Affichage : 17 - 32 sur 35 RÉSULTATS

Comprendre et gérer l’eczéma : causes, symptômes et conseils pour le soulagement

Saviez-vous que le terme “eczéma” trouve son origine dans le mot grec signifiant “bouillir”?

Cette étymologie reflète de manière appropriée les sensations désagréables éprouvées lors des poussées d’eczéma. Les causes de cette affection cutanée sont multiples, mais il est indéniable que l’eczéma, l’asthme et les allergies sont étroitement liés, formant ce que l’on appelle communément le trio de l’atopie. La localisation de l’eczéma varie en fonction de l’âge. Chez les nourrissons, il peut affecter les joues et le torse, puis se développer dans les plis cutanés (genoux, cou, coudes, etc.) chez les enfants, pour finalement apparaître sur les mains, le visage et le cuir chevelu à l’âge adulte.

L’eczéma est une affection paradoxale, car bien que considérée généralement bénigne et associée à des inconforts, nous savons désormais qu’elle prédispose de manière significative aux allergies respiratoires, telles que les allergies au pollen, aux animaux, aux acariens, et bien d’autres.

De plus, l’eczéma peut entraîner des surinfections cutanées, nécessitant souvent des traitements antibiotiques, lesquels peuvent affaiblir davantage la flore cutanée et accroître les risques d’allergies. Le traitement le plus couramment recommandé pour l’eczéma est l’application de cortisone, mais il est important de noter que son utilisation à long terme peut amincir la peau, notamment dans les zones où elle est déjà fine, telles que le visage, les aisselles et les plis cutanés, rendant son usage à long terme plus risqué.

Les causes de l’eczéma sont complexes et variées, car de nombreux facteurs entrent en jeu, notamment l’alimentation, l’hydratation, les produits corporels, la toxicité de l’environnement, la génétique et le stress. Il est difficile d’identifier LA cause, car elle varie d’une personne à l’autre. Certains trouveront la solution dans une thérapie avec un psychologue, tandis que d’autres opteront pour un changement alimentaire et une détoxification de leur environnement de vie. En fin de compte, il s’agit souvent d’une combinaison de facteurs spécifiques à chaque individu.

L’eczéma augmente le risque d’allergies alimentaires, car lorsque la peau est irritée et que des plaies sont créées suite aux démangeaisons, un allergène alimentaire, tel que les arachides, peut pénétrer plus facilement dans l’organisme, provoquant ainsi une réaction du système immunitaire. Ainsi, atténuer les symptômes de l’eczéma peut contribuer à prévenir les allergies alimentaires, car une peau en bonne santé agit comme une barrière naturelle contre la pénétration d’allergènes alimentaires.

Mais en premier lieu, que se cache-t-il derrière le terme “eczéma”?

L’eczéma peut provoquer des démangeaisons intenses. Lors d’une poussée, la zone touchée est généralement rouge et enflée, et de petites cloques (de la taille d’une tête de crayon) peuvent apparaître, suintant parfois un liquide clair avant de former des croûtes. En fin de poussée, la zone affectée peut laisser une décoloration blanche qui disparaît généralement au fil des mois.

Il existe de nombreuses méthodes pour soulager les symptômes de l’eczéma, notamment l’utilisation d’hydrolats de plantes, d’huiles essentielles, de crèmes, et bien d’autres. Pour des informations plus détaillées sur les huiles essentielles, je vous recommande de consulter Tania Bergeron de Pur-T. Cependant, voici plusieurs conseils pour vous aider à soulager l’eczéma de votre enfant, voire même le vôtre :

  1. Évitez au maximum l’utilisation de cortisone, et si elle est inévitable, n’appliquez pas immédiatement une crème hydratante grasse par-dessus. Il est préférable d’appliquer la cortisone d’abord, puis d’hydrater la peau une heure plus tard.
  2. Un simple massage à l’huile végétale (telle que l’huile d’olive, de coco ou d’avocat), même sans huiles essentielles, peut considérablement améliorer la situation. L’huile hydrate la peau, et le massage favorise la circulation sanguine. Il est efficace pour soulager l’eczéma causé par le stress ou le mal-être. En effet, le bien-être psychologique d’un enfant se reflète souvent sur sa peau. Les conflits familiaux peuvent parfois déclencher des poussées d’eczéma chez les enfants.
  3. Lorsque les plaques sont rouges, enflées, suintantes et irritantes, cela indique que la flore cutanée est perturbée. Cela peut se produire en cas d’allergie, mais aussi en cas de sur-hygiène. La peau a sa propre flore et est en constante interaction avec l’environnement extérieur. Elle est conçue pour se protéger des agressions extérieures. Il est essentiel de laisser la peau gérer certains aspects par elle-même.Voici quelques conseils pour une hygiène respectueuse de la flore naturelle de la peau de votre enfant :

Routine de soins en été :

  • Prenez un bain à une température de 37-38°C maximum avec 2 cuillères à soupe à 1/4 de tasse de bicarbonate de soude.
  • Utilisez un savon doux, naturel et biologique un jour sur deux ou trois.
  • Hydratez la peau 2 à 3 fois par jour.
  • Prenez une douche après la piscine ou le spa.

Routine de soins en hiver :

  • Prenez un bain tous les deux jours à une température de 37-38°C maximum, avec du bicarbonate de soude (2 cuillères à soupe à 1/4 de tasse).
  • Utilisez un savon une fois par semaine, deux fois maximum.
  • Hydratez la peau 3 fois par jour.

Pour nettoyer sans donner de bain, utilisez une débarbouillette douce avec 1 litre d’eau tiède, 1 cuillère à café de bicarbonate de soude et 1 cuillère à café d’huile. Tamponnez doucement sans frotter.

  1. Les bains de lait maternel sont excellents, car ils hydratent la peau et favorisent la flore cutanée naturelle. Attention de ne pas prendre du lait contaminé avec un allergèen ce qui augmenterait les plaques plutôt que les réduires.
  2. Si votre enfant ne réagit pas à l’avoine, ajoutez des flocons d’avoine au bain. Mettez 1/2 tasse de flocons d’avoine rapide ou de flocons d’avoine entiers légèrement mixés dans un linge que vous fermez avec un élastique. Mettez ce linge dans le bain 15 minutes avant d’y placer votre bébé.
  3. Gardez les ongles courts pour éviter les blessures de la peau lors des démangeaisons.
  4. Évitez les produits chimiques et parfumés pour les vêtements et le corps, et privilégiez des options naturelles et biologiques, sans dérivés de pétrole tel que les magnifiques produits de Astuces nature.
  5. Évitez les tissus synthétiques et privilégiez les tissus respirants comme le coton et le lin.

Il n’existe pas de solution miracle, mais en combinant ces huit astuces avec un journal de bord détaillé, vous pourrez rapidement identifier les déclencheurs et les facteurs qui contribuent aux poussées d’eczéma et ainsi les prévenir ou les atténuer.

Sources

https://www.unlockfood.ca/fr/Articles/Allergies-et-intolerances-alimentaires/Quel-lien-y-a-t-il-entre-l%E2%80%99eczema-et-les-allergies.aspx

https://allergiesalimentairescanada.ca/les-allergies-alimentaires/allergies-alimentaires-101/intolerances-alimentaires-et-troubles-connexes/eczema/

https://eczemahelp.ca/fr/quest-ce-que-leczema/

Le moule à muffin, THE king de tout les moules à utiliser sans aucune modération

L’art du moule à muffin, un art que tu te dois de maîtriser si tu te retrouve plonger dans le monde des allergies ! 

Oui oui tu as bien lu!

C’est un petit quelques chose que j’ai découvert avec ma garderie, les enfants adorent manger avec les doigts et même si c’est plus salissant en principe, au final ça l’est moins qu’un enfants de 2 ans qui s’obstine à essayer de manger tout seul avec un cuillère! Et là je sais que c’est important qu’il apprenne à manger avec une cuillère la n’est pas la question… Dans mon combat quotidien entre faire manger des légumes aux enfants, m’obstiner avec l’autre pour qu’il reste assis et le maintient de ma santé mentale (presque) saine, il y a des soirs où l’acquisition de la technique de la cuillère est ledernier de mes soucis!

Et pour ces soir là : l’art du moule à muffin.

Portion parfaite pour les petites mains en quête d’aliment à engloutir, les moules à muffins nous permettent de faire une multitude de plat rapidement et en version «puck» que les enfants adorent. Personnellement, j’utilise des moules en silicone ce qui facilite le démoulage et est génial pour les restes qui vont dans les lunchs des enfants. Voici donc un peu d’inspiration 😉 

#1 mini pain de viande

Recette que je fais sans moule en silicone celle-ci ! Je prends une tranche de bacon que je dépose dans le moule afin de recouvrir le fond, je dépose une boule de mélange à pain de viande (idéalement avec de l’oeuf si tu peux, sinon priorises une viande non congelée afin d’aider à la tenu du pain de viande). Cuire au four à 425 F pour 30 minutes. Retires le gras liquide à mi-cuisson en plaçant une grille sur votre moule à muffin et en égouttant dans un bol – Attention, c’est chaud 😉 . Se congèle !

#2 Mini quiche sans croûte

Parfaite recette vide frigo! Un reste de protéine et un autre de légume. On hache en ti-morceaux avant de mettre dans le fond des moules à muffins (on prends les cup en silionne ou dans le moule graissé. pas de moule en papier! ). Verser dans les moules un mélange à quiche et voilà une façon simple et délicieuse de réutiliser des restes! Pour mon mélange à quiche, je mélange 3 oeuf avec 1 tasse de boisson végétale non sucré  original au choix. Avant de mettre au four, recouvrir de levure nutritionnelle (facultatif mais c’est bon 😛 ) et cuire 35 minutes à 350F. Se congèle !

#3 Casserole de riz, de millet ou de quinoa 

Mélanger 1/2 tasse de riz, quinoa ou millet cuit avec 1 tasse de reste de légumes cuits haché ou de légumes congelés. Ajouter ⅓ tasse de faux-fromage ou un oeuf  avant de diviser dans les moules et cuire 20 minutes à 375 F. Un autre recette parfaite pour passer tes restes que tu es en train d’oublier dans le frigo ;). Se congèle !

