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Préparer la rentrée scolaire en toute sécurité pour les enfants allergiques : 3 étapes clés

La rentrée scolaire est toujours un moment excitant !

C’est l’occasion de revoir nos amis, d’en faire de nouveaux, de rencontrer notre nouveau professeur, de découvrir notre nouvel local et de déballer nos fournitures scolaires. Cependant, pour les parents d’enfants souffrant d’allergies (et pour l’enfant lui-même), cela peut aussi apporter son lot de stress. Des questions se posent : Est-ce que le professeur comprendra bien la réalité de l’allergie ? Sera-t-il suffisamment à l’affût pour détecter une réaction si elle se produit parmi les nombreux élèves de la classe ? Saura-t-il s’adapter pour les journées d’activités où de la nourriture est généralement servie ?

Il n’est pas toujours évident d’entrer en contact avec le professeur avant la rentrée. Alors, comment se préparer à la rentrée scolaire avec un enfant souffrant d’allergies ?

**Étape 1 – Préparer l’enfant :**

Étant moi-même allergique depuis la naissance, je confirme qu’un enfant allergique est conscient de sa condition lorsqu’il commence l’école. Il est donc important qu’il soit sensibilisé aux règles de sécurité de base qu’il doit respecter pour sa propre sécurité :

1. Ne pas prendre de nourriture qui ne vient pas de sa boîte à lunch.
2. Laver la surface de son espace repas avant de manger ou utiliser un napperon.
3. Se laver les mains avec de l’eau et du savon avant de manger.

Ces trois règles simples renforcent considérablement la sécurité de l’enfant en milieu scolaire.

**Étape 2 – Transmettre l’information nécessaire :**

Même si vous avez indiqué les allergies de votre enfant lors de son inscription, il est essentiel de déposer une lettre pour le professeur dans le sac de votre enfant (ou à un endroit visible). Cette lettre devrait expliquer les allergies de votre enfant et les mesures à prendre. Par exemple, informez le professeur des activités culinaires et demandez d’être averti pour fournir une alternative sécuritaire. Mentionnez également la présence d’Épipen et son emplacement.

Effectuez la même démarche pour le service de garde et la boîte à lunch de votre enfant. Si possible, envoyez également un courriel à l’école et au service de garde pour vous assurer que le plus grand nombre de personnes soit informé.

**Étape 3 – Rencontrer la direction :**

Rencontrez la direction de l’école pour vous assurer que tous les membres du personnel sont informés et que les protocoles appropriés sont en place. Cela garantira que le personnel a accès à l’Épipen en tout temps et sait comment réagir en cas de réaction allergique.

En suivant ces trois étapes simples, vous sécuriserez l’environnement de votre enfant allergique en milieu scolaire. Vous pourrez ainsi aborder la rentrée avec plus de sérénité. N’oubliez pas que les écoles sont de mieux en mieux préparées pour accueillir des enfants allergiques, et l’école est rarement le lieu d’une réaction grave, car les gens sont généralement sensibilisés à cette réalité.

Alors, détendez-vous et profitez de cette rentrée scolaire !

Écouter son instinct : L’histoire de Tommy et la quête de réponses pour les bébés souffrant d’intolérances

Je m’adresse à toi, oui, à toi.

À toi qui passes tes journées et tes nuits à tenir ton bébé dans tes bras, avec la difficulté de trouver le temps de prendre une douche, car dès que tu le déposes, il semble éprouver des douleurs incommensurables.

À toi, qui as consulté un médecin avec un bébé qui hurle, souffre et refuse de dormir, malgré tous les efforts pour le soulager.

À toi, jeune maman de moins de 25 ans, qui est constamment confrontée à des questions sur le caractère voulu de ta maternité et qui parfois est traitée de façon condescendante par les professionnels de la santé.

J’ai moi-même conçu Tommy à l’âge de 20 ans et j’ai accouché à 21 ans.

Dès sa naissance, Tommy pleurait sans relâche, sauf lorsqu’il était constamment porté dans une position particulière. Aujourd’hui, je comprends que c’étaient les reflux qui le faisaient souffrir autant. Cependant, à chaque fois que j’ai cherché de l’aide, on m’a dit que c’étaient des coliques ou que j’avais un “BABI”.

Sérieusement, qu’est-ce que cela signifie, “BABI” ? Qui peut vraiment définir un “Bébé Aux Besoins Intenses” ? C’est un terme vide de sens, n’est-ce pas ?

Et les coliques ? J’ai vraiment essayé d’y croire.

Mais il est bien connu que les coliques disparaissent à un moment donné, tandis que pour nous, elles semblaient sans fin. Des coliques à 12 mois ? Des régurgitations à 18 mois ?

Je savais au fond de moi que quelque chose ne tournait pas rond, mais je n’ai pas écouté mon instinct avant que Tommy ait 11 mois. C’est grâce à une amie dont la fille souffrait d’intolérances que j’ai découvert des groupes où j’ai enfin compris ce qui causait les maux de mon fils. Aucun professionnel de la santé ne m’avait jamais évoqué la possibilité d’allergies ou d’intolérances alimentaires. Et cela semblait encore moins lié à l’allaitement !

Au lieu de cela, tu sais ce que l’on me disait ?

“On te l’a déjà dit, si tu veux dormir, il ne fallait pas avoir d’enfant. Tu le couves trop, tu devrais le laisser pleurer pour qu’il apprenne à se calmer tout seul. Tu es probablement en dépression.” Et bien d’autres absurdités du même genre…

C’est lorsque j’ai finalement pris la décision de suivre mon intuition et de m’écouter, comme je le faisais déjà dans tous les autres aspects de ma vie, que nous avons commencé à voir des améliorations progressives. Deux ans d’essais et d’erreurs ont été nécessaires avant que notre fils devienne enfin stable. À l’âge de 3 ans, nous avons découvert que Tommy souffrait du syndrome chronique de SEIPA (Syndrome d’Entérocolite Induite par les Protéines Alimentaires).

J’aurais préféré souffrir à sa place plutôt que de le voir subir les jugements des professionnels de la santé que nous avons rencontrés et qui n’ont pas cru bon écouter l’instinct d’une jeune mère, sous-estimée et inexpérimentée, sur ce qui arrivait à son bébé.

Je considère que j’ai eu de la chance d’être une personne au caractère bien trempé, car c’est ce qui m’a permis de tenir bon face à ceux qui doutaient de nos efforts pour aider notre fils grâce à un changement d’alimentation. Cependant, je sais que ce n’est pas le cas pour tout le monde, et je tiens à te dire, à toi qui te sens peut-être plus vulnérable en ce moment :

TU AS RAISON !

Si tu as le moindre doute concernant la santé de ton bébé, tu as toujours raison.

Tu connais ton bébé mieux que quiconque, alors si tu ne te sens pas entendue ni respectée par le professionnel qui est en face de toi, tu as TOTALEMENT le droit de demander un second avis !

Crois en toi, car ton bébé t’a choisi pour une raison, et c’est la tienne d’écouter ton instinct. Maintenant, Tommy a 9 ans et, même s’il souffre toujours d’intolérances à différents niveaux, il se porte bien et, surtout, il n’éprouve plus de douleur.

«Peut contenir», «Peut contenir des traces»… Comment gérer cela quand on vit avec les allergies?

L’utilisation des mises en garde relatives aux allergènes alimentaires sur l’étiquette des aliments préemballés. La politique de Santé Canada visant à renforcer la protection des consommateurs atteints d’allergies alimentaires est basée sur les deux principes directeurs suivants :

  • éviter que les consommateurs sensibles consomment, par inadvertance, des allergènes alimentaires dont la présence n’est pas déclarée;
  • et permettre aux consommateurs allergiques de choisir parmi une variété d’aliments à la fois nutritifs et sans danger pour eux.

Une mise en garde concernant un allergène alimentaire consiste en une déclaration figurant sur l’étiquette d’un aliment préemballé signalant la possibilité d’une présence accidentelle d’un allergène dans l’aliment.

Les fabricants et les importateurs de produits alimentaires sont libres d’intégrer les mises en garde à l’étiquetage, car celles-ci ne comptent pas au nombre des exigences de base relatives aux ingrédients et à la valeur nutritive stipulés dans le Règlement sur les aliments et drogues (RAD) et dans d’autres lois pertinentes. Il n’existe ni exigence réglementaire ni interdiction à l’égard des mentions préventives sur l’étiquette des produits alimentaires.

Cependant, comme toutes les mentions sur les étiquettes, les mises en garde sont régies par l’article 5(1) de la Loi sur les aliments et drogues (LAD). Les mises en garde ont pour objectif :

  1. d’éveiller l’attention des consommateurs sur la présence possible d’un allergène dans un aliment et
  2. d’éviter la consommation des produits où figure une mise en garde par les personnes atteintes d’allergies alimentaires.

La politique de Santé Canada n’est pas normative en ce qui a trait au libellé des mises en garde.

Celle-ci se limite à exiger que de telles mises en garde soient exactes, claires et dénuées d’ambiguïtés. Leur utilisation ne doit pas avoir pour objectif d’éviter l’observation des bonnes pratiques de fabrication. Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) se sont engagés à revoir la politique en vigueur parce que l’utilisation des mises en garde relatives aux allergènes alimentaires sur l’étiquette des aliments préemballés a connu une augmentation substantielle depuis le milieu des années 1990.

Une variété de mises en garde sont utilisées, dont certaines ne procurent plus de renseignements significatifs sur la présence potentielle d’allergènes dans les aliments préemballés aux consommateurs atteints d’allergies alimentaires. Par conséquent, celles-ci les induisent en erreur quant aux possibilités de la présence d’allergènes de même que quant à leur teneur dans les aliments et aux risques qui y sont associés. Afin d’éclairer et d’appuyer l’élaboration de la politique, le Bureau d’innocuité des produits chimiques (BIPC) de la Direction des aliments s’est associé aux équipes de recherche de l’Université McGill, de l’Université McMaster et des Réseaux de centres d’excellence (AllerGen) ainsi qu’à des associations de consommateurs représentant les Canadiens atteints d’allergies et de sensibilités alimentaires afin d’évaluer les attitudes actuelles des consommateurs canadiens à l’égard de l’étiquetage préventif .

Des enquêtes de même type ont aussi été menées aux États-Unis et au Royaume-Uni où les circonstances générales entourant l’utilisation des mentions préventives sur les étiquettes sont semblables à celles que l’on observe au Canada. En plus de la recherche entreprise, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments ont tenu, en 2009 et 2010, des consultations en ligne et en personne à l’échelle du Canada afin d’obtenir la rétroaction d’un vaste éventail d’intervenants et de discuter avec eux des interventions proposées dans le but d’améliorer l’étiquetage préventif relatif aux allergènes alimentaires.

Ces activités de recherche et ces consultations publiques ont toutes confirmé qu’au Canada, les consommateurs allergiques sont d’avis que l’utilisation abusive de l’étiquetage préventif relatif aux allergènes alimentaires par l’industrie fait en sorte qu’ils courent des risques. Ils estiment aussi qu’en raison des nombreuses mises en garde utilisées, il est difficile d’interpréter le degré de risque qu’un produit alimentaire donné comporte pour eux.

Le résultat des consultations indique qu’une vaste majorité d’intervenants préfèrent le recours à une seule mise en garde à l’utilisation de divers libellés préventifs. Santé Canada est d’avis que dans la mesure où les mises en garde relatives aux allergènes sont utilisées correctement, elles demeurent utiles pour l’atténuation des réactions indésirables aux allergènes alimentaires prioritaires. L’étiquetage préventif ne devrait être utilisé que lorsque, malgré l’application de toutes les mesures raisonnables, la présence accidentelle d’allergènes dans les aliments est inévitable. On ne doit pas y avoir recours lorsqu’un allergène ou un ingrédient contenant un allergène y sont ajoutés délibérément. Qui plus est, l’utilisation d’une mise en garde en l’absence d’un risque réel de la présence d’un allergène dans un aliment va à l’encontre de l’objectif du Ministère, lequel consiste à permettre aux consommateurs allergiques d’accéder à une variété d’aliments nutritifs et sans danger pour eux.

La mention peut contenir, est-ce une obligation légale ?

Non. L’inscription des « traces » ne relève pas d’une obligation légale.

Chaque industriel appose la mention sur la base du volontariat, à l’inverse de la présence dans la composition. Si les allergènes ne sont pas clairement notifiés dans la liste des ingrédients, cela signifie que le produit n’en contient pas. Mais les rappels de produits, de plus en plus fréquents, nous obligent à rechercher au-delà de la lecture selon l’aliment et les allergènes à proscrire. En effet, à tout moment les agroalimentaires peuvent modifier leurs recettes en intégrant de nouveaux ingrédients. C’est pourquoi, il est un recommandé de lire systématique les compositions de vos achats, même s’il s’agit d’aliments habituellement consommés. Les allergènes inscrits dans la mention des « traces » ne font « normalement » pas partie de la composition du produit.

Cela indique simplement qu’il a été fabriqué dans un atelier qui les utilise pour d’autres fabrications de produits. Les industriels sont soumis à des règles d’hygiènes très strictes. C’est pourquoi les cuves et réservoirs sont nettoyés entre chaque fabrication. Mais la présence fortuite d’un allergène n’est pas impossible d’où la mention parapluie des traces, l’industriel se prémunit de tout risque.

Diverses inscriptions qui signifient la même chose : À pu être en contact avec d’autres ou des (Fabriqués dans un) ateliers qui manipule ou utilise des Contient des traces de… Contiens des X, et autres allergènes Éventuellement des traces de…. Éventuellement des X, et autres allergènes Existe des traces de… Peut contenir des traces de… Peut contenir X, et autres allergènes Présence (éventuelle) de X, et autres allergènes Présence de traces de… Traces éventuelles de… Traces possibles de… Attention, les traces ne reposent sur aucun texte réglementaire. Lorsque la notification des « traces » n’est pas clairement écrite, il est possible que les allergènes se retrouvent en très faible quantité, voire même en nanoparticule dans le produit.

Alors faut-il qu’il soit expressément écrit « traces » pour pouvoir consommer le produit ?

