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Préparer la rentrée scolaire en toute sécurité pour les enfants allergiques : 3 étapes clés

La rentrée scolaire est toujours un moment excitant !

C’est l’occasion de revoir nos amis, d’en faire de nouveaux, de rencontrer notre nouveau professeur, de découvrir notre nouvel local et de déballer nos fournitures scolaires. Cependant, pour les parents d’enfants souffrant d’allergies (et pour l’enfant lui-même), cela peut aussi apporter son lot de stress. Des questions se posent : Est-ce que le professeur comprendra bien la réalité de l’allergie ? Sera-t-il suffisamment à l’affût pour détecter une réaction si elle se produit parmi les nombreux élèves de la classe ? Saura-t-il s’adapter pour les journées d’activités où de la nourriture est généralement servie ?

Il n’est pas toujours évident d’entrer en contact avec le professeur avant la rentrée. Alors, comment se préparer à la rentrée scolaire avec un enfant souffrant d’allergies ?

**Étape 1 – Préparer l’enfant :**

Étant moi-même allergique depuis la naissance, je confirme qu’un enfant allergique est conscient de sa condition lorsqu’il commence l’école. Il est donc important qu’il soit sensibilisé aux règles de sécurité de base qu’il doit respecter pour sa propre sécurité :

1. Ne pas prendre de nourriture qui ne vient pas de sa boîte à lunch.
2. Laver la surface de son espace repas avant de manger ou utiliser un napperon.
3. Se laver les mains avec de l’eau et du savon avant de manger.

Ces trois règles simples renforcent considérablement la sécurité de l’enfant en milieu scolaire.

**Étape 2 – Transmettre l’information nécessaire :**

Même si vous avez indiqué les allergies de votre enfant lors de son inscription, il est essentiel de déposer une lettre pour le professeur dans le sac de votre enfant (ou à un endroit visible). Cette lettre devrait expliquer les allergies de votre enfant et les mesures à prendre. Par exemple, informez le professeur des activités culinaires et demandez d’être averti pour fournir une alternative sécuritaire. Mentionnez également la présence d’Épipen et son emplacement.

Effectuez la même démarche pour le service de garde et la boîte à lunch de votre enfant. Si possible, envoyez également un courriel à l’école et au service de garde pour vous assurer que le plus grand nombre de personnes soit informé.

**Étape 3 – Rencontrer la direction :**

Rencontrez la direction de l’école pour vous assurer que tous les membres du personnel sont informés et que les protocoles appropriés sont en place. Cela garantira que le personnel a accès à l’Épipen en tout temps et sait comment réagir en cas de réaction allergique.

En suivant ces trois étapes simples, vous sécuriserez l’environnement de votre enfant allergique en milieu scolaire. Vous pourrez ainsi aborder la rentrée avec plus de sérénité. N’oubliez pas que les écoles sont de mieux en mieux préparées pour accueillir des enfants allergiques, et l’école est rarement le lieu d’une réaction grave, car les gens sont généralement sensibilisés à cette réalité.

Alors, détendez-vous et profitez de cette rentrée scolaire !

Le moule à muffin, THE king de tout les moules à utiliser sans aucune modération

L’art du moule à muffin, un art que tu te dois de maîtriser si tu te retrouve plonger dans le monde des allergies ! 

Oui oui tu as bien lu!

C’est un petit quelques chose que j’ai découvert avec ma garderie, les enfants adorent manger avec les doigts et même si c’est plus salissant en principe, au final ça l’est moins qu’un enfants de 2 ans qui s’obstine à essayer de manger tout seul avec un cuillère! Et là je sais que c’est important qu’il apprenne à manger avec une cuillère la n’est pas la question… Dans mon combat quotidien entre faire manger des légumes aux enfants, m’obstiner avec l’autre pour qu’il reste assis et le maintient de ma santé mentale (presque) saine, il y a des soirs où l’acquisition de la technique de la cuillère est ledernier de mes soucis!

Et pour ces soir là : l’art du moule à muffin.

