un organe à part entière, au même titre que le cœur, les poumons ou le cerveau. En plus de son rôle dans la digestion, le microbiote joue un rôle dans les fonctions métaboliques, immunitaires et même neurologiques.

Pendant longtemps, le rôle des bactéries intestinales dans la santé globale des individus, tant sur le plan physique que psychologique, a été sous-estimé. La science accorde désormais une grande importance au microbiote intestinal, qui participe à de nombreuses fonctions, notamment la digestion, la production de vitamines B et K, d’antioxydants, etc. Il protège également la muqueuse intestinale contre les agents pathogènes, éduque le système immunitaire et influence le système nerveux.

Il est donc essentiel de comprendre ce qui peut perturber cet équilibre délicat entre le cerveau et l’intestin.

On ne peut prédire comment une dysbiose affectera un individu. Le terme “dysbiose” désigne toute perturbation de la variété et du nombre de bactéries dans le tube digestif. Ce phénomène peut être causé par des habitudes de vie peu favorables tel qu’une faible quantité d’exercise, une utilisation excessive d’antibiotiques et d’inhibiteurs de la pompe à protons (comme le Prevacid ou l’Inexium), le mode d’accouchement, le niveau d’hygiène, la génétique, une alimentation riche en sucre ou faibles en fibres, etc. Les conséquences de la dysbiose varient considérablement d’un individu à l’autre : augmentation des maladies inflammatoires, augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) et difficulté à perdre du poids, augmentation des maladies auto-immunes, des allergies, des problèmes intestinaux, du stress, des troubles émotionnels ou mentaux tels que la dépression et l’anxiété.

Peu de parents souhaitent avoir un enfant allergique, et pourtant, de plus en plus de gens vivent cette réalité, qui ne montre aucun signe de ralentissement.

Les troubles tels que le TDA/H, la dyspraxie, la dyslexie, les troubles du comportement ou de l’apprentissage, l’asthme, les allergies, l’eczéma, le TSA, etc., prennent des proportions importantes, démontrant que la génétique n’est pas le seul facteur en jeu. Dans de nombreux cas, un enfant peut souffrir de plusieurs troubles en même temps. Par exemple, un enfant allergique peut également présenter de l’asthme, de l’eczéma, des problèmes de coordination (dyspraxie) et des difficultés d’apprentissage. Malgré ces coexistences, il peut sembler qu’aucun lien ne les relie.

Le système digestif de l’enfant joue un rôle fondamental dans son développement cognitif. Par conséquent, la première étape pour améliorer la situation est de rétablir la santé digestive. Le psychiatre français Philippe Pinel (1745-1828) a affirmé dès 1807 que “le siège de la folie se trouve communément au niveau de l’estomac et des intestins.” Il est donc surprenant que, en 2020, l’idée que l’alimentation n’a pas d’impact sur la santé mentale perdure.

L’alimentation est le principal facteur influençant notre microbiote intestinal.

En 2020, de nombreuses personnes optent pour des aliments transformés, faciles à préparer, mais malheureusement riches en sucres et en glucides transformés, ce qui favorise la prolifération de bactéries indésirables, de vers et de parasites.

Sans tomber dans la paranoïa, comment pouvons-nous prendre soin de notre microbiote et de celui de notre famille ?

  1. Adoptez une alimentation riche en fruits et légumes, pauvre en produits céréaliers, sans gluten, caséine, soja, maïs et sucres raffinés.
    • Progression étape par étape : notez de nouvelles recettes “saines”, terminez les aliments courants avant de les remplacer par des versions plus saines, informez-vous au fur et à mesure pour réduire les erreurs et les frustrations.
    • Acceptez les erreurs et soyez ouverts à l’apprentissage.
  2. Introduisez des aliments probiotiques et des suppléments si nécessaire.
    • Vous pouvez essayer une recette de jus de légumes fermentés, idéale pour les enfants. En ce qui concerne les suppléments, il est recommandé de consulter un naturopathe et de réaliser des tests sanguins et capillaires pour déterminer les besoins spécifiques de votre enfant.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à consulter votre nutritionniste qui pourra vous informer selon votre situation spécifique.

Comprendre et gérer l’eczéma : causes, symptômes et conseils pour le soulagement

Saviez-vous que le terme “eczéma” trouve son origine dans le mot grec signifiant “bouillir”?

Cette étymologie reflète de manière appropriée les sensations désagréables éprouvées lors des poussées d’eczéma. Les causes de cette affection cutanée sont multiples, mais il est indéniable que l’eczéma, l’asthme et les allergies sont étroitement liés, formant ce que l’on appelle communément le trio de l’atopie. La localisation de l’eczéma varie en fonction de l’âge. Chez les nourrissons, il peut affecter les joues et le torse, puis se développer dans les plis cutanés (genoux, cou, coudes, etc.) chez les enfants, pour finalement apparaître sur les mains, le visage et le cuir chevelu à l’âge adulte.

L’eczéma est une affection paradoxale, car bien que considérée généralement bénigne et associée à des inconforts, nous savons désormais qu’elle prédispose de manière significative aux allergies respiratoires, telles que les allergies au pollen, aux animaux, aux acariens, et bien d’autres.

De plus, l’eczéma peut entraîner des surinfections cutanées, nécessitant souvent des traitements antibiotiques, lesquels peuvent affaiblir davantage la flore cutanée et accroître les risques d’allergies. Le traitement le plus couramment recommandé pour l’eczéma est l’application de cortisone, mais il est important de noter que son utilisation à long terme peut amincir la peau, notamment dans les zones où elle est déjà fine, telles que le visage, les aisselles et les plis cutanés, rendant son usage à long terme plus risqué.