Si certains industriels affirment que l’indication des « traces » ne relève que d’une simple information, d’autres recommandent vivement aux personnes allergiques de ne pas les consommer. Prenons l’exemple des fruits à coque : lorsqu’un produit stipule qu’il peut contenir des fruits à coque, en clair, c’est la roulette parce que la législation en regroupe 9 soit : Amande, Noisette, Noix, Noix du Brésil, Noix de cajou, Noix de Macadamia, Noix de Pécan, Noix du Queensland, Pistache. Afin de réduire les coûts, certains industriels utilisent des matières premières d’origines étrangères. Du fait d’une provenance et d’une législation incertaine, les industriels ne peuvent garantir que leurs produits n’aient pas été en contact avec les allergènes des ateliers de fabrication étrangers. C’est pourquoi certaines marques se couvrent derrière ces multiples mentions de « traces ».

Les personnes qui ont des allergies alimentaires ne doivent pas prendre à la légère les mises en garde concernant la présence possible de certains allergènes dans les produits vendus au Canada. Par contre, une étude menée par une équipe de l’Université Laval révèle que la grande majorité des produits dont l’emballage porte un avertissement quant à la présence possible de lait ou d’œufs ne contient pas ces allergènes. «Ces avertissements réduisent l’offre alimentaire dont peuvent profiter les personnes qui ont des allergies au lait ou aux œufs», signale la première auteure de l’étude, Emilie Manny.

La doctorante fait partie de l’équipe de la Plateforme d’analyse des risques et d’excellence en réglementation des aliments qui a testé près de 2000 échantillons d’aliments dont l’emballage portait la mention «Peut contenir du lait» ou «Peut contenir des œufs». Ces aliments, tous vendus au Canada, appartenaient à neuf groupes de produits alimentaires, entre autres les mélanges à gâteau ou à biscuits, les produits de boulangerie et de pâtisserie, les bonbons, les céréales et barres tendres, les pâtes, les craquelins, le chocolat et les produits chocolatés.

Les résultats des analyses, qui viennent de paraître dans la revue Food Additives & Contaminants: Part A, ont confirmé la présence de lait dans 257 des 1 125 échantillons testés (23%). Aucun des 111 échantillons de bonbons et aucun des quatre échantillons de pâtes ne contenait de protéines laitières. À l’autre extrémité du spectre, 85% des échantillons de chocolat contenaient des protéines laitières. Ce taux atteint même 93% pour les 36 produits de chocolat noir. «Certaines entreprises peuvent utiliser les mêmes équipements pour le chocolat au lait et le chocolat noir, signale Emilie Manny. Si un système de tuyauterie est utilisé, il est difficile de nettoyer les tuyaux dans lesquels est pompé le chocolat fondu et un nettoyage humide peut entraîner des risques de contamination bactériologique.»

Du côté des œufs, 57 des 840 échantillons testés (7%) se sont révélés positifs. Les céréales et barres tendres, les bonbons, les mélanges à gâteau et à biscuits, le chocolat et les craquelins se situent tous sous la barre du 5%. Les analyses ont aussi révélé que le libellé figurant sur l’emballage, par exemple «Peut contenir du lait», «Peut contenir des ingrédients laitiers» ou «Peut contenir des traces de lait», n’a pas de lien avec la concentration d’allergènes dans le produit. Le même constat vaut pour les œufs. « Nous croyons être en mesure de proposer des valeurs seuils d’allergènes […] qui permettraient aux industries de réduire l’usage de ces mises en garde lorsqu’elles ne sont pas nécessaires. » — Emilie Manny

Au Canada, aucun règlement n’oblige les industries à mentionner la présence possible d’allergènes dans leurs produits. «Elles le font sur une base volontaire, à partir d’une analyse de risque de leurs procédés de production», souligne Emilie Manny. Par contre, considérant que ces allergènes ne sont pas présents dans 77% des produits qui portent une mise en garde pour le lait et dans 93% des produits qui font une mise en garde pour les œufs, la doctorante et les cosignataires de l’étude estiment que ces avertissements sont surutilisés par l’industrie. Évidemment, personne ne blâmera les entreprises de pécher par excès de prudence afin d’assurer la protection des consommateurs.

Par contre, l’offre alimentaire à la disposition des personnes allergiques rétrécit d’autant. «Nous croyons être en mesure de proposer des valeurs seuils d’allergènes, comme celles qui existent pour la qualité bactériologique des aliments par exemple, qui permettraient aux industries de réduire l’usage de ces mises en garde lorsqu’elles ne sont pas nécessaires, avance Emilie Manny. Une partie de mon doctorat porte sur cette question et je crois que nous serons en mesure de bien conseiller l’industrie.»

On a souvent l’impression qu’on ne peut rien manger quand on arrive dans le monde des allergies. Rien de plus normal, on vient de détruire toutes nos habitudes et en plus, on doit tenter de ce démêler dans tous les ingrédients. Les mentions «peut contenir» et «peut contenir des traces» font peur et nous limitent énormément dans les produits auxquels nous avons accès. Comme mentionné plus tôt cette semaine, plusieurs produits contiennent ses mentions, mais relativement peu (selon les allergènes et catégories) sont réellement contaminés.

Alors, quoi faire?

On ne peut pas juste ne pas en prendre compte, car dans plusieurs cas les risques étaient très élevés (plus de 90% dans certaines catégories) alors que faire? Personnellement, je te recommande de contacter les fabricants directement afin de connaitre leur processus de fabrication et de comprendre le pourquoi derrière la mention. Esuite, il te sera possible de calculer le degré de danger réel. Par exemple, un chocolat ayant la mention peut contenir des traces de noix et d’arachides. Est-ce parce que les noix et arachides sont sur la même chaine de production ou seulement dans la même usine? Le risque n’étant clairement pas le même selon la situation. Tu pourras ensuite juger par toi-même si le produit est dangereux pour toi ou ton bébé en fonction du degré de l’allergie.

Sources :

https://nouvelles.ulaval.ca/recherche/lavertissement-peut-contenir-du-lait-ou-des-ufs-surutilise-par-lindustrie-fdbde74529eb598b95a6e985d8e9e018

https://www.association-isallergies51.com/traces-peut-contenir-contient/

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/etiquetage-aliments/etiquetage-allergenes/utilisation-mises-garde-relatives-allergenes-alimentaires-etiquette-aliments-preemballes.html

Pourquoi un régime à 100% est essentiel en cas d’allergie au lait de vache : les risques des «traces»

Il est courant d’entendre des mamans dire : “J’ai éliminé le lait, la crème, le beurre, le yogourt, et tout ça, mais je ne vérifie pas nécessairement tous les ingrédients partout…”

Certaines le font par choix, lorsqu’elles voient que leur bébé ne se sent pas bien et qu’elles commencent à se renseigner sur leur régime alimentaire. D’autres le font sur les conseils de leur professionnel de la santé. C’est à ce moment que cela devient problématique. La littérature scientifique a depuis longtemps souligné l’importance d’un régime totalement exempt…

Permet-moi de t’expliquer pourquoi le conseil de ne supprimer que le lait pur est inadéquat, même s’il provient d’un professionnel de la santé.

Revenons aux bases, veux-tu bien ?

Lorsque tu consommes un aliment, ses composants se retrouvent dans ton lait jusqu’à ce qu’ils soient éliminés de ton organisme. Tout au long de leur passage dans ton tube digestif, diverses bactéries et enzymes les décomposent. Cette digestion signifie que les composants de l’aliment se retrouvent dans ton sang, et puisque ton lait est produit à partir de ton sang, ces composants se retrouvent dans ton lait.

Bien sûr, la réalité est plus complexe que cette simplification, mais j’essaie de rendre les choses claires. En moyenne, un adulte met de 1 à 7 jours pour éliminer un aliment de son système, en fonction de la vitesse de son transit. Pour illustrer, prenons une durée de 5 jours, qui est une moyenne raisonnable. Ainsi, si tu ingères un aliment une fois, ton bébé y sera exposé à chaque tétée pendant 5 jours. Si ton bébé tète environ toutes les 3 heures, cela représente 8 tétées par jour, soit 40 expositions en tout.

Comprends-tu maintenant pourquoi il est crucial de suivre un régime à 100% ?

Une “trace” pour toi n’est pas qu’une “trace” pour ton bébé. Même si tu décomposes les protéines par ta propre digestion, si ton bébé est sensible au lait, tu devras éliminer complètement le lait de ton alimentation pendant au moins 6 mois. C’est le temps nécessaire pour que le corps “oublie” sa réaction à l’exposition précédente (encore une fois, je simplifie). Tenter de réintroduire ces aliments trop rapidement ou trop fréquemment maintient la réaction allergique.

Attention !

L’allergie aux protéines du lait de vache (PLV) est souvent accompagnée d’une allergie à la protéine bovine (PB) ainsi qu’à l’allergie au soja. Il te revient de décider si tu les élimines un par un ou tous en même temps, en envisageant de les réintroduire un par un lorsque ton bébé se porte mieux.

Le microbiote intestinal : un acteur clé pour la santé physique et mentale

L’importance du microbiote intestinal est largement documentée dans diverses études comme un facteur de causalité ou d’aggravation des maladies chroniques et complexes, en particulier aux extrémités de la vie. Cela se manifeste notamment chez les tout-petits où les allergies et l’autisme semblent en pleine épidémie, de même que chez nos aînés où les cas de Parkinson et d’Alzheimer sont en augmentation.

Mais quel est le lien entre nos intestins et notre cerveau ? Il est multiple !

Tout d’abord, il convient de noter que l’intestin abrite plus de 200 millions de neurones, soit 2 000 fois plus que le cerveau. Le système nerveux entérique, qui réside dans notre abdomen, communique étroitement avec le système nerveux central, situé dans notre cerveau. Cette communication entre notre cerveau et notre intestin est bidirectionnelle et s’effectue principalement par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome (sur lequel nous n’avons aucun contrôle).

En fait, 80 % des cellules nerveuses de notre corps transmettent des informations de notre intestin à notre cerveau.

De plus, 95 % de la sérotonine, également connue sous le nom d’hormone du bonheur, est produite dans l’intestin. Ce phénomène est similaire pour d’autres substances telles que la dopamine, qui joue un rôle clé dans la motivation, l’oxyde nitrique, un puissant vasodilatateur, et la norépinéphrine, qui est liée au stress.

Un troisième acteur intervient dans la communication entre le cerveau et l’intestin, mis en lumière par des recherches récentes : le microbiote !

Le microbiote participe activement à cette interaction entre le cerveau et les intestins et peut perturber cette communication, entraînant divers problèmes de santé.

Le microbiote intestinal, qui regroupe l’ensemble des micro-organismes colonisant le tube digestif, de la bouche à l’anus, est constitué de plus de 10 000 milliards de micro-organismes, soit dix fois plus que le nombre de cellules dans notre corps. La variété d’espèces et de souches est impressionnante, et de nouvelles découvertes sont faites chaque semaine sur les rôles spécifiques de ces micro-organismes.

Pendant la gestation, l’intestin du fœtus reste stérile.

Lors d’un accouchement par voie basse, le bébé acquiert le microbiote vaginal de sa mère. En revanche, en cas de césarienne, le microbiote du nouveau-né provient de l’environnement aseptisé de la salle d’opération, ce qui entraîne une faible diversité bactérienne. Certains experts suggèrent de recueillir les sécrétions vaginales de la mère après l’accouchement afin de transférer certaines bactéries bénéfiques au bébé, réduisant ainsi le risque d’allergies et d’asthme. L’allaitement maternel est également la meilleure source de bactéries bénéfiques pour le développement du microbiote de l’enfant.

De plus, l’allaitement apporte une grande quantité de bifidobactéries, qui sont présentes presque exclusivement dans le lait maternel et favorisent la digestion. En ce qui concerne la diversification alimentaire, celle-ci influe également sur le microbiote. Une introduction trop rapide d’aliments riches en sucre ou transformés peut perturber l’équilibre du microbiote de l’enfant. Le choix d’aliments sains, de préférence biologiques pour minimiser l’exposition aux pesticides, est essentiel.

Le microbiote intestinal se développe progressivement au fil des années pour atteindre un poids d’environ 2 kilogrammes.

De plus en plus de spécialistes considèrent le microbiote comme un organe à part entière, au même titre que le cœur, les poumons ou le cerveau. En plus de son rôle dans la digestion, le microbiote joue un rôle dans les fonctions métaboliques, immunitaires et même neurologiques.

Pendant longtemps, le rôle des bactéries intestinales dans la santé globale des individus, tant sur le plan physique que psychologique, a été sous-estimé. La science accorde désormais une grande importance au microbiote intestinal, qui participe à de nombreuses fonctions, notamment la digestion, la production de vitamines B et K, d’antioxydants, etc. Il protège également la muqueuse intestinale contre les agents pathogènes, éduque le système immunitaire et influence le système nerveux.

Il est donc essentiel de comprendre ce qui peut perturber cet équilibre délicat entre le cerveau et l’intestin.

On ne peut prédire comment une dysbiose affectera un individu. Le terme “dysbiose” désigne toute perturbation de la variété et du nombre de bactéries dans le tube digestif. Ce phénomène peut être causé par des habitudes de vie peu favorables tel qu’une faible quantité d’exercise, une utilisation excessive d’antibiotiques et d’inhibiteurs de la pompe à protons (comme le Prevacid ou l’Inexium), le mode d’accouchement, le niveau d’hygiène, la génétique, une alimentation riche en sucre ou faibles en fibres, etc. Les conséquences de la dysbiose varient considérablement d’un individu à l’autre : augmentation des maladies inflammatoires, augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) et difficulté à perdre du poids, augmentation des maladies auto-immunes, des allergies, des problèmes intestinaux, du stress, des troubles émotionnels ou mentaux tels que la dépression et l’anxiété.

Peu de parents souhaitent avoir un enfant allergique, et pourtant, de plus en plus de gens vivent cette réalité, qui ne montre aucun signe de ralentissement.