Portion parfaite pour les petites mains en quête d’aliment à engloutir, les moules à muffins nous permettent de faire une multitude de plat rapidement et en version «puck» que les enfants adorent. Personnellement, j’utilise des moules en silicone ce qui facilite le démoulage et est génial pour les restes qui vont dans les lunchs des enfants. Voici donc un peu d’inspiration 😉 

#1 mini pain de viande

Recette que je fais sans moule en silicone celle-ci ! Je prends une tranche de bacon que je dépose dans le moule afin de recouvrir le fond, je dépose une boule de mélange à pain de viande (idéalement avec de l’oeuf si tu peux, sinon priorises une viande non congelée afin d’aider à la tenu du pain de viande). Cuire au four à 425 F pour 30 minutes. Retires le gras liquide à mi-cuisson en plaçant une grille sur votre moule à muffin et en égouttant dans un bol – Attention, c’est chaud 😉 . Se congèle !

#2 Mini quiche sans croûte

Parfaite recette vide frigo! Un reste de protéine et un autre de légume. On hache en ti-morceaux avant de mettre dans le fond des moules à muffins (on prends les cup en silionne ou dans le moule graissé. pas de moule en papier! ). Verser dans les moules un mélange à quiche et voilà une façon simple et délicieuse de réutiliser des restes! Pour mon mélange à quiche, je mélange 3 oeuf avec 1 tasse de boisson végétale non sucré  original au choix. Avant de mettre au four, recouvrir de levure nutritionnelle (facultatif mais c’est bon 😛 ) et cuire 35 minutes à 350F. Se congèle !

#3 Casserole de riz, de millet ou de quinoa 

Mélanger 1/2 tasse de riz, quinoa ou millet cuit avec 1 tasse de reste de légumes cuits haché ou de légumes congelés. Ajouter ⅓ tasse de faux-fromage ou un oeuf  avant de diviser dans les moules et cuire 20 minutes à 375 F. Un autre recette parfaite pour passer tes restes que tu es en train d’oublier dans le frigo ;). Se congèle !

#4 Spaghetti ou macaroni

Coupes grossièrement si tu prends des spaghettis histoire que tu te battes pas avec pendant 10 ans pour les rentrer dans le moule mais sinon simplement ajouter ⅓ tasse de faux-fromage par tasse de pâte avant de déposer dans les moules en silicone ou graisser (pas en papier) et de cuire 20 minutes à 375 F! Génial pour les restes de macaroni à la viande, les spaguetti ou pour les mac and cheese sans produits laitiers. Si les faux-mage ne passe pas mais que les oeuf oui, remplace le faux-mage par un oeuf <3

Comme quoi les moules à muffins ne sont pas seulement
fait pour faire des muffins 😉 

Bonne appétit ! 

 

Mes 10 commandements en cuisine

Quand on passe sa vie en cuisine, on développe forcément des trucs afin de gagner du temps tous en préparant des plats délicieux et remplis de saveurs, et surtout, que le tout reste plaisant et ne devienne pas un fardeau! Je ne te dis pas que ça me fait plaisir tout le temps de passer 8h en cuisine, mais disons que le fait d’appliquer ces 10 conseils dans ma cuisine me facilite pas mal la vie. Alors, ne voulant pas être égoïste, voici Mes 10 commandements en cuisine 😉

1. Ramasse-toi!

Je ne sais pas si tu es comme je l’étais il y a 3 ans? Genre qu’une tornade met moins le bordel que toi dans une cuisine? Oui, j’te feel! Pis je te comprends de même pas vouloir commencer une recette quand tu sais que tu en as pour le double du temps à ramasser après! Mais sérieux, c’est con… c’est le pire conseil EVER en fait. C’est le plus basique du monde mais ramasse-toi au fur et à mesure! Tu as fini avec ta spatule, direct au lave-vaisselle! Tes muffins sont en train de cuire? Lave ton plat et ton comptoir! Comme ça, quand ça finit de cuire, la cuisine est ramassée et tu as juste à t’asseoir les fesses avec un thé, un café, un verre de vin ou juste un bon vieux verre d’eau et savourer le fruit de ton labeur 😉