#4 Spaghetti ou macaroni

Coupes grossièrement si tu prends des spaghettis histoire que tu te battes pas avec pendant 10 ans pour les rentrer dans le moule mais sinon simplement ajouter ⅓ tasse de faux-fromage par tasse de pâte avant de déposer dans les moules en silicone ou graisser (pas en papier) et de cuire 20 minutes à 375 F! Génial pour les restes de macaroni à la viande, les spaguetti ou pour les mac and cheese sans produits laitiers. Si les faux-mage ne passe pas mais que les oeuf oui, remplace le faux-mage par un oeuf <3

Comme quoi les moules à muffins ne sont pas seulement
fait pour faire des muffins 😉 

Bonne appétit ! 

 

Caché, pas caché… tel est la question ? Et si on trouvait juste un certain équilibre dans tout ça ;)

Les légumes…

Souvent la bête noire des jeunes enfants et rapidement un vrai casse-tête pour maman. Nous savons tous à quel point ils sont importants dans l’alimentation, surtout pour un enfant en pleine croissance mais apparemment, eux, ils en ont rien à battre de bien grandir XD ! 80% des mamans que je connais doivent se battre pour une seule bouché de légumes par repas, principalement entre 2,5 et 5 ans… C’est long ! Et c’est surtout très dangereux pour les carences et les rigidités alimentaires (qui elles, peuvent persister de NOMBREUSES années et que aucuns suppléments ne pourra aider)

Je ne suis pas de celle qui prône le camouflage en temps normal, car il faut savoir que l’enfant peut refuser un aliment 15 à 20 fois avant de vouloir y goûter.

Ensuite, il doit se familiariser avec la saveur de cet aliment ce qui peut prendre, là aussi, 10 à 15 fois. Il est donc important de proposer des légumes aux enfants à chaque repas  afin que celui-ci accepte, un jour, de manger des légumes. Au départ, bien des enfants n’acceptent même pas de garder l’aliment dans l’assiette et le mettront sur la table. Il est alors important de faire comprendre à l’enfant que l’on accepte qu’il ne le mange pas mais qu’il soit accepter de le laisser sur le côté de son assiette.  On encourage toujours l’enfant à manger l’aliment SANS FORCER ! Et surtout, point intéressant que plusieurs oubli : MONTREZ L’EXEMPLE ! C’est le trucs le plus con du monde mais si ton flot te voit jamais manger des légumes, c’est sur que, en partant, tes chances de réussir à lui en faire manger diminues.

On ne force pas oui… Par contre, il est primordial que l’enfant consomme des légumes alors comment on fait?

Je suis pour la combinaison du camouflage et de la présentation non camouflée 😉 .

Je m’explique ! 

J’ADOOOOORE cacher des légumes dans les desserts! C’est mon dada ( en quelque sort XD ) depuis que Tommy à environ 15 mois, moment où il est devenu très rigide au niveau des aliments. Nous avions passer par un trouble des texture qui commençait à s’estomper depuis les 1 an de Tommy mais voila que je devais commencer à me battre pour qu’il accepte les légumes qu’il avait toujours manger avant. Même les patates ne fonctionnaient plus donc je me suis tournée vers le sucré pour qu’il mange quand même quelques légumes. Courge, courgette, avocat, betterave, carotte, kale… Au moins, j’arrivais à lui faire manger un peu de légumes, pour mon cœur de maman c’était mieux que rien !

Maintenant, un peu de théorie 😉

Entre 2 et 5 ans, c’est la période où l’enfant développera les habitudes alimentaires qui le suivront pour la vie. Il est primordial de les aider à développer de saines habitudes en leur présentant des aliments sains et variés. Il faut également savoir qu’il est important de respecter leur appétit. Les enfants savent de façon innée reconnaître leurs signes de satiété, ils savent donc très bien quand ils ont faim ou quand ils sont rassasiés.

Même s’ils sont petits, les enfants ont besoin de beaucoup d’énergie pour passer à travers leur journée. Je te met au défi de suivre ton flot durant 24h ! De courir quand il cour, sauter quand il saute, ramper quand il rampe. Je te confirme que tu en a pour 3 jours a te remettre XD . Il faut leur suggérer au moins 3 repas et 2 à 3 collations par jour afin qu’il consomme suffisamment de nourriture pour combler leur besoin. Leur estomac étant petit, ils mangeront ce dont ils ont besoin en respectant leur appétit plutôt que de devoir se gaver au repas, ce qui peut causer des troubles de la digestion ou encore des troubles au niveau de la gestion de la glycémie, ou encore de manquer de nutriments, ce qui peut causer des carences.

Afin que  les repas se passent le mieux possible, voici quelques suggestions :

  1. Manger en famille dans une ambiance détendue, sans écran ou jouet afin d’éviter les distractions. Vous pouvez mettre de la musique douce en arrière-plan, mais il faut que l’enfant puisse facilement détecter les signes de satiété. Je sais que la télé est hyper pratique pour distraire l’enfant de ce qu’on lui propose (j’en aies 3 quand même 😛 fait longtemps que j’ai compris qu’en avant d’une tv, le cerveau est pas toute là .. ) mais cela ne l’aidera pas à dénouer ses blocages sur les aliments. Il  doit être conscient de ce qu’il mange et en avant d’un écran, c’est à peine s’il se rappel leur nom !
  2. Manger lentement et discuter de sujets agréables, le repas n’est pas l’occasion de régler les conflits. Si l’enfant ne parle pas, on peut jouer. Avec ma garderie, nous adorions jouer durant les repas. Tout le monde avait des ustensiles de différentes couleurs (vive ikéa 😛 ) alors je demandais : « La cuillère de Tommy est quel couleur?» ou encore « qui mange dans une assiette jaune?». C’est simple mais efficace 😉 . Même chose avec les parti du corps. «Il est où le nez, etc?» tant qu’on parle pas de pied en général y’a pas de dégât XD. L’important est que l’ambiance soit agréable <3
  3. Si l’enfant réclame une deuxième assiette, attendre que tout le monde ait presque terminé avant de resservir. Le signal de satiété prend environ 20 minutes à se rendre jusqu’au cerveau. Un enfant qui mangera trop rapidement pourrait alors trop manger. Le fait de le faire patienter lui fera comprendre qu’il a peut être manger trop rapidement. Pour faire patiente quelques minutes après le repas, j’adore les napperons coloriables ! Les enfants peuvent dessiner leur napperon jusqu’à ce que j’ai terminé et que je les resserves s’il le désire toujours.
  4. Le dessert, ainsi que la nourriture en général, ne doit jamais être une récompense. Sinon, l’enfant pourrait associer la nourriture aux récompenses ou conséquences, et ainsi, développer des troubles alimentaires tels que la boulimie ou l’anorexie. L’alimentation est un besoin pas un privilège (dû moins, nous avons la chance de vivre dans un société dans laquelle la nourriture est généralement facile d’accès). Je sais que le chantage aux suçons est facile, j’en ai moi-même abusée XD. Mais je te confirme que c’est pas grâce à ça que j’ai arrêté de me battre avec Tommy pour qu’il mange ses légumes!
  5. il est important de donner l’exemple. Vous ne pouvez pas demander à votre enfant de manger des légumes si vous n’en mangez pas vous-même. Point barre. Rien d’autre à dire XD 
  6. Proposer de nouveaux aliments régulièrement, mais accompagnés d’aliments familiers et ne mettez pas de pression. Il associera alors cet aliment à un sentiment négatif et il sera encore plus dur de le faire accepter. Si après 20 minutes l’enfant n’a toujours rien mangé, retirer simplement son assiette en restant neutre. Même s’ils sautent un repas, si cela reste occasionnel, cela ne nuira pas à son développement. Comme nos mères nous ont toutes dit : « un enfant, ça se laisse pas mourir de faim » !
  7. Nous avons tendance (moi autant que toi) à jouer avec les émotions ou le sentiment de culpabilité des enfants lorsque ceux-ci ne veulent pas manger ce qu’il y a dans leur assiette « Encore quelques bouchées. », « Bravo, tu as tout mangé. », « Si tu es gentil, tu auras des biscuits! » et « Termine tes légumes, si tu veux aller jouer! ». Ceci peut changer la relation de l’enfant avec la nourriture. Le fait qu’un enfant ne termine pas son assiette ne devrait EN AUCUNS CAS être une raison de conséquence et si un dessert à été promis et que l’enfant à manger une portion raisonnable de son assiette, il devrait y avoir accès. Si celui-ci est santé, il n’y a aucune raison de le priver, le dessert devrait être un complément du repas et non un amont de sucre et autres cochonneries.

Quelques trucs pour faciliter les choses : 

Les trempettes sont souvent très appréciées! Les enfants auront tout d’abord tendance à simplement lécher la trempette et c’est normal. Mais dites-vous que c’est la première étape. Il doit quand même mettre le légume dans sa bouche pour savourer sa trempette. Il se familiarise donc tranquillement. Encouragez-le à goûter en croquant le légume. Mangez-en avec lui afin de montrer l’exemple. La guacamole est une trempette nutritive et elle permet de passer l’avocat. Les humus permettent de passer pleins de légumes car il y a des recettes par centaines sur le web (vive Google et Pinterest)

La «finger food» est toujours très populaire auprès des tout petits.

Aussitôt que cela est possible, laisses le manger avec les mains afin qu’il se familiarise avec les textures qui, bien souvent, cause plus de problèmes que la saveur des aliments à proprement parler. C’est salissant mais les bébé faisant de la DME dès le début de leur alimentation ont tendance à avoir beaucoup moins de trouble au niveau des textures et des légumes en générale (mais cela revient souvent vers 2 ans même pour eux -_- ).

Varier les présentations! Présentes les légumes sous différentes formes : julienne, cube, râpé, salade, soupe, purée, cuit, cru, mi- cuit. Comme ça, tu trouveras peut-être une façon que poulet préfère. Ce n’est pas parce que toi tu préfères les carottes crues qu’il en sera de même pour ton coco. 😉 Certains enfants adorent les aliments fermentés ou marinés, alors tentes le coup! Tu seras peut-être surprise <3 

 

Mais ça sort de où pis ça fait quoi les maudites allergies? IGG ? IGE ? On va arrêter de parler chinois ;)

On en parle partout, de plus en plus d’enfants en sont atteint et ce n’est pas sur le point de diminuer, les allergies. Mais pourquoi on en entendait à peu près pas parler il y a 15 ans et que maintenant c’est partout? Qu’est ce que les allergies et que provoquent-elles dans le corps de nos tout-petit?