Les troubles tels que le TDA/H, la dyspraxie, la dyslexie, les troubles du comportement ou de l’apprentissage, l’asthme, les allergies, l’eczéma, le TSA, etc., prennent des proportions importantes, démontrant que la génétique n’est pas le seul facteur en jeu. Dans de nombreux cas, un enfant peut souffrir de plusieurs troubles en même temps. Par exemple, un enfant allergique peut également présenter de l’asthme, de l’eczéma, des problèmes de coordination (dyspraxie) et des difficultés d’apprentissage. Malgré ces coexistences, il peut sembler qu’aucun lien ne les relie.

Le système digestif de l’enfant joue un rôle fondamental dans son développement cognitif. Par conséquent, la première étape pour améliorer la situation est de rétablir la santé digestive. Le psychiatre français Philippe Pinel (1745-1828) a affirmé dès 1807 que “le siège de la folie se trouve communément au niveau de l’estomac et des intestins.” Il est donc surprenant que, en 2020, l’idée que l’alimentation n’a pas d’impact sur la santé mentale perdure.

L’alimentation est le principal facteur influençant notre microbiote intestinal.

En 2020, de nombreuses personnes optent pour des aliments transformés, faciles à préparer, mais malheureusement riches en sucres et en glucides transformés, ce qui favorise la prolifération de bactéries indésirables, de vers et de parasites.

Sans tomber dans la paranoïa, comment pouvons-nous prendre soin de notre microbiote et de celui de notre famille ?

  1. Adoptez une alimentation riche en fruits et légumes, pauvre en produits céréaliers, sans gluten, caséine, soja, maïs et sucres raffinés.
    • Progression étape par étape : notez de nouvelles recettes “saines”, terminez les aliments courants avant de les remplacer par des versions plus saines, informez-vous au fur et à mesure pour réduire les erreurs et les frustrations.
    • Acceptez les erreurs et soyez ouverts à l’apprentissage.
  2. Introduisez des aliments probiotiques et des suppléments si nécessaire.
    • Vous pouvez essayer une recette de jus de légumes fermentés, idéale pour les enfants. En ce qui concerne les suppléments, il est recommandé de consulter un naturopathe et de réaliser des tests sanguins et capillaires pour déterminer les besoins spécifiques de votre enfant.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à consulter votre nutritionniste qui pourra vous informer selon votre situation spécifique.

Comprendre et gérer l’eczéma : causes, symptômes et conseils pour le soulagement

Saviez-vous que le terme “eczéma” trouve son origine dans le mot grec signifiant “bouillir”?

Cette étymologie reflète de manière appropriée les sensations désagréables éprouvées lors des poussées d’eczéma. Les causes de cette affection cutanée sont multiples, mais il est indéniable que l’eczéma, l’asthme et les allergies sont étroitement liés, formant ce que l’on appelle communément le trio de l’atopie. La localisation de l’eczéma varie en fonction de l’âge. Chez les nourrissons, il peut affecter les joues et le torse, puis se développer dans les plis cutanés (genoux, cou, coudes, etc.) chez les enfants, pour finalement apparaître sur les mains, le visage et le cuir chevelu à l’âge adulte.

L’eczéma est une affection paradoxale, car bien que considérée généralement bénigne et associée à des inconforts, nous savons désormais qu’elle prédispose de manière significative aux allergies respiratoires, telles que les allergies au pollen, aux animaux, aux acariens, et bien d’autres.

De plus, l’eczéma peut entraîner des surinfections cutanées, nécessitant souvent des traitements antibiotiques, lesquels peuvent affaiblir davantage la flore cutanée et accroître les risques d’allergies. Le traitement le plus couramment recommandé pour l’eczéma est l’application de cortisone, mais il est important de noter que son utilisation à long terme peut amincir la peau, notamment dans les zones où elle est déjà fine, telles que le visage, les aisselles et les plis cutanés, rendant son usage à long terme plus risqué.

Les causes de l’eczéma sont complexes et variées, car de nombreux facteurs entrent en jeu, notamment l’alimentation, l’hydratation, les produits corporels, la toxicité de l’environnement, la génétique et le stress. Il est difficile d’identifier LA cause, car elle varie d’une personne à l’autre. Certains trouveront la solution dans une thérapie avec un psychologue, tandis que d’autres opteront pour un changement alimentaire et une détoxification de leur environnement de vie. En fin de compte, il s’agit souvent d’une combinaison de facteurs spécifiques à chaque individu.

L’eczéma augmente le risque d’allergies alimentaires, car lorsque la peau est irritée et que des plaies sont créées suite aux démangeaisons, un allergène alimentaire, tel que les arachides, peut pénétrer plus facilement dans l’organisme, provoquant ainsi une réaction du système immunitaire. Ainsi, atténuer les symptômes de l’eczéma peut contribuer à prévenir les allergies alimentaires, car une peau en bonne santé agit comme une barrière naturelle contre la pénétration d’allergènes alimentaires.

Mais en premier lieu, que se cache-t-il derrière le terme “eczéma”?

L’eczéma peut provoquer des démangeaisons intenses. Lors d’une poussée, la zone touchée est généralement rouge et enflée, et de petites cloques (de la taille d’une tête de crayon) peuvent apparaître, suintant parfois un liquide clair avant de former des croûtes. En fin de poussée, la zone affectée peut laisser une décoloration blanche qui disparaît généralement au fil des mois.

Il existe de nombreuses méthodes pour soulager les symptômes de l’eczéma, notamment l’utilisation d’hydrolats de plantes, d’huiles essentielles, de crèmes, et bien d’autres. Pour des informations plus détaillées sur les huiles essentielles, je vous recommande de consulter Tania Bergeron de Pur-T. Cependant, voici plusieurs conseils pour vous aider à soulager l’eczéma de votre enfant, voire même le vôtre :

  1. Évitez au maximum l’utilisation de cortisone, et si elle est inévitable, n’appliquez pas immédiatement une crème hydratante grasse par-dessus. Il est préférable d’appliquer la cortisone d’abord, puis d’hydrater la peau une heure plus tard.
  2. Un simple massage à l’huile végétale (telle que l’huile d’olive, de coco ou d’avocat), même sans huiles essentielles, peut considérablement améliorer la situation. L’huile hydrate la peau, et le massage favorise la circulation sanguine. Il est efficace pour soulager l’eczéma causé par le stress ou le mal-être. En effet, le bien-être psychologique d’un enfant se reflète souvent sur sa peau. Les conflits familiaux peuvent parfois déclencher des poussées d’eczéma chez les enfants.
  3. Lorsque les plaques sont rouges, enflées, suintantes et irritantes, cela indique que la flore cutanée est perturbée. Cela peut se produire en cas d’allergie, mais aussi en cas de sur-hygiène. La peau a sa propre flore et est en constante interaction avec l’environnement extérieur. Elle est conçue pour se protéger des agressions extérieures. Il est essentiel de laisser la peau gérer certains aspects par elle-même.Voici quelques conseils pour une hygiène respectueuse de la flore naturelle de la peau de votre enfant :

Routine de soins en été :

  • Prenez un bain à une température de 37-38°C maximum avec 2 cuillères à soupe à 1/4 de tasse de bicarbonate de soude.
  • Utilisez un savon doux, naturel et biologique un jour sur deux ou trois.
  • Hydratez la peau 2 à 3 fois par jour.
  • Prenez une douche après la piscine ou le spa.

Routine de soins en hiver :

  • Prenez un bain tous les deux jours à une température de 37-38°C maximum, avec du bicarbonate de soude (2 cuillères à soupe à 1/4 de tasse).
  • Utilisez un savon une fois par semaine, deux fois maximum.
  • Hydratez la peau 3 fois par jour.

Pour nettoyer sans donner de bain, utilisez une débarbouillette douce avec 1 litre d’eau tiède, 1 cuillère à café de bicarbonate de soude et 1 cuillère à café d’huile. Tamponnez doucement sans frotter.

  1. Les bains de lait maternel sont excellents, car ils hydratent la peau et favorisent la flore cutanée naturelle. Attention de ne pas prendre du lait contaminé avec un allergèen ce qui augmenterait les plaques plutôt que les réduires.
  2. Si votre enfant ne réagit pas à l’avoine, ajoutez des flocons d’avoine au bain. Mettez 1/2 tasse de flocons d’avoine rapide ou de flocons d’avoine entiers légèrement mixés dans un linge que vous fermez avec un élastique. Mettez ce linge dans le bain 15 minutes avant d’y placer votre bébé.
  3. Gardez les ongles courts pour éviter les blessures de la peau lors des démangeaisons.
  4. Évitez les produits chimiques et parfumés pour les vêtements et le corps, et privilégiez des options naturelles et biologiques, sans dérivés de pétrole tel que les magnifiques produits de Astuces nature.
  5. Évitez les tissus synthétiques et privilégiez les tissus respirants comme le coton et le lin.

Il n’existe pas de solution miracle, mais en combinant ces huit astuces avec un journal de bord détaillé, vous pourrez rapidement identifier les déclencheurs et les facteurs qui contribuent aux poussées d’eczéma et ainsi les prévenir ou les atténuer.

Sources

https://www.unlockfood.ca/fr/Articles/Allergies-et-intolerances-alimentaires/Quel-lien-y-a-t-il-entre-l%E2%80%99eczema-et-les-allergies.aspx

https://allergiesalimentairescanada.ca/les-allergies-alimentaires/allergies-alimentaires-101/intolerances-alimentaires-et-troubles-connexes/eczema/

https://eczemahelp.ca/fr/quest-ce-que-leczema/

Caché, pas caché… tel est la question ? Et si on trouvait juste un certain équilibre dans tout ça ;)

Les légumes…

Souvent la bête noire des jeunes enfants et rapidement un vrai casse-tête pour maman. Nous savons tous à quel point ils sont importants dans l’alimentation, surtout pour un enfant en pleine croissance mais apparemment, eux, ils en ont rien à battre de bien grandir XD ! 80% des mamans que je connais doivent se battre pour une seule bouché de légumes par repas, principalement entre 2,5 et 5 ans… C’est long ! Et c’est surtout très dangereux pour les carences et les rigidités alimentaires (qui elles, peuvent persister de NOMBREUSES années et que aucuns suppléments ne pourra aider)

Je ne suis pas de celle qui prône le camouflage en temps normal, car il faut savoir que l’enfant peut refuser un aliment 15 à 20 fois avant de vouloir y goûter.

Ensuite, il doit se familiariser avec la saveur de cet aliment ce qui peut prendre, là aussi, 10 à 15 fois. Il est donc important de proposer des légumes aux enfants à chaque repas  afin que celui-ci accepte, un jour, de manger des légumes. Au départ, bien des enfants n’acceptent même pas de garder l’aliment dans l’assiette et le mettront sur la table. Il est alors important de faire comprendre à l’enfant que l’on accepte qu’il ne le mange pas mais qu’il soit accepter de le laisser sur le côté de son assiette.  On encourage toujours l’enfant à manger l’aliment SANS FORCER ! Et surtout, point intéressant que plusieurs oubli : MONTREZ L’EXEMPLE ! C’est le trucs le plus con du monde mais si ton flot te voit jamais manger des légumes, c’est sur que, en partant, tes chances de réussir à lui en faire manger diminues.

On ne force pas oui… Par contre, il est primordial que l’enfant consomme des légumes alors comment on fait?

Je suis pour la combinaison du camouflage et de la présentation non camouflée 😉 .

Je m’explique ! 

J’ADOOOOORE cacher des légumes dans les desserts! C’est mon dada ( en quelque sort XD ) depuis que Tommy à environ 15 mois, moment où il est devenu très rigide au niveau des aliments. Nous avions passer par un trouble des texture qui commençait à s’estomper depuis les 1 an de Tommy mais voila que je devais commencer à me battre pour qu’il accepte les légumes qu’il avait toujours manger avant. Même les patates ne fonctionnaient plus donc je me suis tournée vers le sucré pour qu’il mange quand même quelques légumes. Courge, courgette, avocat, betterave, carotte, kale… Au moins, j’arrivais à lui faire manger un peu de légumes, pour mon cœur de maman c’était mieux que rien !

Maintenant, un peu de théorie 😉

Entre 2 et 5 ans, c’est la période où l’enfant développera les habitudes alimentaires qui le suivront pour la vie. Il est primordial de les aider à développer de saines habitudes en leur présentant des aliments sains et variés. Il faut également savoir qu’il est important de respecter leur appétit. Les enfants savent de façon innée reconnaître leurs signes de satiété, ils savent donc très bien quand ils ont faim ou quand ils sont rassasiés.

Même s’ils sont petits, les enfants ont besoin de beaucoup d’énergie pour passer à travers leur journée. Je te met au défi de suivre ton flot durant 24h ! De courir quand il cour, sauter quand il saute, ramper quand il rampe. Je te confirme que tu en a pour 3 jours a te remettre XD . Il faut leur suggérer au moins 3 repas et 2 à 3 collations par jour afin qu’il consomme suffisamment de nourriture pour combler leur besoin. Leur estomac étant petit, ils mangeront ce dont ils ont besoin en respectant leur appétit plutôt que de devoir se gaver au repas, ce qui peut causer des troubles de la digestion ou encore des troubles au niveau de la gestion de la glycémie, ou encore de manquer de nutriments, ce qui peut causer des carences.