Les causes de l’eczéma sont complexes et variées, car de nombreux facteurs entrent en jeu, notamment l’alimentation, l’hydratation, les produits corporels, la toxicité de l’environnement, la génétique et le stress. Il est difficile d’identifier LA cause, car elle varie d’une personne à l’autre. Certains trouveront la solution dans une thérapie avec un psychologue, tandis que d’autres opteront pour un changement alimentaire et une détoxification de leur environnement de vie. En fin de compte, il s’agit souvent d’une combinaison de facteurs spécifiques à chaque individu.

L’eczéma augmente le risque d’allergies alimentaires, car lorsque la peau est irritée et que des plaies sont créées suite aux démangeaisons, un allergène alimentaire, tel que les arachides, peut pénétrer plus facilement dans l’organisme, provoquant ainsi une réaction du système immunitaire. Ainsi, atténuer les symptômes de l’eczéma peut contribuer à prévenir les allergies alimentaires, car une peau en bonne santé agit comme une barrière naturelle contre la pénétration d’allergènes alimentaires.

Mais en premier lieu, que se cache-t-il derrière le terme “eczéma”?

L’eczéma peut provoquer des démangeaisons intenses. Lors d’une poussée, la zone touchée est généralement rouge et enflée, et de petites cloques (de la taille d’une tête de crayon) peuvent apparaître, suintant parfois un liquide clair avant de former des croûtes. En fin de poussée, la zone affectée peut laisser une décoloration blanche qui disparaît généralement au fil des mois.

Il existe de nombreuses méthodes pour soulager les symptômes de l’eczéma, notamment l’utilisation d’hydrolats de plantes, d’huiles essentielles, de crèmes, et bien d’autres. Pour des informations plus détaillées sur les huiles essentielles, je vous recommande de consulter Tania Bergeron de Pur-T. Cependant, voici plusieurs conseils pour vous aider à soulager l’eczéma de votre enfant, voire même le vôtre :

  1. Évitez au maximum l’utilisation de cortisone, et si elle est inévitable, n’appliquez pas immédiatement une crème hydratante grasse par-dessus. Il est préférable d’appliquer la cortisone d’abord, puis d’hydrater la peau une heure plus tard.
  2. Un simple massage à l’huile végétale (telle que l’huile d’olive, de coco ou d’avocat), même sans huiles essentielles, peut considérablement améliorer la situation. L’huile hydrate la peau, et le massage favorise la circulation sanguine. Il est efficace pour soulager l’eczéma causé par le stress ou le mal-être. En effet, le bien-être psychologique d’un enfant se reflète souvent sur sa peau. Les conflits familiaux peuvent parfois déclencher des poussées d’eczéma chez les enfants.
  3. Lorsque les plaques sont rouges, enflées, suintantes et irritantes, cela indique que la flore cutanée est perturbée. Cela peut se produire en cas d’allergie, mais aussi en cas de sur-hygiène. La peau a sa propre flore et est en constante interaction avec l’environnement extérieur. Elle est conçue pour se protéger des agressions extérieures. Il est essentiel de laisser la peau gérer certains aspects par elle-même.Voici quelques conseils pour une hygiène respectueuse de la flore naturelle de la peau de votre enfant :

Routine de soins en été :

  • Prenez un bain à une température de 37-38°C maximum avec 2 cuillères à soupe à 1/4 de tasse de bicarbonate de soude.
  • Utilisez un savon doux, naturel et biologique un jour sur deux ou trois.
  • Hydratez la peau 2 à 3 fois par jour.
  • Prenez une douche après la piscine ou le spa.

Routine de soins en hiver :

  • Prenez un bain tous les deux jours à une température de 37-38°C maximum, avec du bicarbonate de soude (2 cuillères à soupe à 1/4 de tasse).
  • Utilisez un savon une fois par semaine, deux fois maximum.
  • Hydratez la peau 3 fois par jour.

Pour nettoyer sans donner de bain, utilisez une débarbouillette douce avec 1 litre d’eau tiède, 1 cuillère à café de bicarbonate de soude et 1 cuillère à café d’huile. Tamponnez doucement sans frotter.

  1. Les bains de lait maternel sont excellents, car ils hydratent la peau et favorisent la flore cutanée naturelle. Attention de ne pas prendre du lait contaminé avec un allergèen ce qui augmenterait les plaques plutôt que les réduires.
  2. Si votre enfant ne réagit pas à l’avoine, ajoutez des flocons d’avoine au bain. Mettez 1/2 tasse de flocons d’avoine rapide ou de flocons d’avoine entiers légèrement mixés dans un linge que vous fermez avec un élastique. Mettez ce linge dans le bain 15 minutes avant d’y placer votre bébé.
  3. Gardez les ongles courts pour éviter les blessures de la peau lors des démangeaisons.
  4. Évitez les produits chimiques et parfumés pour les vêtements et le corps, et privilégiez des options naturelles et biologiques, sans dérivés de pétrole tel que les magnifiques produits de Astuces nature.
  5. Évitez les tissus synthétiques et privilégiez les tissus respirants comme le coton et le lin.

Il n’existe pas de solution miracle, mais en combinant ces huit astuces avec un journal de bord détaillé, vous pourrez rapidement identifier les déclencheurs et les facteurs qui contribuent aux poussées d’eczéma et ainsi les prévenir ou les atténuer.

Sources

https://www.unlockfood.ca/fr/Articles/Allergies-et-intolerances-alimentaires/Quel-lien-y-a-t-il-entre-l%E2%80%99eczema-et-les-allergies.aspx

https://allergiesalimentairescanada.ca/les-allergies-alimentaires/allergies-alimentaires-101/intolerances-alimentaires-et-troubles-connexes/eczema/

https://eczemahelp.ca/fr/quest-ce-que-leczema/


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