Commençons donc par le commencement : qu’est-ce qu’un allergie?

Une allergie est la réaction du corps à un allergène. Ce dit allergène peut être absolument N’IMPORTE QUOI (et quand je dit n’importe quoi, c’est n’importe quoi! Il y a des cas répertoriés d’allergie à l’eau, au soleil, au sel ou même au nickel donc…) !

Mais pourquoi? Pourquoi le corps a-t’-il une tel réaction?

Les spécialistes ne s’entendent pas sur la source exacte des allergies mais de plus en plus d’études nous révèle que :

  • Les allergies ont un côté héréditaire et la je ne veux pas dire que si tu es allergique au fruits de mer ton enfant aura la même allergie. Mais plutôt que si toi tu as des allergies (et les allergies saisonnière compte la dedans 😉 ), ton enfant à 50% de chance d’avoir des allergies et si papa et maman ont des allergies tout les deux, l’enfant à 80% de chance d’en avoir, peu importent lesquelles et combien
  • Les allergies sont liées au microbiote intestinal, souvent aussi la flore intestinal. Le microbiote est quelque chose de particulièrement puissant et les chercheurs commencent à se rendent compte d’à quel point. Chose sur, une microbiote déséquilibré amène à des troubles beaucoup plus grave tel que le SCI, la maladie de Crohn, la porosité intestinale, l’augmentation des chances de développer des allergies (car oui, on peut développer des allergies à n’importe quel moment de notre vie)… Une chose est donc certaine, en prenant soin de votre microbiote intestinal avec une alimentation saine, tu diminue tes chances de développer des allergies et potentiellement faire diminuer voir peut-être même disparaître certaines d’entre elle. Il y a donc une très bonne parti des allergies qui sont directement liés à notre alimentation ultra transformée des 40 dernières années (c’est donc pour ça qu’on en entendait très peu parler il y a 15 ou 20 ans et que maintenant, c’est partout) !
  • Les allergies et les hormones ne font pas bon ménages. En effet il est particulièrement fréquent de voir apparaître de nouvelles allergies lors des changement hormonaux. C’est pourquoi les tests d’allergies sont peu fiable avant 6 ans (hormones très instable avant cet âge) et ce pourquoi beaucoup de femmes vivent avec l’apparition d’allergies suite à une grossesse. Même chose à la puberté, la ménopause ou l’andropause.

Ensuite, quels sont les symptômes qui nous laisse croire qu’il s’agit d’une allergie?

Et bien il faut tout d’abord comprendre qu’il y a 4 types d’allergies :

  • les allergies de type I sont également appelées allergies immédiate. Elles sont médiées par IgE (soit les immunoglobuline E – un type d’anticorps spécifique aux réactions allergiques). Les allergies de type I sont celles qui sont testées chez l’allergologue. L’anaphylaxie, l’urticaire de contact et le syndrome de l’allergie orale figurent dans la catégorie des allergies médiées par les IgE. Les symptômes d’une allergie immédiate apparaissent dans les minutes ou les heures qui suivent l’exposition à l’allergène. La réaction peut être sévère mais ne causera pas systématiquement un choc anaphylactique non plus. Les réactions peuvent aussi affecter plusieurs systèmes tel que respiratoire, digestif, circulatoire, cutané, etc. Pour cette raison, l’administration d’épinéphrine est souvent nécessaire en cas de réaction grave. NOTE IMPORTANT : en cas de doute sur la gravité de la réaction, administrer l’épipen et se rendre IMMÉDIATEMENT à l’hôpital! Il est beaucoup plus dangereux de ne pas donner l’Épipen en cas de doute que de donner «pour rien».
  • Les allergies de type II sont des réaction dites cytotoxique. Elle démarre 4 à 6 heures après le contact avec l’allergène. Elle se produisent quand les IgG (immunoglobuline G) circulant dans le corps entre en interaction avec une cellule contenant l’antigène allergènes
  • Les allergies de type III sont des allergies semi-retardées impliquant un complexe-immun, c’est-à-dire un complexe antigène-anticorps, et fait également intervenir les leucocyte (globule blanc). Ce type de réactions est généralement lié à des trouble tel que le SEIPA (syndrome d’entérocolites induites par les protéines alimentaires), des vascularites ou des pneumopathies.
  • Les allergies de type IV sont les plus difficiles à détecter. Ce sont les allergies dites retardées que l’on appellent aussi les «intolérances». Je met intolérance entre parenthèse car nous ferons la distinction juste après ;). Les allergies dites retardées sont médiées par les  Lymphocyte_T, non Cytotoxique agissant comme des intermédiaires dans la réponse immunitaire. Le dégagement de Lymphocytes T crée alors une activation et une prolifération des macrophages (un type de globule blanc dont le rôle est de détruire les éléments perturbateurs). Les allergies de type 4 peuvent provoquer une myriade de symptômes en tous genre et les réactions peuvent apparaître suite à plusieurs ingestions ce qui rend leur détection particulièrement difficile, surtout qu’aucun test n’existe pour la détection des allergènes à l’exception du bon vieux essai-erreur. (voir image pour un visuel de tous les symptômes possibles).

L’intolérance quant-à-elle, est dû à un déficit enzymatique. Par exemple, l’intolérance au lactose est dû à un manque de lactase, l’enzyme responsable de la digestion de ce sucre (car le lactose est le sucre du lait). Même principe pour les intolérance au fructose, saccharose, etc.

Donc, les allergies sont provoquées par un dérèglement
du système immunitaire et digestif.

Ce n’est donc pas juste un caprice et oui, une petite bouchée de l’allergène peut des réactions très désagréable, même plusieurs heures voir jours, après l’ingestion. Donc ce n’est pas parce que tu n’es pas là au moment de la réaction qu’elle n’existe pas et maintenant que tu sais ce qu’est une allergie, il sera beaucoup plus aisé de comprendre la prochaine fois qu’un de tes proches te parlera d’allergies 😉 !

Le test du bicarbonate – savoir si le reflux vient d’un manque ou d’un surplus d’acidité

C’est un test fort simple que j’explique dans un live fait sur la page Facebook mais il est toujours difficile de donner ce genre d’information en live. Je ne comprends même pas pourquoi j’ai mis autant de temps à le faire mais voici donc, en article, comment procéder au test du bicarbonate!

Pourquoi devrais-je faire ce test?

Si tu as un bébé qui régurgite du lait longtemps après les boires, qui boit TOUT LE TEMPS mais jamais plus de 2 voir 3 onces, que bébé semble souffrir de «coliques» et se tortille énormément, à le ventre gonflé et dur… Il se peut fort bien que tout cela soit tout simplement dû à un manque d’acidité ! Eh oui ! Et pourtant il se peut fort bien que le doc t’ai parler d’IPP ou de médicaments pour diminuer l’acidité et moi je te parle du contraire… POURQUOI ?

Je sais pas car bien franchement, il me semble que c’est juste de la logique (moi qui n’est pourtant pas docteur mais qui lit énormément sur tout ce qui attrait au système digestif).

Revenons au fonctionnement de la digestion.

Normalement, quand bébé prends le sein, il n’y aura que quelques goûtes de lait afin de le stimuler et que lui, stimule la monté de lait. Durant la minutes où bébé tète sans boire, il y aura une hyper salivation.

Salive = acide + enzymes digestives (n’oublions pas que la digestion commence dans la bouche grâce à la mastication et la salive)

Ce surplus de salive acidifie l’estomac afin qu’il soit suffisamment acide à l’arrivée du lait, qui lui, est basique !

L’acide gastrique fractionne les protéines, lipides, etc. Au bout de 45 minutes, la vidange gastrique passe le lait dans le duodénum. Donc si le lait n’est pas suffisamment fractionné pour la vidange, le signal est lancé d’envoyer plus d’acide dans l’estomac, bébé demandera à boire à nouveau pour soulager la douleur dû au taux d’acidité supérieur. Et c’est une roue qui tourne…

Plus de lait, plus de lait qui stagne, plus d’acidité, plus de reflux, plus de lait….

C’est une spirale infernale que plusieurs mamans doivent malheureusement vivre jusqu’à l’œsophagite où la enfin, on va les écouter un peu… Mais bien souvent pour leur prescrire un médoc sans même prendre la peine de tenter un nouveau lait qui pourtant à lui seul, peut faire toute la différence !

Il existe un petit truc de grand-mère, qui coûte rien et qui n’est pas invasif, dangereux ou quoi que ce soit XD. Il suffit simplement de faire une eau de coliques, mais plus concentré!

On utilise la chimie pour répondre à notre question 😉

Tout le monde le sait :
acide + bicarbonate = bulles

Donc on prend :
100 ml d’eau bouilli + 2,5 ml (1/2c. thé) de bicarbonate de soude

On mélange bien et on donne 5 ml de la solution à bébé, le plus ajeun possible (donc un moment d’éveil pas trop loin d’un boire où bébé est idéalement de bonne humeur). Si bébé rote dans les 5 minutes suivant l’ingestion, c’est que son estomac est suffisamment acide.

Par contre, s’il ne rote pas ou que le rôt vient vraiment plus tard, cela peut indiquer que bébé manque d’acide!

On s’entend que ce test reste un test de grand-mère mais généralement, il est assez clair et permet de savoir quoi mettre en place pour soulager bébé.

Si bébé rote, qu’est que je fais ensuite?

Si bébé rote et qu’il souffre de reflux, crampes et tralala, la traditionnelle eau de colique (100 ml d’eau pour 1,25 ml de bicarbonate ) donner 3 à 5 fois par jours aide généralement (voir avec md, nd ou pharmacien pour la posologie selon votre enfant).

Plusieurs tisanes peuvent aussi être utilisées tel que gingembre, guimauve, réglisse, citron et bien d’autres (voir avec un nd ou un herboriste).

Et si bébé ne rote pas ?