Afin que  les repas se passent le mieux possible, voici quelques suggestions :

  1. Manger en famille dans une ambiance détendue, sans écran ou jouet afin d’éviter les distractions. Vous pouvez mettre de la musique douce en arrière-plan, mais il faut que l’enfant puisse facilement détecter les signes de satiété. Je sais que la télé est hyper pratique pour distraire l’enfant de ce qu’on lui propose (j’en aies 3 quand même 😛 fait longtemps que j’ai compris qu’en avant d’une tv, le cerveau est pas toute là .. ) mais cela ne l’aidera pas à dénouer ses blocages sur les aliments. Il  doit être conscient de ce qu’il mange et en avant d’un écran, c’est à peine s’il se rappel leur nom !
  2. Manger lentement et discuter de sujets agréables, le repas n’est pas l’occasion de régler les conflits. Si l’enfant ne parle pas, on peut jouer. Avec ma garderie, nous adorions jouer durant les repas. Tout le monde avait des ustensiles de différentes couleurs (vive ikéa 😛 ) alors je demandais : « La cuillère de Tommy est quel couleur?» ou encore « qui mange dans une assiette jaune?». C’est simple mais efficace 😉 . Même chose avec les parti du corps. «Il est où le nez, etc?» tant qu’on parle pas de pied en général y’a pas de dégât XD. L’important est que l’ambiance soit agréable <3
  3. Si l’enfant réclame une deuxième assiette, attendre que tout le monde ait presque terminé avant de resservir. Le signal de satiété prend environ 20 minutes à se rendre jusqu’au cerveau. Un enfant qui mangera trop rapidement pourrait alors trop manger. Le fait de le faire patienter lui fera comprendre qu’il a peut être manger trop rapidement. Pour faire patiente quelques minutes après le repas, j’adore les napperons coloriables ! Les enfants peuvent dessiner leur napperon jusqu’à ce que j’ai terminé et que je les resserves s’il le désire toujours.
  4. Le dessert, ainsi que la nourriture en général, ne doit jamais être une récompense. Sinon, l’enfant pourrait associer la nourriture aux récompenses ou conséquences, et ainsi, développer des troubles alimentaires tels que la boulimie ou l’anorexie. L’alimentation est un besoin pas un privilège (dû moins, nous avons la chance de vivre dans un société dans laquelle la nourriture est généralement facile d’accès). Je sais que le chantage aux suçons est facile, j’en ai moi-même abusée XD. Mais je te confirme que c’est pas grâce à ça que j’ai arrêté de me battre avec Tommy pour qu’il mange ses légumes!
  5. il est important de donner l’exemple. Vous ne pouvez pas demander à votre enfant de manger des légumes si vous n’en mangez pas vous-même. Point barre. Rien d’autre à dire XD 
  6. Proposer de nouveaux aliments régulièrement, mais accompagnés d’aliments familiers et ne mettez pas de pression. Il associera alors cet aliment à un sentiment négatif et il sera encore plus dur de le faire accepter. Si après 20 minutes l’enfant n’a toujours rien mangé, retirer simplement son assiette en restant neutre. Même s’ils sautent un repas, si cela reste occasionnel, cela ne nuira pas à son développement. Comme nos mères nous ont toutes dit : « un enfant, ça se laisse pas mourir de faim » !
  7. Nous avons tendance (moi autant que toi) à jouer avec les émotions ou le sentiment de culpabilité des enfants lorsque ceux-ci ne veulent pas manger ce qu’il y a dans leur assiette « Encore quelques bouchées. », « Bravo, tu as tout mangé. », « Si tu es gentil, tu auras des biscuits! » et « Termine tes légumes, si tu veux aller jouer! ». Ceci peut changer la relation de l’enfant avec la nourriture. Le fait qu’un enfant ne termine pas son assiette ne devrait EN AUCUNS CAS être une raison de conséquence et si un dessert à été promis et que l’enfant à manger une portion raisonnable de son assiette, il devrait y avoir accès. Si celui-ci est santé, il n’y a aucune raison de le priver, le dessert devrait être un complément du repas et non un amont de sucre et autres cochonneries.

Quelques trucs pour faciliter les choses : 

Les trempettes sont souvent très appréciées! Les enfants auront tout d’abord tendance à simplement lécher la trempette et c’est normal. Mais dites-vous que c’est la première étape. Il doit quand même mettre le légume dans sa bouche pour savourer sa trempette. Il se familiarise donc tranquillement. Encouragez-le à goûter en croquant le légume. Mangez-en avec lui afin de montrer l’exemple. La guacamole est une trempette nutritive et elle permet de passer l’avocat. Les humus permettent de passer pleins de légumes car il y a des recettes par centaines sur le web (vive Google et Pinterest)

La «finger food» est toujours très populaire auprès des tout petits.

Aussitôt que cela est possible, laisses le manger avec les mains afin qu’il se familiarise avec les textures qui, bien souvent, cause plus de problèmes que la saveur des aliments à proprement parler. C’est salissant mais les bébé faisant de la DME dès le début de leur alimentation ont tendance à avoir beaucoup moins de trouble au niveau des textures et des légumes en générale (mais cela revient souvent vers 2 ans même pour eux -_- ).

Varier les présentations! Présentes les légumes sous différentes formes : julienne, cube, râpé, salade, soupe, purée, cuit, cru, mi- cuit. Comme ça, tu trouveras peut-être une façon que poulet préfère. Ce n’est pas parce que toi tu préfères les carottes crues qu’il en sera de même pour ton coco. 😉 Certains enfants adorent les aliments fermentés ou marinés, alors tentes le coup! Tu seras peut-être surprise <3 

 

Mais ça sort de où pis ça fait quoi les maudites allergies? IGG ? IGE ? On va arrêter de parler chinois ;)

On en parle partout, de plus en plus d’enfants en sont atteint et ce n’est pas sur le point de diminuer, les allergies. Mais pourquoi on en entendait à peu près pas parler il y a 15 ans et que maintenant c’est partout? Qu’est ce que les allergies et que provoquent-elles dans le corps de nos tout-petit?

Commençons donc par le commencement : qu’est-ce qu’un allergie?

Une allergie est la réaction du corps à un allergène. Ce dit allergène peut être absolument N’IMPORTE QUOI (et quand je dit n’importe quoi, c’est n’importe quoi! Il y a des cas répertoriés d’allergie à l’eau, au soleil, au sel ou même au nickel donc…) !

Mais pourquoi? Pourquoi le corps a-t’-il une tel réaction?

Les spécialistes ne s’entendent pas sur la source exacte des allergies mais de plus en plus d’études nous révèle que :

  • Les allergies ont un côté héréditaire et la je ne veux pas dire que si tu es allergique au fruits de mer ton enfant aura la même allergie. Mais plutôt que si toi tu as des allergies (et les allergies saisonnière compte la dedans 😉 ), ton enfant à 50% de chance d’avoir des allergies et si papa et maman ont des allergies tout les deux, l’enfant à 80% de chance d’en avoir, peu importent lesquelles et combien
  • Les allergies sont liées au microbiote intestinal, souvent aussi la flore intestinal. Le microbiote est quelque chose de particulièrement puissant et les chercheurs commencent à se rendent compte d’à quel point. Chose sur, une microbiote déséquilibré amène à des troubles beaucoup plus grave tel que le SCI, la maladie de Crohn, la porosité intestinale, l’augmentation des chances de développer des allergies (car oui, on peut développer des allergies à n’importe quel moment de notre vie)… Une chose est donc certaine, en prenant soin de votre microbiote intestinal avec une alimentation saine, tu diminue tes chances de développer des allergies et potentiellement faire diminuer voir peut-être même disparaître certaines d’entre elle. Il y a donc une très bonne parti des allergies qui sont directement liés à notre alimentation ultra transformée des 40 dernières années (c’est donc pour ça qu’on en entendait très peu parler il y a 15 ou 20 ans et que maintenant, c’est partout) !
  • Les allergies et les hormones ne font pas bon ménages. En effet il est particulièrement fréquent de voir apparaître de nouvelles allergies lors des changement hormonaux. C’est pourquoi les tests d’allergies sont peu fiable avant 6 ans (hormones très instable avant cet âge) et ce pourquoi beaucoup de femmes vivent avec l’apparition d’allergies suite à une grossesse. Même chose à la puberté, la ménopause ou l’andropause.

Ensuite, quels sont les symptômes qui nous laisse croire qu’il s’agit d’une allergie?

Et bien il faut tout d’abord comprendre qu’il y a 4 types d’allergies :

  • les allergies de type I sont également appelées allergies immédiate. Elles sont médiées par IgE (soit les immunoglobuline E – un type d’anticorps spécifique aux réactions allergiques). Les allergies de type I sont celles qui sont testées chez l’allergologue. L’anaphylaxie, l’urticaire de contact et le syndrome de l’allergie orale figurent dans la catégorie des allergies médiées par les IgE. Les symptômes d’une allergie immédiate apparaissent dans les minutes ou les heures qui suivent l’exposition à l’allergène. La réaction peut être sévère mais ne causera pas systématiquement un choc anaphylactique non plus. Les réactions peuvent aussi affecter plusieurs systèmes tel que respiratoire, digestif, circulatoire, cutané, etc. Pour cette raison, l’administration d’épinéphrine est souvent nécessaire en cas de réaction grave. NOTE IMPORTANT : en cas de doute sur la gravité de la réaction, administrer l’épipen et se rendre IMMÉDIATEMENT à l’hôpital! Il est beaucoup plus dangereux de ne pas donner l’Épipen en cas de doute que de donner «pour rien».
  • Les allergies de type II sont des réaction dites cytotoxique. Elle démarre 4 à 6 heures après le contact avec l’allergène. Elle se produisent quand les IgG (immunoglobuline G) circulant dans le corps entre en interaction avec une cellule contenant l’antigène allergènes
  • Les allergies de type III sont des allergies semi-retardées impliquant un complexe-immun, c’est-à-dire un complexe antigène-anticorps, et fait également intervenir les leucocyte (globule blanc). Ce type de réactions est généralement lié à des trouble tel que le SEIPA (syndrome d’entérocolites induites par les protéines alimentaires), des vascularites ou des pneumopathies.
  • Les allergies de type IV sont les plus difficiles à détecter. Ce sont les allergies dites retardées que l’on appellent aussi les «intolérances». Je met intolérance entre parenthèse car nous ferons la distinction juste après ;). Les allergies dites retardées sont médiées par les  Lymphocyte_T, non Cytotoxique agissant comme des intermédiaires dans la réponse immunitaire. Le dégagement de Lymphocytes T crée alors une activation et une prolifération des macrophages (un type de globule blanc dont le rôle est de détruire les éléments perturbateurs). Les allergies de type 4 peuvent provoquer une myriade de symptômes en tous genre et les réactions peuvent apparaître suite à plusieurs ingestions ce qui rend leur détection particulièrement difficile, surtout qu’aucun test n’existe pour la détection des allergènes à l’exception du bon vieux essai-erreur. (voir image pour un visuel de tous les symptômes possibles).

L’intolérance quant-à-elle, est dû à un déficit enzymatique. Par exemple, l’intolérance au lactose est dû à un manque de lactase, l’enzyme responsable de la digestion de ce sucre (car le lactose est le sucre du lait). Même principe pour les intolérance au fructose, saccharose, etc.

Donc, les allergies sont provoquées par un dérèglement
du système immunitaire et digestif.

Ce n’est donc pas juste un caprice et oui, une petite bouchée de l’allergène peut des réactions très désagréable, même plusieurs heures voir jours, après l’ingestion. Donc ce n’est pas parce que tu n’es pas là au moment de la réaction qu’elle n’existe pas et maintenant que tu sais ce qu’est une allergie, il sera beaucoup plus aisé de comprendre la prochaine fois qu’un de tes proches te parlera d’allergies 😉 !

Le test du bicarbonate – savoir si le reflux vient d’un manque ou d’un surplus d’acidité

C’est un test fort simple que j’explique dans un live fait sur la page Facebook mais il est toujours difficile de donner ce genre d’information en live. Je ne comprends même pas pourquoi j’ai mis autant de temps à le faire mais voici donc, en article, comment procéder au test du bicarbonate!

Pourquoi devrais-je faire ce test?

Si tu as un bébé qui régurgite du lait longtemps après les boires, qui boit TOUT LE TEMPS mais jamais plus de 2 voir 3 onces, que bébé semble souffrir de «coliques» et se tortille énormément, à le ventre gonflé et dur… Il se peut fort bien que tout cela soit tout simplement dû à un manque d’acidité ! Eh oui ! Et pourtant il se peut fort bien que le doc t’ai parler d’IPP ou de médicaments pour diminuer l’acidité et moi je te parle du contraire… POURQUOI ?

Je sais pas car bien franchement, il me semble que c’est juste de la logique (moi qui n’est pourtant pas docteur mais qui lit énormément sur tout ce qui attrait au système digestif).

Revenons au fonctionnement de la digestion.

Normalement, quand bébé prends le sein, il n’y aura que quelques goûtes de lait afin de le stimuler et que lui, stimule la monté de lait. Durant la minutes où bébé tète sans boire, il y aura une hyper salivation.

Salive = acide + enzymes digestives (n’oublions pas que la digestion commence dans la bouche grâce à la mastication et la salive)

Ce surplus de salive acidifie l’estomac afin qu’il soit suffisamment acide à l’arrivée du lait, qui lui, est basique !

L’acide gastrique fractionne les protéines, lipides, etc. Au bout de 45 minutes, la vidange gastrique passe le lait dans le duodénum. Donc si le lait n’est pas suffisamment fractionné pour la vidange, le signal est lancé d’envoyer plus d’acide dans l’estomac, bébé demandera à boire à nouveau pour soulager la douleur dû au taux d’acidité supérieur. Et c’est une roue qui tourne…

Plus de lait, plus de lait qui stagne, plus d’acidité, plus de reflux, plus de lait….

C’est une spirale infernale que plusieurs mamans doivent malheureusement vivre jusqu’à l’œsophagite où la enfin, on va les écouter un peu… Mais bien souvent pour leur prescrire un médoc sans même prendre la peine de tenter un nouveau lait qui pourtant à lui seul, peut faire toute la différence !

Il existe un petit truc de grand-mère, qui coûte rien et qui n’est pas invasif, dangereux ou quoi que ce soit XD. Il suffit simplement de faire une eau de coliques, mais plus concentré!

On utilise la chimie pour répondre à notre question 😉

Tout le monde le sait :
acide + bicarbonate = bulles

Donc on prend :
100 ml d’eau bouilli + 2,5 ml (1/2c. thé) de bicarbonate de soude

On mélange bien et on donne 5 ml de la solution à bébé, le plus ajeun possible (donc un moment d’éveil pas trop loin d’un boire où bébé est idéalement de bonne humeur). Si bébé rote dans les 5 minutes suivant l’ingestion, c’est que son estomac est suffisamment acide.

Par contre, s’il ne rote pas ou que le rôt vient vraiment plus tard, cela peut indiquer que bébé manque d’acide!

On s’entend que ce test reste un test de grand-mère mais généralement, il est assez clair et permet de savoir quoi mettre en place pour soulager bébé.