2. Goûte, goûte et goûte encore

Simple, mais trop souvent négligé dans la cuisine familiale. Combien de fois tu t’es assise à table pour finalement te dire en mangeant que tu aurais du mettre plus de ci, moins de ça et peut être ajouter ceci? Il faut comprendre que si le goût ne convient pas avant la cuisson, il est rare qu’il soit mieux après. Il est donc primordial de goûter avant et durant la cuisson. Pour la viande, il suffit de cuire une petite portion. La saveur des sauces augmentera en intensité durant la cuisson. Même chose pour les soupes, les bouillons et les mijotés. Assure-toi d’ajuster au fur et à mesure. 😉

3. Planifie en prenant compte de tous les facteurs

Il nous arrive pas mal toutes de planifier des journées popote. Mais c’est rare que l’on reproduise l’expérience quand à chaque fois, on n’arrive même pas à faire la moitié de ce que l’on voulait faire! On a souvent tendance à partir en peur quand on planifie et rendu à mi-chemin la fatigue embarque et le découragement aussi. Et je n’étais pas mieux avant ! J’ai toutefois compris qu’il faut prendre les facteurs environnants en compte aussi lors de l’organisation afin de prévoir une journée réalisable qui sera beaucoup plus satisfaisante 🙂 .

Devras-tu t’occuper des enfants en même temps? Cuisineront-ils avec toi? Est-ce qu’il y a des recettes que tu fais pour la première fois? Devras-tu utiliser un appareil avec lequel tu n’est pas familière? Toutes ces choses viendront modifier le temps de réalisation des recettes que tu veux faire alors tu devras ajouter du temps de préparation afin d’être réaliste. 😉

4. Essayer oui! Mais pas tous les jours 😉

On aime ça faire changement, essayer une nouvelle recette. Mais ça peut devenir stressant un soir de semaine quand tout le monde arrive en criant famine! Programme les nouvelles recettes le week-end relaxe, plutôt que le mardi soir 😉 Tu pourras en profiter pour faire la recette avec le plus vieux pendant que papa joue avec le plus jeune ou plie une brassée de lavage (on peux toujours espérer non?! 😛 ). Les enfants adorent cuisiner quand on prend le temps de le faire avec eux.

En ce qui me concerne, je cuisine avec Tommy. Papa est en charge des casse-têtes (je n’ai VRAIMENT pas la patience pour les casse-têtes!! Demande à ma mère, ce n’est pas nouveau 😉 ). Luka commence même à venir s’assoir à l’îlot pour regarder quand on cuisine !

Parenthèse ici 😛

C’est une de mes valeurs personnelles qui est prônée ici : savoir cuisiner, être conscient de ce que l’on mange afin de faire de meilleurs choix pour notre santé, mais aussi pour la santé de nos enfants et de nos futurs petits enfants. Nous nous devons en tant que parents de transmettre notre savoir, on appelle ça l’éducation. Et je suis d’avis (et c’est personnel, je le répète, tu n’es pas obligé d’être d’accord!) que de transmettre de saines habitudes de vies à nos enfants est primordial dans cette éducation. Je suis de celles qui croient que les enfants doivent comprendre pourquoi ils font les choses très tôt afin d’éviter les frustrations (il y en aura toujours, c’est normal j’en ai encore à 26 ans :P). Les enfants ayant des allergies immédiates ou retardées aux aliments, des déficits enzymatiques ou souffrant de n’importe quelles maladies exigent un régime particulier , devront faire face à de multiples frustrations que ce soit à la garderie, à l’école, devant les pubs à la télé ou toutes les fois qu’il demandera un produit à l’épicerie… Je ne crois pas que la solution soit de les mettre dans une bulle de verre non plus, car une fois la bulle éclatée (car elle éclatera, c’est sûr), ce sera un déferlement! Non, je suis plutôt d’avis qu’il faut sensibiliser nos enfants à l’importance de bien manger afin qu’ils désirent eux-mêmes le faire. De les sensibiliser sur les conséquences quand ils dérogent (exposer les relations cause à effet avec des mots) afin qu’ils ne désirent plus le faire.