Les mamans qualifient souvent se traitement de barbare XD Mais il est efficace et naturel <3

Sauf les boires de la nuit, on donne, quelques minutes avant chaque boire, une goutte de vinaigre de cidre afin d’acidifier l’estomac ! Tu peux la donner pure, mais de je conseil de la dilué dans un peu d’eau ou même de jus de pomme maison histoire que bébé grimace moins et que tu te sentes moins coupable de lui donner ça 😛 .

Le vinaigre acidifie l’estomac suffisamment afin que celui-ci puisse bien faire son travail et ainsi, que le reste du passage dans le système digestif soit lui aussi plus doux.

Et comme il s’agit tout simplement d’un aliment, il n’y à aucun danger alors même si tu l’essai et que ça fait rien, c’est juste pas plus grave 😉 On tente autre chose, tout simplement <3

Et si tu as un modèle comme mes 2 derniers et que les pommes ne passe pas, le vinaigre de noix de coco est un excellente option 🙂

Allergie. Intolérance. IgE. IgG. Comprendre le langage des allergies, première étape pour s’y retrouver ;)

Allergie? Intolérance? Médiée ou non par IgE? Et les IgG dans tout ça? On entend tellement de chose de nos jours! Et quand on commence à parler de nourriture, tout le monde peut avoir raison ou tort. Pas de zone grise! Le trouble c’est que personne n’a 100% raison n’y 100% tort car comme chaque personne est unique, chacune à SA solution.

Quand on entre dans le milieu des allergies alimentaires, le manque de connaissances et les préjugés sont malheureusement nombreux.

Quand on parle d’intolérance au gluten ou de maladie cœliaque, ce n’est pas trop long qu’on se fait «revirer» de bord avec un : «on sait ben, c’est rien qu’une mode» ou encore  «mais voyons! Tu vas avoir des carences!» comme si l’alimentation sans gluten était Satan et que sans gluten notre vie était fini.

Mais comment se démêler quand on reçoit de tout bord et tout côté des informations contradictoires? 

Quand c’est rendu que même des grands blogs culinaires disent qu’une recette est sans lactose alors qu’elle contient du beurre, je me dis qu’on part de loin! Je comprends facilement pourquoi les gens se sentent perdus et n’arrivent plus à distinguer le vrai du faux.

Donc commençons par le commencement.

Une allergie se caractérise par une réponse anormale du système immunitaire à un allergène (aliment, poils d’animaux, pollen, etc). Une allergie, c’est ton système (ou celui de bébé) qui capote pour rien comme toi qui monte un meuble Ikéa! 😛

Lors de la première exposition à l’allergène, le système immunitaire n’a pas aimé ça alors, lors de l’exposition suivante, il déclanche le système d’alarme et les immunoglobulines entre au combat ce qui déclanche la réaction. Le type d’immunoglobuline qui entre en fonction dictera s’il s’agit d’une allergie immédiate (médié par IgE, soit immunoglobuline E) ou retardée (pouvant être médié par IgM ou IgG). 

Les allergies immédiates sont celles que l’on test chez l’allergologue 😉 . Les allergies retardées sont ce que l’on appelle communément des «intolérances» . Les vraies intolérances sont dû à des déficits enzymatique comme l’intolérance au lactose dû au manque de lactase.

Les symptômes

Les symptômes d'intolérances (allergies retardées)
Par mieux vivre avec les allergies

Ils sont variés, subtiles et peuvent tous être associés à autre chose ! Dents, virus, phase de développement, allergies aux animaux (trop souvent oublié d’ailleurs), sécheresse de l’hiver…

Alors, comment on fait?

Le journal est le seul et unique outil 100% fiable pour la détection des allergies retardées. Il faut le remplir et être assidu même si JE SAIS que ça fait chier ! 

J’ai crée ce modèle car il est cute et beaucoup plus facile à analyser qu’une feuille lignée ! Le but étant également d’avoir une vue d’ensemble de la journée de bébé dans toute les sphères, pas seulement au niveau des selles par exemple.

Il est essentiel de comprendre que plus il y aura d’informations dans ton journal, plus tu pourras avoir une vision D’ENSEMBLE de la situation! Tout ce à quoi maman ou bébé sont exposés doit être noté (médicaments, suppléments homéopathiques ou vitaminiques, huiles essentielles, crème hydratante, etc)!

Et si c’était des coliques…

Si tu me connais et me suis depuis peu, il se peut que tu ne sois pas au courant de mon opinion sur les fameuses «coliques». Voyons la définition des coliques juste pour rire :

Crises de pleurs récurrentes et régulières chez bébé au moins 3 heures par jour, 3 jours par semaine, pendant plus d’une semaine. Survenant généralement aux mêmes moments de la journée, le plus souvent en fin d’après-midi ou en soirée.
* naître et grandir

Symptômes de «coliques»

  • Serrer les poings et devient rouge;
  • Raidir les jambes et les muscles du ventre;
  • À le ventre dur et des gaz pendant la crise;
  • Arquer le dos vers l’arrière

On s’entend que tout ça veut simplement dire que bébé à des crampes et fort probablement du reflux… 

Les coliques ont été inventées pour sortir les mères inquiètent des bureaux des pédiatres blasés

Il faut aussi savoir que le reflux est normal avant 12 mois, ce qui n’est pas normal c’est la douleur. Le clapet termine sa maturation entre 6 et 12 mois donc tous les bébés font du reflux. Ce qui n’est pas normal, c’est la douleur associé à celui-ci, donc dans ce cas là, c’est qu’il y a un irritant. On a parler de la vitamines D plus tôt, mais si tu enlèves ça et que bébé à toujours mal… ça vient du lait, si c’est tout ce qu’il prend. En donnant des pilules, on camoufle le bobo mais on le règle pas ! (prochain article sur le reflux <3 )

La médication peut être nécessaire pour une période courte, histoire de soulager bébé le temps de mettre en place ce qu’il faut. Mais la médication n’est pas sans risque et tu dois savoir qu’aucun médicament en ce moment n’a prouvé son innocuité avant 12 mois et plusieurs c’est 18 voir 36 mois ! De plus, les médicaments de type IPP comme prévacide et nexium nuisent à l’absorption du calcium, si important pour la croissance de ton coco ! 

Les allergies, qu’elles soient immédiates ou retardées ne doivent pas être prises à la légère car c’est un cercle vicieux qui mène souvent à autre chose, souvent plus grave. Les allergies qui ne sont pas prises au sérieux occasionnent : 

  • Le développement de carence alimentaire;
  • L’augmentation du nombre et de l’intensité des allergies;
  • De l’asthme;
  • Une perte de l’ouïe dû à des otites répétées;
  • Un débalancement de la flore intestinale;
  • Une porosité intestinale;
  • Des maladies auto-immunes (crohn, diabète, sclérose en plaque, etc);
  • Des troubles métaboliques.

Alors si ton médecin ne prend pas cela au sérieux, il est tout à fait dans ton droit de consulter un autre professionnel ou de prendre ton courage à deux mains et de mettre en place le régime d’éviction auquel tu crois !

Si tu as besoin de soutient, joins toi à notre magnifique communauté <3

À bientôt

-xxx-
Jessica

Par où commencer? Le step by step du début de régime d’éviction !

C’est genre LA question qui revient CONTINUELLEMENT, alors j’ai décidée d’écrire un article afin de démystifier tout ça 😛 !

Step 1

En arriver au point où tu comprends que c’est la solution

Il se peut que tu arrives à ce stade lors des 3 semaines de bébé ou rendu à ses 6 mois. Personnellement, je ne suis pas là pour te convaincre de faire ou non un régime. Je crois dur comme fer que le régime d’éviction est LA solution pour 95% des bébés! Donc si tu n’es pas convaincu, je te laisse lire les publications sur les différents groupes ou même faire des essai de pcn ou de médication de ton côté. Je ne te jugerai JAMAIS pour cela car je sais très bien que tout ce que tu fais, tu le fais pour le bien-être et la santé de ton bébé.

Mon travail à moi, c’est de t’informer !

Le médecin et le pharmacien t’ont-ils expliqué les danger de la médication qu’ils t’ont dit de donner à bébé? T’ont-ils expliqué ce que provoquent les allergies dans le corps de ton coco? T’ont-ils expliqué comment bébé réagit aux aliments que tu consommes?

Bien souvent, je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi je me fais un devoir de partager mes connaissances acquises depuis maintenant 8 ans dans l’univers des allergies via les articles sur ce site ou encore via les publications sur la page et les communautés Facebook !

Une fois que tu te seras convaincu que le régime est la solution pour toi et ton trésor, on passe au next step!

STEP 2

Prépare toi

Le premier régime à mettre en place est le régime sans PLV (protéine de lait de vache), PB (protéine bovine) et soya. Et oui, LES 3 ! Tu peux essayer de les enlever un par un mais généralement, tout ce que ça fait, c’est étirer le moment où bébé va être bien et, par le fait même, augmenter tes chances d’abandons. En faisant les 3 d’un coup, tu as plus de chance que bébé soit stable rapidement, quite à réintroduire ensuite.

Donc, planifis toi un bon 3 semaines de régime sans PLV, PB et soya !

  • Fais toi un menu complet avec les recettes, la liste des trucs à acheter et où les trouver
  • Imprime les listes d’ingrédients à éviter;
  • Prépare toi des plats d’avance au congélateur afin de pouvoir souffler un peu les jours où tu seras trop fatigué;
  • Va lire les publication sur les groupes, pose tes questions, informe-toi au max.

Bref, prends quelques jours, même une bonne semaine afin de te faire des bases en béton armé ! Tu seras ensuite beaucoup plus solide dans ton début de régime.

Step 3

Commencer le régime mais aussi le journal !

Je sais que c’est plate, compliqué et, disons le, plutôt chiant de remplir un journal mais je t’en parlerais pas à tout bout de champ si ce n’étais pas absolument nécessaire. J’en ai rempli en maudit moi aussi et c’est pas plus plaisant même après 8 ans XD. Cela reste toutefois la seule et unique méthode 100% fiable pour la détection des allergies retardées (si ce terme est du chinois, lire cette article ici 😉 ).

Tu dois TOUT noter, et quand je dis tout c’est ABSOLUMENT TOUT. Le moment où tu crème bébé, où il prend son bain, les suppléments que tu prends ou que tu donnes à bébé, ce que tu bois, ce que tu manges, le sommeil de bébé, ton niveau de stress. Tout est important car l’allaitement est un lien complexe entre maman et bébé et sans une vision globale de la situation, il est impossible de prendre la situation dans son ensemble. Un enfant n’est pas que des selles ou encore l’eczéma, qui peuvent provenir d’autres choses que de l’alimentation, mais comment le savoir si on note que les selles et ce que l’on mange?