Si bébé rote, qu’est que je fais ensuite?

Si bébé rote et qu’il souffre de reflux, crampes et tralala, la traditionnelle eau de colique (100 ml d’eau pour 1,25 ml de bicarbonate ) donner 3 à 5 fois par jours aide généralement (voir avec md, nd ou pharmacien pour la posologie selon votre enfant).

Plusieurs tisanes peuvent aussi être utilisées tel que gingembre, guimauve, réglisse, citron et bien d’autres (voir avec un nd ou un herboriste).

Et si bébé ne rote pas ?

Les mamans qualifient souvent se traitement de barbare XD Mais il est efficace et naturel <3

Sauf les boires de la nuit, on donne, quelques minutes avant chaque boire, une goutte de vinaigre de cidre afin d’acidifier l’estomac ! Tu peux la donner pure, mais de je conseil de la dilué dans un peu d’eau ou même de jus de pomme maison histoire que bébé grimace moins et que tu te sentes moins coupable de lui donner ça 😛 .

Le vinaigre acidifie l’estomac suffisamment afin que celui-ci puisse bien faire son travail et ainsi, que le reste du passage dans le système digestif soit lui aussi plus doux.

Et comme il s’agit tout simplement d’un aliment, il n’y à aucun danger alors même si tu l’essai et que ça fait rien, c’est juste pas plus grave 😉 On tente autre chose, tout simplement <3

Et si tu as un modèle comme mes 2 derniers et que les pommes ne passe pas, le vinaigre de noix de coco est un excellente option 🙂

Allergie. Intolérance. IgE. IgG. Comprendre le langage des allergies, première étape pour s’y retrouver ;)

Allergie? Intolérance? Médiée ou non par IgE? Et les IgG dans tout ça? On entend tellement de chose de nos jours! Et quand on commence à parler de nourriture, tout le monde peut avoir raison ou tort. Pas de zone grise! Le trouble c’est que personne n’a 100% raison n’y 100% tort car comme chaque personne est unique, chacune à SA solution.

Quand on entre dans le milieu des allergies alimentaires, le manque de connaissances et les préjugés sont malheureusement nombreux.

Quand on parle d’intolérance au gluten ou de maladie cœliaque, ce n’est pas trop long qu’on se fait «revirer» de bord avec un : «on sait ben, c’est rien qu’une mode» ou encore  «mais voyons! Tu vas avoir des carences!» comme si l’alimentation sans gluten était Satan et que sans gluten notre vie était fini.

Mais comment se démêler quand on reçoit de tout bord et tout côté des informations contradictoires? 

Quand c’est rendu que même des grands blogs culinaires disent qu’une recette est sans lactose alors qu’elle contient du beurre, je me dis qu’on part de loin! Je comprends facilement pourquoi les gens se sentent perdus et n’arrivent plus à distinguer le vrai du faux.

Donc commençons par le commencement.

Une allergie se caractérise par une réponse anormale du système immunitaire à un allergène (aliment, poils d’animaux, pollen, etc). Une allergie, c’est ton système (ou celui de bébé) qui capote pour rien comme toi qui monte un meuble Ikéa! 😛

Lors de la première exposition à l’allergène, le système immunitaire n’a pas aimé ça alors, lors de l’exposition suivante, il déclanche le système d’alarme et les immunoglobulines entre au combat ce qui déclanche la réaction. Le type d’immunoglobuline qui entre en fonction dictera s’il s’agit d’une allergie immédiate (médié par IgE, soit immunoglobuline E) ou retardée (pouvant être médié par IgM ou IgG). 

Les allergies immédiates sont celles que l’on test chez l’allergologue 😉 . Les allergies retardées sont ce que l’on appelle communément des «intolérances» . Les vraies intolérances sont dû à des déficits enzymatique comme l’intolérance au lactose dû au manque de lactase.

Les symptômes

Les symptômes d'intolérances (allergies retardées)
Par mieux vivre avec les allergies

Ils sont variés, subtiles et peuvent tous être associés à autre chose ! Dents, virus, phase de développement, allergies aux animaux (trop souvent oublié d’ailleurs), sécheresse de l’hiver…

Alors, comment on fait?

Le journal est le seul et unique outil 100% fiable pour la détection des allergies retardées. Il faut le remplir et être assidu même si JE SAIS que ça fait chier ! 

J’ai crée ce modèle car il est cute et beaucoup plus facile à analyser qu’une feuille lignée ! Le but étant également d’avoir une vue d’ensemble de la journée de bébé dans toute les sphères, pas seulement au niveau des selles par exemple.

Il est essentiel de comprendre que plus il y aura d’informations dans ton journal, plus tu pourras avoir une vision D’ENSEMBLE de la situation! Tout ce à quoi maman ou bébé sont exposés doit être noté (médicaments, suppléments homéopathiques ou vitaminiques, huiles essentielles, crème hydratante, etc)!

Et si c’était des coliques…

Si tu me connais et me suis depuis peu, il se peut que tu ne sois pas au courant de mon opinion sur les fameuses «coliques». Voyons la définition des coliques juste pour rire :

Crises de pleurs récurrentes et régulières chez bébé au moins 3 heures par jour, 3 jours par semaine, pendant plus d’une semaine. Survenant généralement aux mêmes moments de la journée, le plus souvent en fin d’après-midi ou en soirée.
* naître et grandir

Symptômes de «coliques»

  • Serrer les poings et devient rouge;
  • Raidir les jambes et les muscles du ventre;
  • À le ventre dur et des gaz pendant la crise;
  • Arquer le dos vers l’arrière

On s’entend que tout ça veut simplement dire que bébé à des crampes et fort probablement du reflux… 

Les coliques ont été inventées pour sortir les mères inquiètent des bureaux des pédiatres blasés

Il faut aussi savoir que le reflux est normal avant 12 mois, ce qui n’est pas normal c’est la douleur. Le clapet termine sa maturation entre 6 et 12 mois donc tous les bébés font du reflux. Ce qui n’est pas normal, c’est la douleur associé à celui-ci, donc dans ce cas là, c’est qu’il y a un irritant. On a parler de la vitamines D plus tôt, mais si tu enlèves ça et que bébé à toujours mal… ça vient du lait, si c’est tout ce qu’il prend. En donnant des pilules, on camoufle le bobo mais on le règle pas ! (prochain article sur le reflux <3 )

La médication peut être nécessaire pour une période courte, histoire de soulager bébé le temps de mettre en place ce qu’il faut. Mais la médication n’est pas sans risque et tu dois savoir qu’aucun médicament en ce moment n’a prouvé son innocuité avant 12 mois et plusieurs c’est 18 voir 36 mois ! De plus, les médicaments de type IPP comme prévacide et nexium nuisent à l’absorption du calcium, si important pour la croissance de ton coco ! 

Les allergies, qu’elles soient immédiates ou retardées ne doivent pas être prises à la légère car c’est un cercle vicieux qui mène souvent à autre chose, souvent plus grave. Les allergies qui ne sont pas prises au sérieux occasionnent : 

  • Le développement de carence alimentaire;
  • L’augmentation du nombre et de l’intensité des allergies;
  • De l’asthme;
  • Une perte de l’ouïe dû à des otites répétées;
  • Un débalancement de la flore intestinale;
  • Une porosité intestinale;
  • Des maladies auto-immunes (crohn, diabète, sclérose en plaque, etc);
  • Des troubles métaboliques.

Alors si ton médecin ne prend pas cela au sérieux, il est tout à fait dans ton droit de consulter un autre professionnel ou de prendre ton courage à deux mains et de mettre en place le régime d’éviction auquel tu crois !

Si tu as besoin de soutient, joins toi à notre magnifique communauté <3

À bientôt

-xxx-
Jessica

Par où commencer? Le step by step du début de régime d’éviction !

C’est genre LA question qui revient CONTINUELLEMENT, alors j’ai décidée d’écrire un article afin de démystifier tout ça 😛 !

Step 1

En arriver au point où tu comprends que c’est la solution

Il se peut que tu arrives à ce stade lors des 3 semaines de bébé ou rendu à ses 6 mois. Personnellement, je ne suis pas là pour te convaincre de faire ou non un régime. Je crois dur comme fer que le régime d’éviction est LA solution pour 95% des bébés! Donc si tu n’es pas convaincu, je te laisse lire les publications sur les différents groupes ou même faire des essai de pcn ou de médication de ton côté. Je ne te jugerai JAMAIS pour cela car je sais très bien que tout ce que tu fais, tu le fais pour le bien-être et la santé de ton bébé.

Mon travail à moi, c’est de t’informer !

Le médecin et le pharmacien t’ont-ils expliqué les danger de la médication qu’ils t’ont dit de donner à bébé? T’ont-ils expliqué ce que provoquent les allergies dans le corps de ton coco? T’ont-ils expliqué comment bébé réagit aux aliments que tu consommes?

Bien souvent, je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi je me fais un devoir de partager mes connaissances acquises depuis maintenant 8 ans dans l’univers des allergies via les articles sur ce site ou encore via les publications sur la page et les communautés Facebook !

Une fois que tu te seras convaincu que le régime est la solution pour toi et ton trésor, on passe au next step!

STEP 2

Prépare toi

Le premier régime à mettre en place est le régime sans PLV (protéine de lait de vache), PB (protéine bovine) et soya. Et oui, LES 3 ! Tu peux essayer de les enlever un par un mais généralement, tout ce que ça fait, c’est étirer le moment où bébé va être bien et, par le fait même, augmenter tes chances d’abandons. En faisant les 3 d’un coup, tu as plus de chance que bébé soit stable rapidement, quite à réintroduire ensuite.

Donc, planifis toi un bon 3 semaines de régime sans PLV, PB et soya !

  • Fais toi un menu complet avec les recettes, la liste des trucs à acheter et où les trouver
  • Imprime les listes d’ingrédients à éviter;
  • Prépare toi des plats d’avance au congélateur afin de pouvoir souffler un peu les jours où tu seras trop fatigué;
  • Va lire les publication sur les groupes, pose tes questions, informe-toi au max.

Bref, prends quelques jours, même une bonne semaine afin de te faire des bases en béton armé ! Tu seras ensuite beaucoup plus solide dans ton début de régime.

Step 3

Commencer le régime mais aussi le journal !

Je sais que c’est plate, compliqué et, disons le, plutôt chiant de remplir un journal mais je t’en parlerais pas à tout bout de champ si ce n’étais pas absolument nécessaire. J’en ai rempli en maudit moi aussi et c’est pas plus plaisant même après 8 ans XD. Cela reste toutefois la seule et unique méthode 100% fiable pour la détection des allergies retardées (si ce terme est du chinois, lire cette article ici 😉 ).

Tu dois TOUT noter, et quand je dis tout c’est ABSOLUMENT TOUT. Le moment où tu crème bébé, où il prend son bain, les suppléments que tu prends ou que tu donnes à bébé, ce que tu bois, ce que tu manges, le sommeil de bébé, ton niveau de stress. Tout est important car l’allaitement est un lien complexe entre maman et bébé et sans une vision globale de la situation, il est impossible de prendre la situation dans son ensemble. Un enfant n’est pas que des selles ou encore l’eczéma, qui peuvent provenir d’autres choses que de l’alimentation, mais comment le savoir si on note que les selles et ce que l’on mange?

C’est pour cela que je me suis créé un journal de bord, que je trouvais plus facile et rapide a remplir, et qui me permettait surtout d’avoir rapidement une vision d’ensemble de la situation. Ainsi, cela permet d’analyser plus vite (comme j’en avais 3 à regarder ici -_- ). Je sais qu’il aide aussi plusieurs mamans à détecter hyper rapidement les aliments qui causent des réactions à leur bébé !

Step 4

Si ce n’est toujours pas parfait ….

Après 3 semaines de régime bébé ne va pas mieux ou ce n’est toujours pas parfait? La prochaine étape est généralement le retrait des œufs. Une analyse de journal peut être fait mai c’est souvent difficile à cette étape car on a pas tout à fait un mois de journal (ce qui est l’idéal pour une analyse), mais il se peut qu’un autre aliment ressorte aussi. Évidemment, on coupe l’aliment qui ressort dans ce cas, mais dans le cas ou rien ne ressort, les œufs sont comme le 4e mousquetaires.

On repasse donc à l’étape 2 mais cette fois pour le nouvel aliment ! Et encore là, si tu prends quelques jours pour te préparer, y’a pas de stress! Tu feras beaucoup moins d’erreur en prenant le temps de te préparer que si tu commences le régime d’un coup en sachant pas où tu t’enlignes.

Erreur = retour à 0 !

Ce n’est pas souhaitable ni pour toi, ni pour bébé, mais ça arrive ! On fait donc un 3 semaines de régime sans PLV, PB, soya et X (œuf ou autre aliment ressorti à l’analyse).

Step 5

L’analyse

Tu en es à 6 même 7 semaines de régime. Il se peut que bébé soit parfait. Si ce n’est pas le cas, c’est l’analyse du journal qui nous orientera vers les prochains aliments à retirer. Il y a effectivement des allergènes plus fréquents que je t’invite à surveiller dans ton journal dès le début :

  1. Le gluten (plus particulièrement le blé, l’orge et l’avoine);
  2. Le maïs;
  3. Le riz;
  4. Les légumineuses (arachides incluses);
  5. Bananes et avocat (qui vont souvent ensemble, fouille moi pourquoi XD );
  6. Les solanacée (La pomme de terre, la tomate, l’aubergine, le piment, le poivron, le paprika, les baies de goji, le tabac, le poivre de cayenne, le gombos, les bleuets, les airelles);

Il reste que les allergies retardées, c’est du cas par cas et il est excessivement rare qu’un bébé réagissent à tout ce qui est mentionné plus-haut! Il te faut simplement être vigilante et comprendre que bébé peut réagir à ABSOLUMENT N’IMPORTE QUOI ! Si tu as besoin de soutient dans ton début de régime, le groupe ; Mieux vivre et allaiter avec les allergies, est spécifiquement pour les mamans allaitantes / souhaitant le devenir / l’ayant été avec régime. Sinon, notre groupe ; Groupe de soutient mieux vivre avec les allergies, est toujours aussi merveilleux et rempli d’amour <3

Le sommeil de bébé. Rêves ou réalité ? #realtalk

«Ben voyons, couche le dans son lit et il fera ses nuits au bout de 3 jours. Juste à le laisser pleurer, il va comprendre… »

J’ai vu passer des phrases comme celles-ci tellement souvent sur certains groupes de mamans que j’ai juste quitté avant d’écrire des choses que j’aurais amèrement regrettées. Un bébé de 6 mois ne comprends rien d’autre que le fait que personne ne répond à ses besoins quand il hurle durant 2h ! Et en partant :

IL N’Y A RIEN D’ANORMAL À SE QU’UN BÉBÉ NE «FASSE PAS SES NUITS » À 6 MOIS !!!