Ce fût une longue parenthèse, alors continuons 😛 !

5. Informe-toi AVANT, pas après 😉

Assez de basique comme conseil mais pourtant notre côté impulsif prend souvent le dessus et on skip… Je travaille encore sur moi continuellement pour devenir moins impulsive et j’ai encore BEAUCOUP de chemin à faire. Que ce soit pour une technique, un appareil ou un produit, informe-toi avant d’acheter ou de te lancer dans l’inconnu. Va voir les commentaires sur le produit sur les forums, va visiter les sites de recettes afin de voir le type de repas que tu pourras faire avec l’appareil XYZ. Lis les commentaires de la recette afin de voir si tu auras des ajustements à faire. Écoute des tutoriels qui présentent en détails la technique ou l’appareil que tu désires utiliser. La nourriture coûte cher et nous gaspillons près de 25% de nos denrées annuellement! Donc, donne-toi une chance de ne pas rater ton coup et informe-toi avant 😉

6. Ose!

Il nous est tous déjà arrivé d’être convaincus de quelque chose et de finalement avoir complètement tort. Et bien parfois, c’est la même chose en cuisine. Les recettes qui vous semblent les plus loufoques ou étranges peuvent s’avérer être un coup de cœur pour toute la famille tandis qu’une recette qui semblait sublime peut s’avérer une déception. Tente une recette végétarienne ou encore d’une nouvelle culture! Tu découvriras peut-être un nouvel horizon culinaire que tu adoreras 😉

7. Le dessert n’est pas seulement un surplus de sucre!

Ceux qui ont acheté le cahier de l‘Atelier Full Veggies, j’en parle un peu dans la section dessert, car cette notion est importante et nous l’oublions régulièrement.  Un dessert peut être sain! Il peut même être un complément au repas. Alors, arrêtez de bannir le dessert par culpabilité et surtout, arrêtons d’utiliser le dessert comme outil de chantage pour faire manger des aliments aux enfants (principalement des légumes) et opter plutôt pour un dessert santé 🙂 Ici j’adore les desserts contenant des légumes. Comme les enfants les refusent souvent au repas, ils sont un bon moyen de palier à ce manque nutritionnel ni vu ni connu. 😉

Plusieurs recettes de notre atelier Full Veggies sont disponibles en version numérique dans la section produits et services!

8. Trouve TON équilibre

C’est un défi constant, et ce, dans chaque facette de notre vie. Mais l’équilibre est nécessaire au niveau de l’alimentation aussi. Mon équilibre et le tien seront 2 choses complètement différentes! Passer tous mes dimanche en cuisine ne me dérange plus après maintenant 4 ans dans le monde des allergies mais au début c’était pas la même histoire! Et peut-être que pour toi cela est inconcevable de passer la moitié de ton week-end à cuisiner, surtout si tu travailles ou que tu ne vois pas ton chum de la semaine. C’est mon équilibre à moi. Moi qui travaille sur mon entreprise de la maison quand papa dort et que les gars sont à la garderie et qui cuisine le week-end quand j’arrive pas à avoir 5 minutes pour travailler 😛 . Nous jonglons toutes avec des boules de différentes couleurs et grosseurs c’est dont à toi de trouver TON équilibre entre le temps que tu passe en cuisine et celui que tu passe avec ta famille.

9. Respecte ce que tu aimes

Il est important que tu saches comment tu aimes cuisiner! Ça semble étrange dit comme ça, mais c’est souvent une notion qui est floue chez mes clientes. Préfères-tu cuisiner seule avec la musique au tapis ou préfères-tu cuisiner avec quelques amies avec un verre de vin? Aimes-tu cuisiner un peu tous les jours ou tu aimes davantage cuisiner 1 fois par semaine?  Comme ça, tu pourras mieux organiser ton horaire afin de respecter tes préférences!