C’est pour cela que je me suis créé un journal de bord, que je trouvais plus facile et rapide a remplir, et qui me permettait surtout d’avoir rapidement une vision d’ensemble de la situation. Ainsi, cela permet d’analyser plus vite (comme j’en avais 3 à regarder ici -_- ). Je sais qu’il aide aussi plusieurs mamans à détecter hyper rapidement les aliments qui causent des réactions à leur bébé !

Step 4

Si ce n’est toujours pas parfait ….

Après 3 semaines de régime bébé ne va pas mieux ou ce n’est toujours pas parfait? La prochaine étape est généralement le retrait des œufs. Une analyse de journal peut être fait mai c’est souvent difficile à cette étape car on a pas tout à fait un mois de journal (ce qui est l’idéal pour une analyse), mais il se peut qu’un autre aliment ressorte aussi. Évidemment, on coupe l’aliment qui ressort dans ce cas, mais dans le cas ou rien ne ressort, les œufs sont comme le 4e mousquetaires.

On repasse donc à l’étape 2 mais cette fois pour le nouvel aliment ! Et encore là, si tu prends quelques jours pour te préparer, y’a pas de stress! Tu feras beaucoup moins d’erreur en prenant le temps de te préparer que si tu commences le régime d’un coup en sachant pas où tu t’enlignes.

Erreur = retour à 0 !

Ce n’est pas souhaitable ni pour toi, ni pour bébé, mais ça arrive ! On fait donc un 3 semaines de régime sans PLV, PB, soya et X (œuf ou autre aliment ressorti à l’analyse).

Step 5

L’analyse

Tu en es à 6 même 7 semaines de régime. Il se peut que bébé soit parfait. Si ce n’est pas le cas, c’est l’analyse du journal qui nous orientera vers les prochains aliments à retirer. Il y a effectivement des allergènes plus fréquents que je t’invite à surveiller dans ton journal dès le début :

  1. Le gluten (plus particulièrement le blé, l’orge et l’avoine);
  2. Le maïs;
  3. Le riz;
  4. Les légumineuses (arachides incluses);
  5. Bananes et avocat (qui vont souvent ensemble, fouille moi pourquoi XD );
  6. Les solanacée (La pomme de terre, la tomate, l’aubergine, le piment, le poivron, le paprika, les baies de goji, le tabac, le poivre de cayenne, le gombos, les bleuets, les airelles);

Il reste que les allergies retardées, c’est du cas par cas et il est excessivement rare qu’un bébé réagissent à tout ce qui est mentionné plus-haut! Il te faut simplement être vigilante et comprendre que bébé peut réagir à ABSOLUMENT N’IMPORTE QUOI ! Si tu as besoin de soutient dans ton début de régime, le groupe ; Mieux vivre et allaiter avec les allergies, est spécifiquement pour les mamans allaitantes / souhaitant le devenir / l’ayant été avec régime. Sinon, notre groupe ; Groupe de soutient mieux vivre avec les allergies, est toujours aussi merveilleux et rempli d’amour <3

Pour un post-allaitement sans produits laitiers – Comment faire la transition ?

Il est important de savoir que si tu souhaites passer aux boissons végétales, il est préférable d’avoir l’appui d’une nutritionniste. Plusieurs mamans le font sans soutient et leurs enfants se portent mieux que sur les PCN (préparation commerciale pour nourrisson). Il est de ta responsabilité de juger si l’alimentation de ton enfant est adéquate pour éviter les problèmes de carences ou de perte de poid.

Un calcul d’apport nutritionnel est NÉCESSAIRE avant toute transition complète et si tu n’es pas capable de le faire toi même tu dois demander le soutien d’un professionnel pour le faire. Toutefois, si bébé est allaité à plus de 50% de son apport quotidien en lait, tu n’as pas à t’en faire, car le lait maternel comblera les besoins de bébé (sauf si ton bébé à une condition de santé spécifique, dans ce cas, toujours se référer aux professionnels qui suivent ton enfant 😉 ). C’est lors de l’arrêt de l’allaitement qu’il faut redoubler de prudence pour le bon développement de bébé car là, le bon lait de maman ne comblera plus les potentielles carences.

Les PCN sont assimilée à seulement 20 ou 30%, et ce, si l’enfant n’y est pas intolérant bien sûr. Un l’enfant ayant des reflux ou des allergies, n’assimilera pas grand-chose, c’est pourquoi, une boisson végétale + l’enrichissement de l’alimentation est souvent la solution optimale (parole de naturo-nutritionniste).

Il n’est pas recommandé de passer à la boisson végétale avant 2 ans, mais dans le cas ou l’allaitement doit être arrêté avant cela (par choix ou obligation), il est possible de donner de la boisson végétale dès 6 mois. Il y a toutefois quelques trucs à prendre en considération ?Entre 6 et 12 mois, la boisson végétale doit être offerte combiné à l’allaitement, pour au moins la moitié des boires de la journée ! Avant tout retrait de l’allaitement, bébé doit manger varié et en bonne quantité. Un calcul d’apport nutritionnel DOIT être fait avant le retrait complet de l’allaitement (avant ses 12 mois), surtout si l’on offre ensuite une boisson végétale plutôt qu’une PCN, car il est vrai qu’aucune boisson végétale ne remplacera l’apport nutritionnel des PCN, jamais.

Maintenant laquelle offrir ? Il y a une multitude de choix mais tous ne s’équivaut pas.

La première qui est souvent recommandée, par les médecins et nutritionnistes, est généralement la boisson de soya dû à son apport en protéine et en gras qui la rend similaire au lait de vache. Toutefois, on sait très bien que c’est TRÈS rare que ça passe, donc les boissons de pois sont une option intéressante niveau apport nutritionnel. Par contre, étant également des légumineuses, c’est beaucoup plus dur à digérer.

Il y a ensuite le lait d’avoine qui contient entre 6 et 4 g de protéines par tasse. À noter que, les enzymes pour la digestion des produits céréaliers arrivent généralement entre 9 et 12 mois, donc si ton coco a été irrité longtemps par les intolérances, il y a plus de chance qu’il ne réagisse pas bien…

Après ça, elles s’équivaut pas mal toute, donc je te recommande de choisir selon l’historique de bébé (bébé réagit-il au riz, à la noix de coco ou aux amandes via allaitement, etc.). Je recommande autour de 1g de protéines, parfois 2. Reste que ce que l’on veut fournir via la boisson végétale : Le calcium et la vitamine D. Ceux-ci proviennent de l’enrichissement (HYPER important de prendre une boisson enrichie), donc peu importe la variété que tu offres à bébé, tu devras compenser pour le gras, les protéines, le calcium et la vitamine D.

Supplémenter en gras = ajouter 15 à 30 ml de BON gras. Et que veut-on dire par bon gras ? Des huiles de première pression à froid ou provenant d’aliments sains, tel que les poissons gras, les avocats ou encore les noix. Notre alimentation étant riche en oméga-6, prioriser les huiles riches en oméga-3 tel que l’huile de colza (canola), de cameline et de chanvre. Introduis les huiles une par une en commençant par 1 ml trois fois par jours jusqu’à atteindre 10 ml de chaque huile.

Si bébé réagit aux huiles, tu peux tenter une huile de noix, d’olive ou d’avocat. Bébé devra aussi manger du poisson gras, idéalement 3x par semaine et des œufs au moins 5x par semaine. Si bébé est intolérant à l’un et/ou l’autre de ses aliments, augmenter la quantité d’huile à 30ml et même jusqu’à 45 ml par jour selon le seuil de tolérance de bébé.

ATTENTION TOUTEFOIS. Si bébé commence à faire des selles huileuses, c’est qu’il ne tolère pas bien le gras. On diminue alors l’apport en gras et on essaie de supporter le foie avant de, graduellement, ré-augmenter la dose. Pour soutenir le foie, plusieurs solutions peuvent être envisagées (cela sera le thème d’un prochain article <3 ).

Pour ce qui est des protéines, le calcul d’apport est primordial, car il est dangereux pour les reins de surdosé en protéine si cela n’est pas nécessaire. Toutefois, il est important de soumettre bébé à des protéines, animales ou végétales, (A CHAQUE REPAS), collations incluses. En cas de besoin, les isolats de protéines végétales peuvent être envisagés.

Le calcium se retrouve dans la boisson végétale, en plus de se retrouver dans certains jus enrichi en calcium et vitamine D. Plusieurs aliments sont également riches en calcium, mais il est souvent difficile pour bébé d’atteindre sa quantité de calcium juste avec la nourriture, d’où l’importance que bébé boivent minimum 20-24 onces de boisson végétale par jour.

La vitamine D se trouve via le bon vieux soleil ! Mais étant au Québec, ou en Europe généralement, il est moins présent d’octobre à mars où il devient parfois nécessaire de supplémenter. Dans ce cas, je te recommande (sauf si allergie aux produits de la mer) la vitamine D3 qui est à base de lichen et qui sera bien absorbée. Celle-ci ne provient pas de la laine de mouton (donc croisée avec PB).

Dans tout les cas, si tu es inquiète, va voir un professionnel de la santé qui saura te guider dans cette transition et si tu as besoin de références de nutritionnistes réellement compétentes avec les allergies, écris-moi <3

Le sommeil de bébé. Rêves ou réalité ? #realtalk

«Ben voyons, couche le dans son lit et il fera ses nuits au bout de 3 jours. Juste à le laisser pleurer, il va comprendre… »

J’ai vu passer des phrases comme celles-ci tellement souvent sur certains groupes de mamans que j’ai juste quitté avant d’écrire des choses que j’aurais amèrement regrettées. Un bébé de 6 mois ne comprends rien d’autre que le fait que personne ne répond à ses besoins quand il hurle durant 2h ! Et en partant :

IL N’Y A RIEN D’ANORMAL À SE QU’UN BÉBÉ NE «FASSE PAS SES NUITS » À 6 MOIS !!!

Là, on va se parler de fait scientifique histoire de démystifier le vrai du faux par rapport aux fameux «faire ses nuits» veux-tu?