Là, on va se parler de fait scientifique histoire de démystifier le vrai du faux par rapport aux fameux «faire ses nuits» veux-tu?

Le sommeil des bébés et des adultes sont très différents alors on va comparer histoire de bien saisir les différences.

Commençons par notre sommeil d’adulte à nous.

Un adulte normal dors entre 7 et 9h, soit le nécessaire pour être en forme et se sentir reposé au réveil et avoir de l’énergie toute la journée. Quelques exceptions sont ce que l’on appel des petits ou grands dormeurs qui ont respectivement besoin de 6 ou 10h de sommeil.

Toutefois, dormir moins de 6h par jours, plusieurs jours d’affilés (#momlife XD ) fait cumuler une dette de sommeil et ainsi, affecte la vie quotidienne. Le manque de sommeil peut avoir de graves conséquences tel que : surpoids, diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, troubles gastro-intestinaux (SCI), infections virales, dépression, maux de tête, baisse de motivation, difficultés d’apprentissage (TDA), problèmes professionnels, sans oublier la somnolence au volant.

En matière de quantité et d’horaires de sommeil, les besoins sont différents. On peut même voir avec la génétique les « gros » des « petits » dormeurs et les « lève-tôt » des « couche-tard ». Il est donc important de respecter son propre rythme de sommeil pour éviter de créer une dette de sommeil.

Plusieurs mauvaises habitudes sont à bannir car elles entraînent des troubles du sommeil comme des insomnies : avoir une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, mauvaise alimentation, etc), lumières trop vive dans la chambre, utilisation tardive d’écrans tel que les tv, portable, cellulaire, etc., pratique tardive d’un sport d’action (adrénaline), prise de certains médicaments…

Parlons bébé maintenant!

Le sommeil de bébé est très instable avant 2 ans et atteins sa maturation vers 3 ans. Le besoin de sommeil des enfants de 0 à 2 ans est très différent d’un enfant à l’autre, mais les conditions de sommeil restent les mêmes. Dès la naissance, il est important de respecter une bonne hygiène de sommeil.

De la naissance et 3 mois, un bébé a besoin d’environ 14 h à 17 h de sommeil par jour. À partir d’1 mois, le bébé commence à différencier le jour et la nuit. Le rythme éveille/sommeil est gouverné par une horloge biologique située dans le cerveau (donc c’est le système neurologique qui entre en action dans la gestion du sommeil de bébé 😉 ).

Un bébé entre 4 et 11 mois doit dormir entre 12 h et 15 h par jour (moyenne) et pour les bébés entre 4 et 8 mois, l’instauration des 3 siestes est généralement faite : une première en fin AM, une deuxième en début et une dernière en fin PM. A partir de 9 mois, la sieste de fin d’après-midi disparaît. Le bébé est de plus en plus éveillé dans la journée et son sommeil nocturne d’une durée de 10 h environ est moins fractionné mais il y aura quand même des éveils pour du réconfort et peut être aussi 1 ou 2 boire (surtout pour les bébés allaités).

A partir de 6 mois, l’organisation du rythme veille/sommeil sur 24 h se consolide et le rythme jour/nuit ainsi que physiologiques (température corporelle, hormones du sommeil, fréquences cardiaques et respiratoires…) se synchronisent. C’est à se moment ci qu’il est primordial d’avoir une routine de dodo si ce n’est déjà fait ! La routine aidera le dégagement de mélatonine dans les heures précédent l’endormissement et aidera bébé à mieux s’endormir.

Entre 1 et 2 ans, le nombre d’heures de sommeil recommandées décroît pour atteindre en moyenne 11 h à 14 h. À partir de 18 mois, le sommeil de jour diminue de plus en plus. La sieste du matin disparaît entre 14 et 20 mois. La durée de sommeil nocturne est de 10 h en moyenne mais il est important de noter que chaque enfant ayant des besoins différents, il est donc indispensable d’être attentif au sommeil de votre coco pour respecter son propre rythme.

A partir de 2 ans, la durée du cycle de sommeil s’allonge pour atteindre 90 à 120 min à l’âge de 3 ans soit la durée des cycles d’un adulte. Entre 1 et 3 ans, les éveils nocturnes sont encore présents, environ 4 à 5 fois par nuit. Durant cette période, tu auras souvent à des difficultés à coucher ton coco et des éveils bruyants la nuit dût au début des terreurs nocturnes et des cauchemars. Il est donc nécessaire d’instaurer de bonnes conditions de sommeil (lecture d’histoire, moment de dialogue dans le calme, horaire régulier du coucher…) afin que l’endormissement et la nuit se passent paisiblement. Évitez les siestes trop tard dans la journée car elles peuvent nuire au sommeil nocturne.

Coco bénéficiera d’un sommeil réparateur s’il lui permet d’être en forme dans la journée et de bonne humeur. Autre avantage d’un bon sommeil, il sera plus attentif, concentré et aura plus de facilités pour l’apprentissage. Il est donc important de suivre au mieux les temps de sommeil pour ces tranches d’âge :

  • Pour les 0 à 3 mois: entre 14 h à 17 h
  • Pour les 4 à 11 mois: entre 12 h à 15 h
  • Pour les 1 à 2 ans : entre 11 et 14 h
  • Pour les 3 à 5 ans : entre 10 et 13 h
  • Pour les 6 à 12 ans : entre 9 et 11 h

Si ton enfant ne dort pas assez (moins de 7 heures pour les 6 – 12 ans et moins de 8 heures pour les 3 – 5 ans), il s’expose à une dette de de sommeil qui sur le long terme sera néfaste pour sa santé. Il est important de savoir qu’un enfant qui se couche tard ne peut compenser par une grasse matinée le lendemain car le sommeil du matin n’est pas aussi récupérateur que le sommeil de nuit.

Vers l’âge de 5 ans, le sommeil de l’enfant comporte, comme l’adulte, soit 6 à 7 cycles de sommeil, qui durent environ 90 minutes chacun. Coco s’endort en sommeil lent léger puis profond. C’est durant le sommeil lent profond, que l’hormone de croissance nécessaire au développement est produite. C’est également pendant le sommeil lent profond que le système immunitaire est stimulé. Le sommeil lent profond contribue à la récupération physique et mentale, alors que le sommeil paradoxal favorise le développement du cerveau et la consolidation des apprentissages.

Une dette de sommeil chez l’enfant à de lourdes conséquences :

  • Manque d’attention (TDA)
  • Des troubles du comportement (TDAH, Trouble de l’opposition, etc)
  • Une diminution des performances de la mémoire et d’apprentissage
  • Une augmentation du risque d’accident
  • Des risques de souffrir de dépression
  • Un risque accru d’obésité et de diabète
  • Une baisse des performances scolaires
  • Une perturbation du développement physique

Donc maintenant que l’on comprends mieux comment fonctionne le sommeil des petits, voyons quelques uns des mythes qui me font tilter juste un peu derrière mon écran :

1. «Donne y des céréales avant le dodo, y va te filer ça jusqu’à demain matin»

C’est faux. Comme mentionner plus haut c’est le système nerveux qui gère le sommeil pas le système digestif. En donnant à manger à bébé trop tard tu risque au contraire d’augmenter les inconforts digestifs de bébé et ainsi, moins dormir! Le tempérament de l’enfant, son degré de maturité et son environnement vont déterminer le moment auquel il fera ses nuits pas mal plus que l’alimentation. Il ne faut pas non plus oublier qu’il est fortement déconseillé de donner des céréales à un bébé âgé de moins de 4 mois puisque son système digestif n’est pas prêt à assimiler les protéines complexe qui compose les aliments solide. L’irritation causée par les aliments pourrait provoquer voir augmenter l’apparition d’allergies ou d’intolérances alimentaires. De plus, bébé risque davantage de développer du diabète et de l’obésité si l’introduction des aliments est amorcée en très bas âge.

2. « Arrête de le coucher en pm y va tomber de fatigue avant le souper»

Peut être mis ça se peut fort bien qu’il se réveil affamer 3h après et que tu sois pas capable de le recoucher avant minuit aussi. La sieste est importante pour les enfants qui ont de la difficulté à se coucher le soir car un coco épuisé sera surexcité, irritable et opposant. Maintenir une atmosphère agréable et paisible avant le coucher et une routine est la solution optimale. Quand la routine est bien établi et que coco dors beaucoup en journée, on peut tenter de raccourcir progressivement la sieste par tranche de 15 minutes en débutant par la sieste de fin pm, puis celle du matin et pour finir celle en pm. Généralement, les enfants manquants de stimulations au niveau intellectuel et motricité fine entre 3,5 et 5 ans n’aurons pas ou très peu besoin de sieste en pm. Ils peuvent toutefois reprendre les petites sieste lors de la rentrée à la maternelle.

3. «Brûle le bien comme il faut (lui faire faire de l’exercice intense pour mes lectrices Européennes 😉  ), y vas bien dormir»

Tout comme pour l’adulte, l’activité physique intense (Jouer à se courir après autour de l’îlot, au hockey dans le salon ou à la lutte dans le lit genre 😉 ) peut créer un dégagement d’adrénaline et donc stopper le dégagement de la mélatonine qui elle, favorise l’endormissement!

4. «Met le devant des bonhommes y va s’endormir»

Certains enfants s’endorment devant la TV mais pas tous et honnêtement, tu le sais très bien que c’est pas top! Donc, quand tu es pu capable ok, mais je te confirme que ici ça marche pour un mais pas pour les 2 autres donc tu es aussi bien de juste instaurer une bonne routine de sommeil pour tout le monde le plus vite possible.

5. « La fin de semaine, on le laisse dormir plus pour qu’il récupère »

C’est plate, mais c’est pas de même que ça fonctionne. Les dettes de sommeils sont très dures à combler et peuvent nuire au bon développement de ton coco donc son sommeil est aussi important que sont alimentation

Et il y en a tellement d’autres… (tu peux m’écrire celui que tu as entendu dernièrement en commentaire)

Un sommeil irrégulier ou réduit dans l’enfance, à des moments clés du développement pourrait avoir un impact important sur la santé tout au long de la vie, et particulièrement chez les filles.

Ayant nous mêmes des horaires atypique ici, je sais à quel point c’est plus facile à dire qu’à faire mais une bonne hygiène de sommeil est aussi important que l’alimentation ou l’hygiène corporel de bébé ! Retarder ou varier l’heure du coucher de tes coco va affecter le développement cognitif du cerveau particulièrement à l’âge de 3 ans. Alors, routine, constance, patience <3 Je sais que, bien des soirs, c’est plus facile à dire qu’à faire 😉

 

 

Source :

/www.sommeil.org

https://www.mamanpourlavie.com/sante/enfant/sommeil/8405-les-mythes-relatifs-au-sommeil-de-l-enfant.thtml

https://www.santelog.com/actualites/sommeil-de-lenfant-la-regularite-du-coucher-fait-la-plasticite-du-cerveau#lirelasuite

Allaitement. 10 mythes que je ne peux plus entendre!

Avec l’allaitement il y a malheureusement plusieurs mythes qui ont la vie dure. Ça en plus des opinions qui nous sont souvent partager sans qu’on les aies demandées… Y’a de quoi être mélangée! 

On va donc débrouiller les cartes entre les «j’ai vu passer ça» et «j’ai entendu dire que» 😉 

#1 J’ai de petits seins je n’aurai donc pas beaucoup de lait. 

RIEN DE PLUS FAUX 

La grosseur des seins n’a pas de lien avec la quantité de lait que tu fourniras! Le nombre de glande est le même (ou presque) peut importe la grosseur du bonnet. C’est la quantité de tissus adipeux et fibreux qui change. Ta production est stimulée par tes hormones et augmente avec la demande du bébé. C’est donc bébé qui régit la quantité de lait, pas la grosseur de tes seins! La capacité d’emmagasiner du lait peut différer, de sorte que certaines mamans peuvent avoir une plus grande ou plus petite capacité d’entreposage, ce qui peut amener un bébé à boire plus ou moins souvent qu’un autre.

#2 Mes seins sont mous ils sont donc vide (souvent évoquer pour signaler un manque de lait)

Aussi longtemps que bébé vide tes seins efficacement, ton corps continuera à produire du lait. Le fait que tes seins soient mous ne veux pas dire qu’ils sont vident. Même chose si tu ne sent pas les montés laiteuses. Il suffit simplement d’un gain de confort : ton corps à maintenant une meilleure «maîtrise» de la production mais il s’agit d’un principe d’offre et de demande. Tes seins augmentent ou diminuent la production pour répondre aux besoins de consommation de bébé. Plusieurs choses peuvent l’affecter tels le stress, la fatigue ou la dépression ce pourquoi il est important de te reposer et de prendre soin de toi. Une bonne hydratation est aussi primordiale.

#3 Tu dois consommer du lait pour produire du lait

Alors les mamans allergiques au lait ne pourraient allaitées? C’est un non-sens 😉 

Les produits laitiers sont absents en Asie (ou presque) pourtant les mères allaitent alors pourquoi, ici au Canada, les produits laitiers seraient-ils essentiels à la bonne conduite de l’allaitement ? À part question de lobbying, il n’y a aucune raison 😉 C’est comme si je te disais qu’une vache devait boire du lait pour faire du lait… Dit comme ça avoue que ça marche juste pas !