10. Prends ça off une fois de temps en temps

Que ce soit avec un repas que vous avez congelé d’avance ou parce que tu passes le flambeau à ton chum, une fois de temps en temps, c’est important de prendre du temps pour toi et de relâcher la pression. C’est pas grave même si la bouffe est moyenne un soir par semaine parce que c’est le chum pas trop à l’aise qui cuisine, tout le monde devrait survivre 😉 Sort lui les ingrédients qu’il peut utiliser, une recette au besoin et laisse-le faire! Profite-en pour aller t’asseoir dehors au soleil ou t’écraser sur ton divan écouter TA série 😛

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Tu pourras la faire imprimer au format de ton choix et l’afficher dans ta cuisine afin de ne pas les oublier 😉

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La fée des allergies

Halloween avec les allergies, c’est l’horreur!

Et même pas besoin de film. Les produits allergènes sont présentés en quantités ahurissantes à notre enfant qui doit vivre avec la frustration et la tentation de voir tous ses amis manger des choses que lui ne peut pas. On s’entend que, l’Halloween à bien beau ne durer officiellement qu’une seule journée, on sait très bien que notre enfant sera exposé aux friandises d’Halloween plusieurs jours avant ainsi que plusieurs jours après cette fête costumée!

Alors, comment faire pour que notre enfant ne se sente pas privé par rapport à ses petits camarades tout en ne risquant pas qu’il succombe à la tentation en mangeant un aliment interdit qui pourrait lui causer une grave réaction allergique?

Il faut demander à la fée des allergies de passer!

Mais qui est cette fée des allergies? Tout comme la fée des dents, la fée des allergies passe durant le sommeil des enfants. Au lieu de donner des sous en échange de dents, elle échange les bonbons contenant les allergènes de l’enfant contre des friandises sécuritaires pour lui!

La fée des allergies est toute petite, comme une petite souris. Elle a de beaux cheveux  bouclés aux couleurs de l’arc-en-ciel et elle porte une très jolie robe tissée en papier de bonbons. Chaque année, le soir de Halloween, elle fait le tour des maisons afin de récolter les bonbons remplis d’allergènes afin de les échanger par des bonbons sécuritaires et ainsi, faire disparaître la méchante réaction allergique. Elle donne ensuite les bonbons contenant les allergènes à des enfants qui ne peuvent pas passer l’Halloween. On peut donner l’exemple d’un ami qui est malade ou qui s’est brisé une jambe.

En prévision du passage de la fée des allergies, vous n’avez qu’à prévoir un sac de friandises permises pour votre enfant! Et ensuite, vous pourrez vous bourrer la face dans les bonbons qu’il ne peut pas manger 😉 . Parce que l’Halloween, c’est pas juste pour les enfants 😛

Happy Halloween !

YOU WILL SURVIVE!

Je sais que l’arrivée dans le monde des allergies immédiates ou retardées (intolérances) est effrayante. Ayant moi-même toujours eu des allergies, j’avais quand même quelques notions de base en ce qui a trait à la gestion des allergies. Mais même à cela, j’ai trouvé ça vachement pas facile avec mes garçons. Alors sache que j’imagine bien ton désarroi si tu n’avais jamais eu affaire avec les allergies!

Je ne te raconterai pas de bullshit ici alors : oui ce sera difficile! Au début, ce sera difficile. Mais au bout de quelques semaines, tu auras trouvé des produits que tu aimes. Tu auras commencé à te bâtir une banque de recettes que toi et ta famille aimez. Tu auras appris beaucoup de choses au fur et à mesure que le régime avancera. Plus le temps avancera, plus tu te sentiras à l’aise dans le nouveau régime. Tu tenteras de nouvelles recettes, feras de belles découvertes et probablement d’autres à oublier :P. Tu découvriras de nouveaux horizons culinaires que tu n’aurais probablement jamais envisagés auparavant.

Alors oui, durant les 5-6 premières semaines tu risques d’avoir des périodes de découragement. Surtout si les effets du régime sont subtils. Parfois, il faut ajouter des aliments à la liste des évictions pour voir des effets, parfois il faut simplement être plus patiente. Peu importe, plus le temps avancera, plus tu seras à l’aise dans ton régime.