Le sommeil des bébés et des adultes sont très différents alors on va comparer histoire de bien saisir les différences.

Commençons par notre sommeil d’adulte à nous.

Un adulte normal dors entre 7 et 9h, soit le nécessaire pour être en forme et se sentir reposé au réveil et avoir de l’énergie toute la journée. Quelques exceptions sont ce que l’on appel des petits ou grands dormeurs qui ont respectivement besoin de 6 ou 10h de sommeil.

Toutefois, dormir moins de 6h par jours, plusieurs jours d’affilés (#momlife XD ) fait cumuler une dette de sommeil et ainsi, affecte la vie quotidienne. Le manque de sommeil peut avoir de graves conséquences tel que : surpoids, diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, troubles gastro-intestinaux (SCI), infections virales, dépression, maux de tête, baisse de motivation, difficultés d’apprentissage (TDA), problèmes professionnels, sans oublier la somnolence au volant.

En matière de quantité et d’horaires de sommeil, les besoins sont différents. On peut même voir avec la génétique les « gros » des « petits » dormeurs et les « lève-tôt » des « couche-tard ». Il est donc important de respecter son propre rythme de sommeil pour éviter de créer une dette de sommeil.

Plusieurs mauvaises habitudes sont à bannir car elles entraînent des troubles du sommeil comme des insomnies : avoir une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, mauvaise alimentation, etc), lumières trop vive dans la chambre, utilisation tardive d’écrans tel que les tv, portable, cellulaire, etc., pratique tardive d’un sport d’action (adrénaline), prise de certains médicaments…

Parlons bébé maintenant!

Le sommeil de bébé est très instable avant 2 ans et atteins sa maturation vers 3 ans. Le besoin de sommeil des enfants de 0 à 2 ans est très différent d’un enfant à l’autre, mais les conditions de sommeil restent les mêmes. Dès la naissance, il est important de respecter une bonne hygiène de sommeil.

De la naissance et 3 mois, un bébé a besoin d’environ 14 h à 17 h de sommeil par jour. À partir d’1 mois, le bébé commence à différencier le jour et la nuit. Le rythme éveille/sommeil est gouverné par une horloge biologique située dans le cerveau (donc c’est le système neurologique qui entre en action dans la gestion du sommeil de bébé 😉 ).

Un bébé entre 4 et 11 mois doit dormir entre 12 h et 15 h par jour (moyenne) et pour les bébés entre 4 et 8 mois, l’instauration des 3 siestes est généralement faite : une première en fin AM, une deuxième en début et une dernière en fin PM. A partir de 9 mois, la sieste de fin d’après-midi disparaît. Le bébé est de plus en plus éveillé dans la journée et son sommeil nocturne d’une durée de 10 h environ est moins fractionné mais il y aura quand même des éveils pour du réconfort et peut être aussi 1 ou 2 boire (surtout pour les bébés allaités).

A partir de 6 mois, l’organisation du rythme veille/sommeil sur 24 h se consolide et le rythme jour/nuit ainsi que physiologiques (température corporelle, hormones du sommeil, fréquences cardiaques et respiratoires…) se synchronisent. C’est à se moment ci qu’il est primordial d’avoir une routine de dodo si ce n’est déjà fait ! La routine aidera le dégagement de mélatonine dans les heures précédent l’endormissement et aidera bébé à mieux s’endormir.

Entre 1 et 2 ans, le nombre d’heures de sommeil recommandées décroît pour atteindre en moyenne 11 h à 14 h. À partir de 18 mois, le sommeil de jour diminue de plus en plus. La sieste du matin disparaît entre 14 et 20 mois. La durée de sommeil nocturne est de 10 h en moyenne mais il est important de noter que chaque enfant ayant des besoins différents, il est donc indispensable d’être attentif au sommeil de votre coco pour respecter son propre rythme.

A partir de 2 ans, la durée du cycle de sommeil s’allonge pour atteindre 90 à 120 min à l’âge de 3 ans soit la durée des cycles d’un adulte. Entre 1 et 3 ans, les éveils nocturnes sont encore présents, environ 4 à 5 fois par nuit. Durant cette période, tu auras souvent à des difficultés à coucher ton coco et des éveils bruyants la nuit dût au début des terreurs nocturnes et des cauchemars. Il est donc nécessaire d’instaurer de bonnes conditions de sommeil (lecture d’histoire, moment de dialogue dans le calme, horaire régulier du coucher…) afin que l’endormissement et la nuit se passent paisiblement. Évitez les siestes trop tard dans la journée car elles peuvent nuire au sommeil nocturne.

Coco bénéficiera d’un sommeil réparateur s’il lui permet d’être en forme dans la journée et de bonne humeur. Autre avantage d’un bon sommeil, il sera plus attentif, concentré et aura plus de facilités pour l’apprentissage. Il est donc important de suivre au mieux les temps de sommeil pour ces tranches d’âge :

  • Pour les 0 à 3 mois: entre 14 h à 17 h
  • Pour les 4 à 11 mois: entre 12 h à 15 h
  • Pour les 1 à 2 ans : entre 11 et 14 h
  • Pour les 3 à 5 ans : entre 10 et 13 h
  • Pour les 6 à 12 ans : entre 9 et 11 h

Si ton enfant ne dort pas assez (moins de 7 heures pour les 6 – 12 ans et moins de 8 heures pour les 3 – 5 ans), il s’expose à une dette de de sommeil qui sur le long terme sera néfaste pour sa santé. Il est important de savoir qu’un enfant qui se couche tard ne peut compenser par une grasse matinée le lendemain car le sommeil du matin n’est pas aussi récupérateur que le sommeil de nuit.

Vers l’âge de 5 ans, le sommeil de l’enfant comporte, comme l’adulte, soit 6 à 7 cycles de sommeil, qui durent environ 90 minutes chacun. Coco s’endort en sommeil lent léger puis profond. C’est durant le sommeil lent profond, que l’hormone de croissance nécessaire au développement est produite. C’est également pendant le sommeil lent profond que le système immunitaire est stimulé. Le sommeil lent profond contribue à la récupération physique et mentale, alors que le sommeil paradoxal favorise le développement du cerveau et la consolidation des apprentissages.

Une dette de sommeil chez l’enfant à de lourdes conséquences :

  • Manque d’attention (TDA)
  • Des troubles du comportement (TDAH, Trouble de l’opposition, etc)
  • Une diminution des performances de la mémoire et d’apprentissage
  • Une augmentation du risque d’accident
  • Des risques de souffrir de dépression
  • Un risque accru d’obésité et de diabète
  • Une baisse des performances scolaires
  • Une perturbation du développement physique

Donc maintenant que l’on comprends mieux comment fonctionne le sommeil des petits, voyons quelques uns des mythes qui me font tilter juste un peu derrière mon écran :

1. «Donne y des céréales avant le dodo, y va te filer ça jusqu’à demain matin»

C’est faux. Comme mentionner plus haut c’est le système nerveux qui gère le sommeil pas le système digestif. En donnant à manger à bébé trop tard tu risque au contraire d’augmenter les inconforts digestifs de bébé et ainsi, moins dormir! Le tempérament de l’enfant, son degré de maturité et son environnement vont déterminer le moment auquel il fera ses nuits pas mal plus que l’alimentation. Il ne faut pas non plus oublier qu’il est fortement déconseillé de donner des céréales à un bébé âgé de moins de 4 mois puisque son système digestif n’est pas prêt à assimiler les protéines complexe qui compose les aliments solide. L’irritation causée par les aliments pourrait provoquer voir augmenter l’apparition d’allergies ou d’intolérances alimentaires. De plus, bébé risque davantage de développer du diabète et de l’obésité si l’introduction des aliments est amorcée en très bas âge.

2. « Arrête de le coucher en pm y va tomber de fatigue avant le souper»

Peut être mis ça se peut fort bien qu’il se réveil affamer 3h après et que tu sois pas capable de le recoucher avant minuit aussi. La sieste est importante pour les enfants qui ont de la difficulté à se coucher le soir car un coco épuisé sera surexcité, irritable et opposant. Maintenir une atmosphère agréable et paisible avant le coucher et une routine est la solution optimale. Quand la routine est bien établi et que coco dors beaucoup en journée, on peut tenter de raccourcir progressivement la sieste par tranche de 15 minutes en débutant par la sieste de fin pm, puis celle du matin et pour finir celle en pm. Généralement, les enfants manquants de stimulations au niveau intellectuel et motricité fine entre 3,5 et 5 ans n’aurons pas ou très peu besoin de sieste en pm. Ils peuvent toutefois reprendre les petites sieste lors de la rentrée à la maternelle.

3. «Brûle le bien comme il faut (lui faire faire de l’exercice intense pour mes lectrices Européennes 😉  ), y vas bien dormir»

Tout comme pour l’adulte, l’activité physique intense (Jouer à se courir après autour de l’îlot, au hockey dans le salon ou à la lutte dans le lit genre 😉 ) peut créer un dégagement d’adrénaline et donc stopper le dégagement de la mélatonine qui elle, favorise l’endormissement!

4. «Met le devant des bonhommes y va s’endormir»

Certains enfants s’endorment devant la TV mais pas tous et honnêtement, tu le sais très bien que c’est pas top! Donc, quand tu es pu capable ok, mais je te confirme que ici ça marche pour un mais pas pour les 2 autres donc tu es aussi bien de juste instaurer une bonne routine de sommeil pour tout le monde le plus vite possible.

5. « La fin de semaine, on le laisse dormir plus pour qu’il récupère »

C’est plate, mais c’est pas de même que ça fonctionne. Les dettes de sommeils sont très dures à combler et peuvent nuire au bon développement de ton coco donc son sommeil est aussi important que sont alimentation

Et il y en a tellement d’autres… (tu peux m’écrire celui que tu as entendu dernièrement en commentaire)

Un sommeil irrégulier ou réduit dans l’enfance, à des moments clés du développement pourrait avoir un impact important sur la santé tout au long de la vie, et particulièrement chez les filles.