Et n’oublie pas que les mères dénutries d’Afrique arrivent a fournir suffisamment de lait ainsi qu’un lait de qualité à leur bébé alors il n’y à aucune raison que tu n’arrives pas à fournir un lait suffisamment nourrissant à bébé. Si tu as peur pour ta production, commence par faire un 48h off avec bébé : pas de téléphone, ordi, chum, autres enfants. Toi et bébé seulement (préférablement là, si c’est pas possible panique pas ;). Bains, dodos ensemble, peau à peau, NETFLIX AND CHILL !

Repose toi, tu es probablement épuisée et tu le sais même pas !

Laisse bébé boire à la demande et je suis sûr que après tes 2 jours à te reposer, tu n’auras plus d’inquiétude pour ta production 😉 Hydrate toi, mange bien, essai de faire un petit 30 minutes de marche ou (ce que je fait personnellement), 30 minutes de ménage INTENSE. Prends toi une pièce et nettoie là du sol au plafond, frotter la douche de haut en bas et nettoyer  tous les joints de céramiques ou encore faire les planchers sur 3 étages tu vois le genre! Fais ce qui te plait mais bouge. Tu vas te sentir beaucoup mieux dans ta peau 😉 Dors au moins 6 à 8 h par jours mais idéalement 7 à 9h surtout que je sais très bien que tu les dors pas d’affilées.

Si malgré tout tu es inquiète, tu peux consulter une conseillère en lactation (j’en connais plusieurs top avec les intos alors écris moi si tu as besoin je vais te référer selon ton secteur <3 ). Plusieurs produits son dispo en vente libre – ce sera le sujet d’un futur article!

#4 Un bébé allaité est un bébé bras 

Oui et non. Comme il doit être dans les bras pour être allaité, clairement il y sera minimalement pour boire. Puis probablement pour faire dodo et quand il aura besoin de réconfort… Au final, c’est pas vraiment différent d’un bébé pas allaité non ;). L’allaitement fréquent est normal, les recherches démontrent que les bébés peuvent se nourrir entre 4 à 13 fois par jour. Le truc est de se rappeler que bébé est préprogrammé pour manger quand il a faim pas quand nous voulons qu’il se nourrisse.

#5 L’allaitement quand bébé mange c’est du caprice, le lait n’est même plus assez bon pour bébé

Le lait maternel ne diminue pas en qualité au fil du temps, sa composition évolue pour continuer à répondre aux besoins de bébé qui se développe. Plusieurs systèmes sont en pleines maturation et pas seulement à 6 ou 12 mois. Le lait maternel continue d’aider le cerveau, le système digestif et immunitaire ainsi que bien d’autre fonction à se développer sur des bases solides diminuant ainsi les risques d’allergies, d’asthme, de maladies auto-immunes, en protégeant contre les infections et en nourrissant les bonnes bactéries de l’intestin. Les aliments complémentaires sont ajoutés à partir de 6 mois parce que le lait maternel ne satisfait plus entièrement les besoins nutritionnels/caloriques de bébé. Pas parce que sa qualité diminue.

#6 S’il ne fait pas ses nuits, c’est de la faute de l’allaitement.

Le sommeil des bébés est très différent de celui des adultes. Le sommeil paradoxal occupe 100% du temps de sommeil chez le fœtus de 6 mois, 50% de celui du nouveau-né et 25% de celui de l’enfant de 2 ans (20% chez l’adulte). Les cycles de sommeil sont plus courts ; il se réveille plus souvent et plus facilement. Dormir 4 heures d’affilée, c’est déjà faire sa nuit. Même si c’est de 20h à minuit. Alors ce n’est peut-être pas ta nuit, mais chaque bébé a son rythme et on se doit de le respecter. Bon nombre de bébés au biberon ne font pas nos nuits non plus (Tommy à dormi à 28 mois tout comme Luka, un allaité et un sur PCN donc 😉 ). Donner un biberon le soir, des céréales ou tout autre chose autre que le sein dans l’espoir que bébé dorme d’une traite, peut conduire à des gênes gastriques et au final empirer la situation. Sans compter le risque de sevrage. Les cycles du sommeil sont régit par le système neurologique, pas digestif 😉 !

Introduire un rituel et le cododo peuvent être des moyens de relativiser et d’être plus sereine et ainsi aider bébé mais aussi toi à te sentir mieux avec les nuits parfois difficiles qui viennent avec les premières années de bébé. Et sache qu’au niveau du sommeil, rien n’est acquis avant 3 ans donc un bébé peut facilement dormir de 0 a 6 mois et ne plus dormir ensuite ou ne pas dormir de 3 a 9 mois puis dormir ensuite des 12h ! Soit patiente <3

#7 Si le papa ne donne pas de biberon il ne créera pas de lien avec bébé.

SO WHAT? Comme si un père ne pouvais pas s’attacher à la chair de sa chair à cause d’une gogosse en plastique! On se serait pas rendu loin dans l’évolution si c’était ça XD 

Allaité ou au biberon papa pourra toujours passer des moments avec bébé. Une sieste, bien coucher sur la bedaine à papa histoire que maman prenne un bon bain tranquille… On se comptera pas de mensonges, pour les hommes (la majorité pas tous bien entendu), il commence à réellement tripper avec bébé quand il commence à se déplacer, à rire quand on joue avec lui, etc. Quand bébé est au stade de catiner, c’est nous qui trip souvent pas mal plus 😉 

#8 le lait maternelle est équivalent au préparation 

Je ne mettrais que cette image pour répondre 😛 

#9 Quand l’allaitement sera fini, tes seins ressembleront à des gants de toilette.

C’est la grossesse de manière générale qui peut détériorer l’apparence de la poitrine, absolument pas l’allaitement. Ça peut hélas toucher n’importe quelle maman donc que tu allaites ou non, il se peut que tu te ramasse à ne plus aimer ta poitrine alors tant qu’à ça, si tu veux allaité prive toi en pas pour les commentaires de marde (car on va ce le dire, ça, c’est un commentaire de marde XD ).

#10 Tu peux manger ce que tu veux, rien ne passe dans le lait (ma préféré! )

Ok, donc on peut prendre n’importe quoi alors : médicament, alcool…

Bon, alors en partant, si plusieurs choses sont contre-indiquées durant l’allaitement c’est déjà que ça passe dans le lait non ?

Alors poussons la chose un peu. La lait est produit à partir de ton sang. Et oui! Donc si un médicament, l’alcool ou un aliment passe dans ton sang, il y en aura dans ton lait. C’est aussi simple que cela.

Mais prime à bord, il est vrai que les aliments ne devrait pas passer dans le lait alors pourquoi certains enfants font des choc anaphylactique dès la première ingestion d’un aliment? On le sait, il faut une sensibilisation lors d’une première exposition avant de vivre une réaction alors si bébé n’en a jamais manger, comment a-t’-il pu être exposer et ainsi vivre un choc à la première ingestion direct? VIA ALLAITEMENT!

Ceci veux dire que les aliments peuvent passer dans le lait maternel. Ce qui explique ceci? La mauvaise qualité de la flore intestinal de la maman (toi, mais la grande majorité de la population des pays industrialisés en fait) fait que celle-ci ne fractionne pas suffisamment les protéines et qu’au lieu de passer dans le sang à l’état d’acides aminées, les aliments passent en protéines complexes ce qui occasionnent des réactions chez bébé qui ne devrait pas avoir à digérer des protéines complexes avant 6 mois!

 

 

 

Source :

https://www.mamanpourlavie.com/allaitement/avantages-et-bienfaits/15339-7-mythes-tenaces-sur-lallaitement.thtml

http://lesptitesmainsdabord.fr/2016/05/20160510-mythes-sur-lallaitement/

 

Mes 10 commandements en cuisine

Quand on passe sa vie en cuisine, on développe forcément des trucs afin de gagner du temps tous en préparant des plats délicieux et remplis de saveurs, et surtout, que le tout reste plaisant et ne devienne pas un fardeau! Je ne te dis pas que ça me fait plaisir tout le temps de passer 8h en cuisine, mais disons que le fait d’appliquer ces 10 conseils dans ma cuisine me facilite pas mal la vie. Alors, ne voulant pas être égoïste, voici Mes 10 commandements en cuisine 😉

1. Ramasse-toi!

Je ne sais pas si tu es comme je l’étais il y a 3 ans? Genre qu’une tornade met moins le bordel que toi dans une cuisine? Oui, j’te feel! Pis je te comprends de même pas vouloir commencer une recette quand tu sais que tu en as pour le double du temps à ramasser après! Mais sérieux, c’est con… c’est le pire conseil EVER en fait. C’est le plus basique du monde mais ramasse-toi au fur et à mesure! Tu as fini avec ta spatule, direct au lave-vaisselle! Tes muffins sont en train de cuire? Lave ton plat et ton comptoir! Comme ça, quand ça finit de cuire, la cuisine est ramassée et tu as juste à t’asseoir les fesses avec un thé, un café, un verre de vin ou juste un bon vieux verre d’eau et savourer le fruit de ton labeur 😉

2. Goûte, goûte et goûte encore

Simple, mais trop souvent négligé dans la cuisine familiale. Combien de fois tu t’es assise à table pour finalement te dire en mangeant que tu aurais du mettre plus de ci, moins de ça et peut être ajouter ceci? Il faut comprendre que si le goût ne convient pas avant la cuisson, il est rare qu’il soit mieux après. Il est donc primordial de goûter avant et durant la cuisson. Pour la viande, il suffit de cuire une petite portion. La saveur des sauces augmentera en intensité durant la cuisson. Même chose pour les soupes, les bouillons et les mijotés. Assure-toi d’ajuster au fur et à mesure. 😉

3. Planifie en prenant compte de tous les facteurs

Il nous arrive pas mal toutes de planifier des journées popote. Mais c’est rare que l’on reproduise l’expérience quand à chaque fois, on n’arrive même pas à faire la moitié de ce que l’on voulait faire! On a souvent tendance à partir en peur quand on planifie et rendu à mi-chemin la fatigue embarque et le découragement aussi. Et je n’étais pas mieux avant ! J’ai toutefois compris qu’il faut prendre les facteurs environnants en compte aussi lors de l’organisation afin de prévoir une journée réalisable qui sera beaucoup plus satisfaisante 🙂 .

Devras-tu t’occuper des enfants en même temps? Cuisineront-ils avec toi? Est-ce qu’il y a des recettes que tu fais pour la première fois? Devras-tu utiliser un appareil avec lequel tu n’est pas familière? Toutes ces choses viendront modifier le temps de réalisation des recettes que tu veux faire alors tu devras ajouter du temps de préparation afin d’être réaliste. 😉

4. Essayer oui! Mais pas tous les jours 😉

On aime ça faire changement, essayer une nouvelle recette. Mais ça peut devenir stressant un soir de semaine quand tout le monde arrive en criant famine! Programme les nouvelles recettes le week-end relaxe, plutôt que le mardi soir 😉 Tu pourras en profiter pour faire la recette avec le plus vieux pendant que papa joue avec le plus jeune ou plie une brassée de lavage (on peux toujours espérer non?! 😛 ). Les enfants adorent cuisiner quand on prend le temps de le faire avec eux.

En ce qui me concerne, je cuisine avec Tommy. Papa est en charge des casse-têtes (je n’ai VRAIMENT pas la patience pour les casse-têtes!! Demande à ma mère, ce n’est pas nouveau 😉 ). Luka commence même à venir s’assoir à l’îlot pour regarder quand on cuisine !

Parenthèse ici 😛

C’est une de mes valeurs personnelles qui est prônée ici : savoir cuisiner, être conscient de ce que l’on mange afin de faire de meilleurs choix pour notre santé, mais aussi pour la santé de nos enfants et de nos futurs petits enfants. Nous nous devons en tant que parents de transmettre notre savoir, on appelle ça l’éducation. Et je suis d’avis (et c’est personnel, je le répète, tu n’es pas obligé d’être d’accord!) que de transmettre de saines habitudes de vies à nos enfants est primordial dans cette éducation. Je suis de celles qui croient que les enfants doivent comprendre pourquoi ils font les choses très tôt afin d’éviter les frustrations (il y en aura toujours, c’est normal j’en ai encore à 26 ans :P). Les enfants ayant des allergies immédiates ou retardées aux aliments, des déficits enzymatiques ou souffrant de n’importe quelles maladies exigent un régime particulier , devront faire face à de multiples frustrations que ce soit à la garderie, à l’école, devant les pubs à la télé ou toutes les fois qu’il demandera un produit à l’épicerie… Je ne crois pas que la solution soit de les mettre dans une bulle de verre non plus, car une fois la bulle éclatée (car elle éclatera, c’est sûr), ce sera un déferlement! Non, je suis plutôt d’avis qu’il faut sensibiliser nos enfants à l’importance de bien manger afin qu’ils désirent eux-mêmes le faire. De les sensibiliser sur les conséquences quand ils dérogent (exposer les relations cause à effet avec des mots) afin qu’ils ne désirent plus le faire.

Ce fût une longue parenthèse, alors continuons 😛 !

5. Informe-toi AVANT, pas après 😉

Assez de basique comme conseil mais pourtant notre côté impulsif prend souvent le dessus et on skip… Je travaille encore sur moi continuellement pour devenir moins impulsive et j’ai encore BEAUCOUP de chemin à faire. Que ce soit pour une technique, un appareil ou un produit, informe-toi avant d’acheter ou de te lancer dans l’inconnu. Va voir les commentaires sur le produit sur les forums, va visiter les sites de recettes afin de voir le type de repas que tu pourras faire avec l’appareil XYZ. Lis les commentaires de la recette afin de voir si tu auras des ajustements à faire. Écoute des tutoriels qui présentent en détails la technique ou l’appareil que tu désires utiliser. La nourriture coûte cher et nous gaspillons près de 25% de nos denrées annuellement! Donc, donne-toi une chance de ne pas rater ton coup et informe-toi avant 😉

6. Ose!

Il nous est tous déjà arrivé d’être convaincus de quelque chose et de finalement avoir complètement tort. Et bien parfois, c’est la même chose en cuisine. Les recettes qui vous semblent les plus loufoques ou étranges peuvent s’avérer être un coup de cœur pour toute la famille tandis qu’une recette qui semblait sublime peut s’avérer une déception. Tente une recette végétarienne ou encore d’une nouvelle culture! Tu découvriras peut-être un nouvel horizon culinaire que tu adoreras 😉

7. Le dessert n’est pas seulement un surplus de sucre!

Ceux qui ont acheté le cahier de l‘Atelier Full Veggies, j’en parle un peu dans la section dessert, car cette notion est importante et nous l’oublions régulièrement.  Un dessert peut être sain! Il peut même être un complément au repas. Alors, arrêtez de bannir le dessert par culpabilité et surtout, arrêtons d’utiliser le dessert comme outil de chantage pour faire manger des aliments aux enfants (principalement des légumes) et opter plutôt pour un dessert santé 🙂 Ici j’adore les desserts contenant des légumes. Comme les enfants les refusent souvent au repas, ils sont un bon moyen de palier à ce manque nutritionnel ni vu ni connu. 😉

Plusieurs recettes de notre atelier Full Veggies sont disponibles en version numérique dans la section produits et services!