Alors, jusqu’à ce que tu sois à l’aise et que le simple fait de devoir manger ne te pèse plus, éloigne-toi des énergies négatives et des mauvaises langues qui te grugeront de l’énergie et qui n’auront rien de bon à t’apporter. Entoure-toi de gens qui te comprennent et te soutiendront dans cette épreuve. Quand tu te sentiras prête, tu pourras reprendre contact avec eux si le cœur t’en dit! Peut-être auront-ils eux aussi fait du chemin. 😉

Et si personne de ton entourage ne comprend ou ne vit une situation similaire à la tienne, rejoins-nous dans notre magnifique communauté afin de discuter avec des mamans vivant la même situation que toi sans peur du jugement ou des commentaires désobligeants! Unissons-nous afin de traverser, ensemble, l’épopée de la gestion des allergies 🙂

Non mon fils, tu ne mangeras peut-être jamais comme tout le monde…

C’est la réalité…

Tu le sais et nous n’avons jamais tenter de te mettre dans une bulle et de faire comme si de rien était. Tu es différent et en étant exposé à certains aliments, tu tombes malade. Tu es chanceux quand même, plusieurs enfants risquent de mourir en étant exposés à un allergène. Tu auras mal au ventre, tu ne dormira pas bien et tu seras recouvert d’eczéma durant plusieurs jours mais tu ne risques pas de mourir. Toute ta vie, tu te sentiras privé de ne pas pouvoir manger la même chose que tes camarades à l’école, de ne pas pouvoir accepter les gâteries que l’on te propose à bien trop d’occasions ou encore de devoir souffrir le martyre plusieurs jours quand par malheur, tu céderas. Je le sais je l’ai vécu moi avec des allergies pouvant causer ma mort, et même à cela, je trouvais ça plate. Alors toi qui sais très bien que tu ne mourras pas quand tu triches, la porte est ouverte aux écarts. Mais le trouble avec ton syndrome, c’est que les écarts répétés eux, sont dangereux pour ta santé car ils nuisent à l’absorption des nutriments ce qui te cause de grave carence alimentaire. Ça, du haut de tes 6 ans, tu ne le comprends pas encore

Tu devras apporter ton lunch quand tu iras chez des amis ou à une fête.

Tu ne pourras pas manger au restaurant sans avoir préalablement fait des recherches pour les listes d’ingrédients des mets qui y sont proposés. Les sorties spontanées ne feront pas partie de ta vie si tu n’as pas pris le temps de te préparer des réserves de nourriture.

Eh oui, ce sera ta vie comme ça été la mienne.

Heureusement pour toi, tu vis à une époque où les allergies sont de plus en plus fréquentes et les gens de plus en plus conscientisés à cela, mais il reste encore tellement de chemin à faire. Les préjugés sont encore tellement nombreux. Et même si maman fait tous sont possible pour permettre à ton système digestif de prendre du mieux et que, peut-être un jour, manger plus d’aliments, ça ne veut pas dire que ça marchera, et encore moins que tu pourras manger ‘’normalement’’.

Je déteste tellement cette expression : ‘’manger normalement’’.

Comme si tu étais quelqu’un d’anormal. Comme si le fait de ne pas manger de la nourriture commerciale faisait de toi un extraterrestre sorti directement d’une autre planète. Même si un jour, toutes tes allergies disparaissaient, tu auras toujours de la bonne nourriture maison, car en plus d’être une obligation pour ta sécurité, il s’agit d’une chose qui est importante pour ta maman. Mais les gens jugent tellement! Si tu ne rentres pas dans leur moule, tu seras automatiquement recadré dans la catégorie des marginaux. Que ce soit parce que tu bouges trop ou encore que tu ne manges pas de sucre, parce que tu n’as pas de tablette ou même que tu manges biologique.

Alors peu importe, ce que tu entends comme commentaire poche ou le nombre de regards bizarre auxquels tu as droit à la cafétéria, sache que pour moi, tu es mon garçon, mon bébé et que peu importe ce que l’avenir nous réserve, je serai toujours à tes côtés. Ensemble, nous serons les extraterrestres de service prêt à conquérir le monde.

Je t’aime mon trésors

Maman!