Ayant nous mêmes des horaires atypique ici, je sais à quel point c’est plus facile à dire qu’à faire mais une bonne hygiène de sommeil est aussi important que l’alimentation ou l’hygiène corporel de bébé ! Retarder ou varier l’heure du coucher de tes coco va affecter le développement cognitif du cerveau particulièrement à l’âge de 3 ans. Alors, routine, constance, patience <3 Je sais que, bien des soirs, c’est plus facile à dire qu’à faire 😉

 

 

Source :

/www.sommeil.org

https://www.mamanpourlavie.com/sante/enfant/sommeil/8405-les-mythes-relatifs-au-sommeil-de-l-enfant.thtml

https://www.santelog.com/actualites/sommeil-de-lenfant-la-regularite-du-coucher-fait-la-plasticite-du-cerveau#lirelasuite

Allaitement. 10 mythes que je ne peux plus entendre!

Avec l’allaitement il y a malheureusement plusieurs mythes qui ont la vie dure. Ça en plus des opinions qui nous sont souvent partager sans qu’on les aies demandées… Y’a de quoi être mélangée! 

On va donc débrouiller les cartes entre les «j’ai vu passer ça» et «j’ai entendu dire que» 😉 

#1 J’ai de petits seins je n’aurai donc pas beaucoup de lait. 

RIEN DE PLUS FAUX 

La grosseur des seins n’a pas de lien avec la quantité de lait que tu fourniras! Le nombre de glande est le même (ou presque) peut importe la grosseur du bonnet. C’est la quantité de tissus adipeux et fibreux qui change. Ta production est stimulée par tes hormones et augmente avec la demande du bébé. C’est donc bébé qui régit la quantité de lait, pas la grosseur de tes seins! La capacité d’emmagasiner du lait peut différer, de sorte que certaines mamans peuvent avoir une plus grande ou plus petite capacité d’entreposage, ce qui peut amener un bébé à boire plus ou moins souvent qu’un autre.

#2 Mes seins sont mous ils sont donc vide (souvent évoquer pour signaler un manque de lait)

Aussi longtemps que bébé vide tes seins efficacement, ton corps continuera à produire du lait. Le fait que tes seins soient mous ne veux pas dire qu’ils sont vident. Même chose si tu ne sent pas les montés laiteuses. Il suffit simplement d’un gain de confort : ton corps à maintenant une meilleure «maîtrise» de la production mais il s’agit d’un principe d’offre et de demande. Tes seins augmentent ou diminuent la production pour répondre aux besoins de consommation de bébé. Plusieurs choses peuvent l’affecter tels le stress, la fatigue ou la dépression ce pourquoi il est important de te reposer et de prendre soin de toi. Une bonne hydratation est aussi primordiale.

#3 Tu dois consommer du lait pour produire du lait

Alors les mamans allergiques au lait ne pourraient allaitées? C’est un non-sens 😉 

Les produits laitiers sont absents en Asie (ou presque) pourtant les mères allaitent alors pourquoi, ici au Canada, les produits laitiers seraient-ils essentiels à la bonne conduite de l’allaitement ? À part question de lobbying, il n’y a aucune raison 😉 C’est comme si je te disais qu’une vache devait boire du lait pour faire du lait… Dit comme ça avoue que ça marche juste pas !

Et n’oublie pas que les mères dénutries d’Afrique arrivent a fournir suffisamment de lait ainsi qu’un lait de qualité à leur bébé alors il n’y à aucune raison que tu n’arrives pas à fournir un lait suffisamment nourrissant à bébé. Si tu as peur pour ta production, commence par faire un 48h off avec bébé : pas de téléphone, ordi, chum, autres enfants. Toi et bébé seulement (préférablement là, si c’est pas possible panique pas ;). Bains, dodos ensemble, peau à peau, NETFLIX AND CHILL !

Repose toi, tu es probablement épuisée et tu le sais même pas !

Laisse bébé boire à la demande et je suis sûr que après tes 2 jours à te reposer, tu n’auras plus d’inquiétude pour ta production 😉 Hydrate toi, mange bien, essai de faire un petit 30 minutes de marche ou (ce que je fait personnellement), 30 minutes de ménage INTENSE. Prends toi une pièce et nettoie là du sol au plafond, frotter la douche de haut en bas et nettoyer  tous les joints de céramiques ou encore faire les planchers sur 3 étages tu vois le genre! Fais ce qui te plait mais bouge. Tu vas te sentir beaucoup mieux dans ta peau 😉 Dors au moins 6 à 8 h par jours mais idéalement 7 à 9h surtout que je sais très bien que tu les dors pas d’affilées.

Si malgré tout tu es inquiète, tu peux consulter une conseillère en lactation (j’en connais plusieurs top avec les intos alors écris moi si tu as besoin je vais te référer selon ton secteur <3 ). Plusieurs produits son dispo en vente libre – ce sera le sujet d’un futur article!

#4 Un bébé allaité est un bébé bras 

Oui et non. Comme il doit être dans les bras pour être allaité, clairement il y sera minimalement pour boire. Puis probablement pour faire dodo et quand il aura besoin de réconfort… Au final, c’est pas vraiment différent d’un bébé pas allaité non ;). L’allaitement fréquent est normal, les recherches démontrent que les bébés peuvent se nourrir entre 4 à 13 fois par jour. Le truc est de se rappeler que bébé est préprogrammé pour manger quand il a faim pas quand nous voulons qu’il se nourrisse.

#5 L’allaitement quand bébé mange c’est du caprice, le lait n’est même plus assez bon pour bébé

Le lait maternel ne diminue pas en qualité au fil du temps, sa composition évolue pour continuer à répondre aux besoins de bébé qui se développe. Plusieurs systèmes sont en pleines maturation et pas seulement à 6 ou 12 mois. Le lait maternel continue d’aider le cerveau, le système digestif et immunitaire ainsi que bien d’autre fonction à se développer sur des bases solides diminuant ainsi les risques d’allergies, d’asthme, de maladies auto-immunes, en protégeant contre les infections et en nourrissant les bonnes bactéries de l’intestin. Les aliments complémentaires sont ajoutés à partir de 6 mois parce que le lait maternel ne satisfait plus entièrement les besoins nutritionnels/caloriques de bébé. Pas parce que sa qualité diminue.

#6 S’il ne fait pas ses nuits, c’est de la faute de l’allaitement.

Le sommeil des bébés est très différent de celui des adultes. Le sommeil paradoxal occupe 100% du temps de sommeil chez le fœtus de 6 mois, 50% de celui du nouveau-né et 25% de celui de l’enfant de 2 ans (20% chez l’adulte). Les cycles de sommeil sont plus courts ; il se réveille plus souvent et plus facilement. Dormir 4 heures d’affilée, c’est déjà faire sa nuit. Même si c’est de 20h à minuit. Alors ce n’est peut-être pas ta nuit, mais chaque bébé a son rythme et on se doit de le respecter. Bon nombre de bébés au biberon ne font pas nos nuits non plus (Tommy à dormi à 28 mois tout comme Luka, un allaité et un sur PCN donc 😉 ). Donner un biberon le soir, des céréales ou tout autre chose autre que le sein dans l’espoir que bébé dorme d’une traite, peut conduire à des gênes gastriques et au final empirer la situation. Sans compter le risque de sevrage. Les cycles du sommeil sont régit par le système neurologique, pas digestif 😉 !

Introduire un rituel et le cododo peuvent être des moyens de relativiser et d’être plus sereine et ainsi aider bébé mais aussi toi à te sentir mieux avec les nuits parfois difficiles qui viennent avec les premières années de bébé. Et sache qu’au niveau du sommeil, rien n’est acquis avant 3 ans donc un bébé peut facilement dormir de 0 a 6 mois et ne plus dormir ensuite ou ne pas dormir de 3 a 9 mois puis dormir ensuite des 12h ! Soit patiente <3

#7 Si le papa ne donne pas de biberon il ne créera pas de lien avec bébé.

SO WHAT? Comme si un père ne pouvais pas s’attacher à la chair de sa chair à cause d’une gogosse en plastique! On se serait pas rendu loin dans l’évolution si c’était ça XD 

Allaité ou au biberon papa pourra toujours passer des moments avec bébé. Une sieste, bien coucher sur la bedaine à papa histoire que maman prenne un bon bain tranquille… On se comptera pas de mensonges, pour les hommes (la majorité pas tous bien entendu), il commence à réellement tripper avec bébé quand il commence à se déplacer, à rire quand on joue avec lui, etc. Quand bébé est au stade de catiner, c’est nous qui trip souvent pas mal plus 😉 

#8 le lait maternelle est équivalent au préparation 

Je ne mettrais que cette image pour répondre 😛 

#9 Quand l’allaitement sera fini, tes seins ressembleront à des gants de toilette.

C’est la grossesse de manière générale qui peut détériorer l’apparence de la poitrine, absolument pas l’allaitement. Ça peut hélas toucher n’importe quelle maman donc que tu allaites ou non, il se peut que tu te ramasse à ne plus aimer ta poitrine alors tant qu’à ça, si tu veux allaité prive toi en pas pour les commentaires de marde (car on va ce le dire, ça, c’est un commentaire de marde XD ).

#10 Tu peux manger ce que tu veux, rien ne passe dans le lait (ma préféré! )

Ok, donc on peut prendre n’importe quoi alors : médicament, alcool…

Bon, alors en partant, si plusieurs choses sont contre-indiquées durant l’allaitement c’est déjà que ça passe dans le lait non ?

Alors poussons la chose un peu. La lait est produit à partir de ton sang. Et oui! Donc si un médicament, l’alcool ou un aliment passe dans ton sang, il y en aura dans ton lait. C’est aussi simple que cela.

Mais prime à bord, il est vrai que les aliments ne devrait pas passer dans le lait alors pourquoi certains enfants font des choc anaphylactique dès la première ingestion d’un aliment? On le sait, il faut une sensibilisation lors d’une première exposition avant de vivre une réaction alors si bébé n’en a jamais manger, comment a-t’-il pu être exposer et ainsi vivre un choc à la première ingestion direct? VIA ALLAITEMENT!

Ceci veux dire que les aliments peuvent passer dans le lait maternel. Ce qui explique ceci? La mauvaise qualité de la flore intestinal de la maman (toi, mais la grande majorité de la population des pays industrialisés en fait) fait que celle-ci ne fractionne pas suffisamment les protéines et qu’au lieu de passer dans le sang à l’état d’acides aminées, les aliments passent en protéines complexes ce qui occasionnent des réactions chez bébé qui ne devrait pas avoir à digérer des protéines complexes avant 6 mois!