8. Trouve TON équilibre

C’est un défi constant, et ce, dans chaque facette de notre vie. Mais l’équilibre est nécessaire au niveau de l’alimentation aussi. Mon équilibre et le tien seront 2 choses complètement différentes! Passer tous mes dimanche en cuisine ne me dérange plus après maintenant 4 ans dans le monde des allergies mais au début c’était pas la même histoire! Et peut-être que pour toi cela est inconcevable de passer la moitié de ton week-end à cuisiner, surtout si tu travailles ou que tu ne vois pas ton chum de la semaine. C’est mon équilibre à moi. Moi qui travaille sur mon entreprise de la maison quand papa dort et que les gars sont à la garderie et qui cuisine le week-end quand j’arrive pas à avoir 5 minutes pour travailler 😛 . Nous jonglons toutes avec des boules de différentes couleurs et grosseurs c’est dont à toi de trouver TON équilibre entre le temps que tu passe en cuisine et celui que tu passe avec ta famille.

9. Respecte ce que tu aimes

Il est important que tu saches comment tu aimes cuisiner! Ça semble étrange dit comme ça, mais c’est souvent une notion qui est floue chez mes clientes. Préfères-tu cuisiner seule avec la musique au tapis ou préfères-tu cuisiner avec quelques amies avec un verre de vin? Aimes-tu cuisiner un peu tous les jours ou tu aimes davantage cuisiner 1 fois par semaine?  Comme ça, tu pourras mieux organiser ton horaire afin de respecter tes préférences!

10. Prends ça off une fois de temps en temps

Que ce soit avec un repas que vous avez congelé d’avance ou parce que tu passes le flambeau à ton chum, une fois de temps en temps, c’est important de prendre du temps pour toi et de relâcher la pression. C’est pas grave même si la bouffe est moyenne un soir par semaine parce que c’est le chum pas trop à l’aise qui cuisine, tout le monde devrait survivre 😉 Sort lui les ingrédients qu’il peut utiliser, une recette au besoin et laisse-le faire! Profite-en pour aller t’asseoir dehors au soleil ou t’écraser sur ton divan écouter TA série 😛

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Pourquoi et comment devrions-nous remplacer les sucres raffinés?

Commençons par parler du pourquoi.

Je ne suis pas diététicienne ou nutritionniste alors je ne pourrais pas élaborer autant sur le comment du pourquoi, mais je crois avoir assez de connaissances pour vous en transmettre un petit peu ;). Il est maintenant bien connu que le sucre raffiné est nocif pour la santé et que l’on doit en consommer avec modération. On tente de faire attention en limitant les boissons gazeuses, mais sommes-nous réellement conscients de la quantité de sucre caché qui se trouve dans nos aliments?

Un banal petit pot de sauce pour sauter asiatique peut facilement contenir plus de 5 cuillères à thé de sucre par portion! Et saviez-vous que le sel Windsor contient du sucre?

J’ai écouté un super documentaire (que je vous recommande vivement d’ailleurs) qui expose la situation au Royaume-Uni. Il s’intitule : le sucre, ennemi caché par Jamie Oliver. Il rencontre des médecins, des spécialistes, des chercheurs qui expose la situation et je vous assure que, tous comme moi, vous serez choqué de la situation dans laquelle nous sommes. Oui la situation est beaucoup moins dramatique ici (pour le moment), mais devons-nous attendre de nous rendre au même stade avant d’agir? Je crois que non et voilà le pourquoi de cet article.

Donc, pourquoi le sucre est-il mauvais pour le corps?

Il faut comprendre ici que cette affirmation doit être clarifiée! Le sucre, ou plutôt les sucres, car il y en a plusieurs types tels que le lactose ou le fructose pour ne nommer que ceux-là, sont présents de façon naturelle dans les aliments et notre corps en a besoin pour fonctionner. Le problème, c’est que le sucre étant une drogue, l’ajout de sucre dans notre alimentation a fait un bond prodigieux, car notre cerveau en demande toujours plus, plus et encore plus. L’Organisation mondiale de la Santé suggère une consommation maximale de 6 cuillères à thé par jour. Et la moitié d’entre nous avons déjà dépassée cette dose juste avec le petit déjeuner!

Et là, les conséquences, et bien il y en a plusieurs et honnêtement, nous le savons pas mal tous :

  • Diabète de type 2, qui est directement relié aux habitudes alimentaires et qui peut mener à l’amputation, généralement des membres inférieurs
  • L’obésité qui à son tour augmente les risques de maladies du cœur et du diabète de type 2
  • La carie dentaire (sans grande surprise 😉 )
  • Maladies rénales chroniques
  • Hypertension artérielle

Il est donc, je crois, important de se soucier de notre consommation de sucre non? Mais comment faire quand le sucre est partout?

Et bien, il faut y aller un pas à la fois! Vous pouvez tenter de retirer tous les sucres raffinés de votre maison du jour au lendemain, mais vos chances d’abandonner sont beaucoup plus grandes et vous risquez de faire subir, à vous et vos enfants, des symptômes de sevrage. Rappelez-vous, le sucre est une drogue. En retirant le sucre d’un coup, vous pourriez ressentir :

  • Des sautes d’humeur
  • Des maux de tête
  • Des nausées
  • Un sentiment de brouillard mental
  • Agressivité
  • Palpitation
  • Sueur
  • Hypoglycémie
  • Crise d’angoisse
  • Dépression

Je vous encourage donc à la prudence et au retrait progressif. Ici nous avons tous simplement terminé les produits contenant du sucre disponible en remplaçant au fur et à mesure par des produits ne contenant que des sucres non raffinés. Je ne vous mentirai pas sur le fait que je dois cuisiner beaucoup plus qu’avant, mais il suffit de s’organiser et on réussit à s’en sortir sans trop de mal !

Alors, maintenant c’est bien beau, mais par quoi on
remplace le fameux sucre blanc?

Il y a plusieurs options disponibles sur le marché alors les voici et comment les utiliser pour substituer :

  1. Le miel et le sirop d’érable
    Les options les plus naturelles qui sont d’ailleurs celles que j’utilise personnellement. Par contre, il ne faut pas croire que l’on peut remplacer le sucre par une quantité égale (sauf dans les recettes salées où là, en général, on remplace par la même quantité).Quand l’on remplace le sucre par le miel, il est important de baisser la température du four de 25 ° Il faut aussi tenir compte que le miel nuit au levage quand il y en a une trop grande quantité. Donc si votre recette contient beaucoup de sucre, vous êtes peut-être mieux de trouver une recette semblable qui soit déjà sans sucre ou qui en contient moins. 😉

    Pour remplacer 1 tasse de sucre par du miel, vous devez utiliser ¾ de tasse, mais vous devez également soustraire 3 cuillères à soupe (45 ml) de liquide de votre préparation

    Pour remplacer 1 tasse de sucre par du sirop d’érable, par 100ml (soit 1/3 de tasse plus 4 c. thé)

  2. Le sucre complet (pas toujours facile à trouver au Québec)
    Le sucre complet est du sucre de canne cristallisé allant conserver une partie de sa mélasse donc contenant 50 fois plus de sels minéraux, 80 fois plus e fer et 10 fois plus de calcium que le sucre blanc en plus de contenir des enzymes, des vitamines et des minéraux! On peut remplacer par une quantité égale, mais son pouvoir sucrant étant supérieur vous aurez peut-être à diminuer un peu les doses.
  3. La mélasse noire (mélasse non raffinée)
    Liquide noir et épais extrait de la canne à sucre ou de la betterave, la mélasse non raffinée est riche en oligo-éléments, en calcium, en fer et en magnésium. De plus comme son pouvoir sucrant est supérieur au sucre blanc et que son gout est prononcé, vous préfèrerez peut-être diminuer naturellement la quantité de sucre de votre recette. ;)Pour remplacer 1 tasse de sucre blanc, prenez une quantité équivalente de mélasse noire, mais diminuer de ¼ tasse les liquides et augmenter de ¼ tasse les solides de votre recette. Vous devrez aussi ajouter 1 cuillère à thé de bicarbonate de soude.
  4. La purée de dattes
    Je crois que tout le monde connait maintenant Madame Labriski et ses galettes? Si vous ne connaissez pas honnêtement courez vous acheter se livre :O ! En plus d’être complètement naturel, les dattes sont riches en fibre, en antioxydant, en vitamine et minéraux. Pour préparer votre purée de datte, simplement faire tremper des dattes séchées dénoyautées dans de l’eau fraiche pour 8h avant de passer au mélangeur! On remplace le sucre blanc en quantité égale et le tour est joué. Notez que le résultat sera naturellement plus foncer mais tellement bon!
  5. Le sucre de coco et sucre de canne
    Deux sucres qui se ressemblent. Ils sont personnellement mon dernier choix, ou le choix d’exception devrais-je dire. Je ne les utilise pas personnellement dans ma maison, mais je nous permets la consommation de produits en contenant. Ils sont des meilleurs choix que les sucres raffinés, car ils contiennent encore des nutriments intéressants. De plus, il est facile de les prendre pour remplacer le sucre, car ils sont sous le même format et se remplacent en part égale.

Il existe plusieurs autres types de remplacement pour le sucre : stévia, xylitol, sirop de riz, sirop d’agave et bien plus. Ses options se situent un peu entre les deux (raffiné et non-raffiné), sur une ligne un peu floue, j’ai donc fait le choix de ne pas élaborer sur ces variétés dans cet article. Vous pourrez facilement trouver plus d’informations sur internet si jamais vous vous questionnez. Personnellement, nous avons opté pour les sucres les plus naturels possible. Nous avons commencé par le sucre de canne et maintenant j’utilise seulement la purée de dattes, la mélasse noire, le miel et le sirop d’érable.

Je crois qu’il est temps de reprendre le contrôle sur notre santé et sur ce que l’on ingère, car notre corps est une machine complexe et un mauvais carburant y peut faire des dommages…  Lentement mais sournoisement…

En remplaçant les sucres raffinés dans votre alimentation, vous montrerez la bonne voie à suivre à vos enfants avec de saines habitudes de vies. Vous diminuerez vos chances de finir vos jours prématurément suite à un trouble cardiaque ou un diabète et pourrez augmenter votre bien-être général grâce à une alimentation plus saine!

Voici aussi quelques lectures intéressantes, si tu désires approfondir tes connaissances 🙂

En anglais : 
Eggs Don’t Cause Heart Attacks — Sugar Does (article)
http://drhyman.com/blog/2014/02/07/eggs-dont-cause-heart-attacks-sugar/

En français :
Le livre de la nutritionniste-diététiste Catherine Lefebvre, intitulé « Sucre : vérités et conséquences »
L’article illustré du fameux Pharmachien : 5 mauvais conseils sur le sucre
La consommation de sucre et la santé de l’Institut national de la santé publique du Québec​​​​​​​

J’espère que ces petites lectures t’aiderons à te faire ta propre opinion 🙂

Source :
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2236_consommation_sucre_sante_0.pdf

YOU WILL SURVIVE!

Je sais que l’arrivée dans le monde des allergies immédiates ou retardées (intolérances) est effrayante. Ayant moi-même toujours eu des allergies, j’avais quand même quelques notions de base en ce qui a trait à la gestion des allergies. Mais même à cela, j’ai trouvé ça vachement pas facile avec mes garçons. Alors sache que j’imagine bien ton désarroi si tu n’avais jamais eu affaire avec les allergies!

Je ne te raconterai pas de bullshit ici alors : oui ce sera difficile! Au début, ce sera difficile. Mais au bout de quelques semaines, tu auras trouvé des produits que tu aimes. Tu auras commencé à te bâtir une banque de recettes que toi et ta famille aimez. Tu auras appris beaucoup de choses au fur et à mesure que le régime avancera. Plus le temps avancera, plus tu te sentiras à l’aise dans le nouveau régime. Tu tenteras de nouvelles recettes, feras de belles découvertes et probablement d’autres à oublier :P. Tu découvriras de nouveaux horizons culinaires que tu n’aurais probablement jamais envisagés auparavant.

Alors oui, durant les 5-6 premières semaines tu risques d’avoir des périodes de découragement. Surtout si les effets du régime sont subtils. Parfois, il faut ajouter des aliments à la liste des évictions pour voir des effets, parfois il faut simplement être plus patiente. Peu importe, plus le temps avancera, plus tu seras à l’aise dans ton régime.

Alors, jusqu’à ce que tu sois à l’aise et que le simple fait de devoir manger ne te pèse plus, éloigne-toi des énergies négatives et des mauvaises langues qui te grugeront de l’énergie et qui n’auront rien de bon à t’apporter. Entoure-toi de gens qui te comprennent et te soutiendront dans cette épreuve. Quand tu te sentiras prête, tu pourras reprendre contact avec eux si le cœur t’en dit! Peut-être auront-ils eux aussi fait du chemin. 😉

Et si personne de ton entourage ne comprend ou ne vit une situation similaire à la tienne, rejoins-nous dans notre magnifique communauté afin de discuter avec des mamans vivant la même situation que toi sans peur du jugement ou des commentaires désobligeants! Unissons-nous afin de traverser, ensemble, l’épopée de la gestion des allergies 🙂


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