Allaitement : entre fierté et commentaires blessants

J’ai eu l’occasion d’allaiter mon deuxième garçon et ma fille, et ce, avec une fierté inébranlable. Pour moi, l’allaitement est fondamental.

Mais tu sais, il y a une chose qui m’a toujours étonnée : les commentaires inopportuns que les mamans allaitantes reçoivent sans retenue. Et souvent, provenant des membres de leur famille, ceux qui devraient la soutenir. J’ai fait l’expérience de ces remarques personnellement. Je vois défiler les commentaires, souvent blessants et choquants, que de nombreuses mères doivent supporter. Ce qui me fâche le plus, c’est quand ces commentaires proviennent de professionnel de la santé. Une infirmière m’a déjà simplement sortie que si je voulais dormir, j’avais juste à pas faire de bébé…

L’allaitement déclenche une cascade de jugements dès que le bébé atteint l’âge de 6 mois, parfois même bien avant.

“Quand comptes-tu arrêter d’allaiter, sérieusement ?”, “Tu vas en faire un bébé bras”. Et lorsque l’allaitement s’accompagne d’un régime d’exclusion, les critiques fusent inévitablement. “Eh bien, à ce stade, tu devrais simplement lui donner du lait commercial”, “Tu vas tomber malade à manger si peu”. Je suis persuadée que tu as déjà entendu ces absurdités, peut-être même de la part de n’importe qui, même du gars qui m’a réparé mes lunettes…

Les plus “politiquement corrects” te sortiront des phrases du genre : “De toute façon, tu as bon cœur, moi, j’aurais opté pour le lait commercial pour que ça aille plus vite”, ou encore : “N’oublie pas que les bébés nourris aux préparations commerciales s’en sortent très bien”. Il y a littéralement des centaines de ces déclarations hypocrites.

Bien sûr, il peut arriver que ces préparations conviennent à certains bébés. Cependant, pour d’autres, c’est le début de sérieux problèmes, voire de graves problèmes de santé. Toutes ces préparations contiennent du maïs et, dans la majorité des cas, du soja. Les versions sans soja ne sont disponibles qu’en Europe et aux États-Unis, et au Canada, toutes les préparations pour les 0-12 mois contiennent du soja.

Mais franchement, en ce qui me concerne, et c’est un avis personnel, j’ai du mal à me convaincre que c’est bon pour mon enfant lorsque le premier ingrédient est le sirop de maïs. Depuis plus de dix ans, on nous répète de fuir le sirop de maïs (consulte cet article publié par Protégez-Vous en 2010 !), et pourtant, les préparations pour nourrissons, principalement composées de cet ingrédient, continuent d’être produites…

Malgré le fait que je n’aie jamais dépassé le stade de 30 aliments en 10 et 14 mois d’allaitement, et que j’aie dû gérer les échecs alimentaires de mon bébé, qui souffrait souvent de petits maux, tout en jonglant avec une garderie et bien d’autres responsabilités, je n’ai jamais regretté mon choix d’allaiter mon enfant.

Ce n’était pas toujours facile, et il y a eu des moments où j’aurais tout balancé, mais j’ai pris la décision qui me correspondait le mieux. Tu as le droit de ne pas être d’accord avec moi, et je ne cherche pas à te convaincre. Je ne te juge pas du tout si tu as choisi les préparations pour ton enfant. Il s’agit de respecter nos choix mutuels, point final.

Pour toi là-bas, qui te permets de faire des commentaires à la légère sans me connaître ni connaître ma situation, et avec ta prétendue empathie mal placée, garde tes opinions pour toi-même.

Je ne te demande ni ton avis, ni tes conseils sur l’allaitement de mon enfant. Ce n’est pas ton enfant, et ce n’est pas toi qui as dû renoncer à des aliments pour le bien de ton bébé. La prochaine fois que ces commentaires te traversent l’esprit, essaie de les ravaler et de passer ton chemin. Sois sûr que la mère en face de toi n’a vraiment pas besoin de ton avis. Aider tout le monde, c’est parfois aussi simple que de se taire.