 

 

 

Source :

https://www.mamanpourlavie.com/allaitement/avantages-et-bienfaits/15339-7-mythes-tenaces-sur-lallaitement.thtml

http://lesptitesmainsdabord.fr/2016/05/20160510-mythes-sur-lallaitement/

 

Les farines sans gluten – Tout un Art!

La cuisine sans gluten est un art il doit donc être apprivoisé. Cela demande de la pratique ainsi que beaucoup d’essais/erreurs. Principalement si vous voulez faire vos propres mélanges de farine. Il y a énormément de farines différentes dans l’univers du sans gluten et elles réagissent toutes de façon différente. Il faut donc apprendre à connaître les ingrédients avant de maîtriser la cuisine sans gluten. Alors, pour vous aider avec la base, voici les différentes farines sans gluten, leurs spécificités ainsi que leur utilisations. Le tout, revu et corrigé par notre consultante spécialisée dans le sans gluten, la belle Karine de Liberté Sans Gluten.

Sachez d’abord qu’il existe plusieurs mélanges de farine tout usage sans gluten. Ils remplacent généralement très bien la farine de blé en quantité égale et ne contiennent généralement pas la gomme (expliqué plus loin, ne vous inquiétez pas 😉 ) à l’intérieur donc pas besoin de vous en soucier. Par contre, si vous souffrez d’allergies immédiates ou retardées à un ou plusieurs grains sans gluten, vous devrez fort probablement faire votre propre mélange. Nous n’aborderons pas toutes les options sans gluten ici car elles sont trop nombreuses. Nous évoquerons les principales et les plus couramment utilisées.

La farine de riz

Il y a plusieurs types de farine de riz : riz blanc, riz brun, riz complet, riz gluant… La farine de riz à elle seule est un univers. Elle est la plus courante dans l’univers du sans gluten. Son goût est neutre (plus elle est foncée, plus elle sera goûteuse) et elle donne une belle texture assez proche de celle du blé. Elle est parfaite pour épaissir les sauces dû à son taux d’amidon. Elles sont aussi très bien en panure où elles confèrent un côté croustillant. Elles ont cependant tendance à être friable dans les pâtisseries donc idéale pour les sablés et les crumbles mais elles donnent une texture moelleuse dans les pains. La farine de riz est aussi la moins dispendieuse 😉 Moins intéressante du côté des valeurs nutritives mais elle apporte une bonne structure. On recommande de l’utiliser dans une proportion de 40-50% du mélange final.

Le sarrasin

Avec son goût prononcé, la farine de sarrasin n’est pas toujours appréciée en utilisation exclusive. En proportion plus petite, dans un mélange de farine sans gluten, elle apporte une délicieuse note artisanale et rustique. Elle s’utilise autant pour le sucré que le salé. Je vous la recommande personnellement dans les gâteaux et les pâtisseries où elle apporte un côté plus moelleux. À utiliser entre 15 à 25% de votre mélange de farine pour éviter d’avoir des pâtisseries trop denses. Notez ici que la farine de sarrasin est généralement moins aimée des enfants.

Le millet

Il existe plusieurs type de millet (doré, brun, perlé). Au Québec, on trouve la farine sous l’appellation «farine de millet» sans plus de précision. Son goût est plutôt neutre, tendant vers la noisette dans les pains et gaufres ou vers un goût d’arachide dans les biscuits et les gâteaux. La farine de millet peut rendre le mélange plus friable. En ce sens,  il est préférable de la combiner. Sa meilleure amie est la farine de souchet qui la complémente.

Le souchet

Le souchet est un tubercule provenant de Méditerranée, également connu sous le nom de “noix tigrée” (attention à la confusion ici, le souchet n’est pas une noix mais bien un tubercule donc une racine 😉 ). La farine de souchet est douce et sucrée rappelant la saveur de l’amande, tout comme sa texture qui ressemble également à celle de la farine d’amande. Son goût naturellement sucré la prédispose davantage aux recettes sucrées mais elle peut aussi être utilisée pour épaissir des sauces ou en panure.

Le quinoa

Le quinoa, contrairement à ce que croit bon nombre d’entre-nous, n’est pas une céréale. Il est plutôt de la même famille botanique que les betteraves et les épinards! Il s’agit également d’une excellente source de protéine. Une merveilleuse option pour la confection des pains, muffins et gaufres du petit déj! Il est aussi un des principaux alliés des végéta*iens. On retrouve du quinoa blanc, rouge et noir mais la farine commerciale est faite de quinoa blanc. Elle a un goût assez prononcé, légèrement amer avec une touche de noisette. Il est donc préférable de la mélanger à d’autres farines plus neutres pour en adoucir la saveur. Elle est également très absorbante. Ainsi, la farine de quinoa a tendance à apporter de la lourdeur (texture plus dense) quand elle est utilisée en trop grande quantité. Une proportion de 20% maximum est idéale.

L’amarante

L’amarante est un grain minuscule provenant d’Amérique du sud, riche en nutriment mais surtout en lysine qui se retrouve très peu dans les grains. En ce sens, cela en fait un complément nutritionnel intéressant. La farine d’amarante a un goût assez fort de noix et légèrement épicé. Elle apporte un côté plus humide, moelleux (chewy) aux pâtisseries et aux pains. On recommande une proportion de 25% mais on peut l’utiliser seule dans les crêpes et les gaufres. Attention! Cette farine peut rancir facilement. Il faut donc la conserver au réfrigérateur ou au congélo.

Le teff

Le teff est originaire d’Afrique du Nord est le grain le plus petit au monde. Il est toutefois très riche en nutriments dont le calcium! Son goût est légèrement sucré. Équilibré entre un goût de mélasse et de noisette; il particulièrement apprécié dans les desserts. On recommande une proportion de 25% maximum.

Le sorgho

Céréale la plus cultivée d’Afrique, le sorgho est également riche en protéine et en nutriments. Si elle est utilisée à moins de 40% du mélange de farine, la farine de sorgho aura une saveur douce et très subtile apportant un côté moelleux et humide (chewy) dans les pâtisseries et les pains (ce que je vous recommande). Si la farine de sorgho est utilisée à plus de 40%, la saveur sera plus marquée et elle aura tendance à alourdir (densifier) les pâtisseries.

L’arrowroot

On le retrouve sous le nom de farine ou de fécule mais en fait c’est la même chose. L’arrow-root se compose essentiellement d’amidon. Comme toutes les fécules, c’est un très bon épaississant à utiliser un peu partout. On l’utilise dans la proportion de ⅓ du mélange de farine sans gluten (proportion valable pour tous types les fécules en fait) pour y apporter de la légèreté. Son goût neutre permet de l’intégrer dans les recettes salées et sucrées.

Le cassava (yuca)

Le manioc est un arbuste vivace cultivé dans les régions tropicales d’Amérique du Sud dont l’on prend les racines pour faire de la farine. La farine de manioc est donc une farine de tubercule (tout comme le souchet) très riche en amidon. Le cassava se situe un peu sur la ligne entre farine et fécule. La farine de manioc reste souple et offre une texture et saveur rappellant celle du blé.

Le tapioca (ou manioc)

Le tapioca est une fécule issue de la racine de manioc, un autre tubercule. La saveur du tapioca est très neutre. Il conviendra donc aussi bien aux plats salés que sucrés. Très bon épaississant, on l’utilise dans la proportion de ⅓ du mélange de farine sans gluten (tout comme le cassava).

L’avoine sans gluten

Eh oui, l’avoine peut être certifiée sans gluten. Par contre, il est important de savoir que certaines personnes atteintes de maladie cœliaque y sont intolérantes. On recommande donc d’attendre 6 à 12 mois suivant le diagnostic pour laisser le temps à l’intestin de guérir, stabilisant nos symptômes avant de l’introduire graduellement. L’avoine ne contient pas de de gluten. Par contre, elle peut facilement être contaminée au champs, pendant le transport ou sa transformation. La farine d’avoine apporte un léger goût sucré aux pains. Utilisée dans vos pâtisseries, elle leur donnera un arôme subtil de vanille ainsi qu’une texture plus moelleuse. Elle peut s’utiliser seule ou dans les mélanges de farine.

Le chanvre

La farine de chanvre est verte et goûteuse. Elle a un goût plus amer portant légèrement sur la noisette. On l’utilise donc à un maximum de 20 % dans un mélange de farine. Il est riche en protéines ainsi qu’en acides gras essentiels. Il est donc un bon atout nutritionnel.

Le maïs

La farine de maïs est HYPER versatile et se présente sous plusieurs formes.

Il y a d’abord la bien connue fécule de maïs. Parfaite pour épaissir les sauces mais également dans les mélanges de farine sans gluten. Son goût est neutre et contrairement aux autres fécules, le maïs ne donne pas une texture élastique pouvant être désagréable aux sauces. La fécule peut aussi être vu/connue sous le nom de Maïzena ou sous le nom d’amidon de maïs.

Il y a ensuite la farine de maïs. Il existe de la farine de maïs complète (Milanaise par exemple) ou à mouture plus fine. Elle sera jaune avec une saveur douce et sucrée. La farine de maïs s’utilise dans le salé et le sucré. Elle est ainsi parfaite pour les pains, les muffins, les crêpes… Il est conseillé de la mélanger à d’autres farines mais elle peut occuper une grosse portion de votre mélange (jusqu’à 40%) !

Notez bien que le maïs contient une protéine de gluten; la zéine. Cette protéine est différente de celle du blé (gliadine). La zéine n’est pas automatiquement nocive dans le cas de la maladie cœliaque mais peut s’avérer difficile à digérer par les personnes intolérantes au gluten dûe à la similarité des protéines.

Il y a aussi les semoules de maïs allant de la plus fine (polenta) à la plus grossière (presque comme du couscous) donnant une délicieuse note sucrée et croquante dans la mie des pains sans gluten.

Les noix et graines

Les farines de noix et de graines sont savoureuses et peuvent vous permettre d’amener vos recettes à un tout autre niveau! Par contre, il faut faire attention car les farines de noix et de graines alourdissent considérablement les pains et les pâtisseries et tendent à brûler rapidement lors des cuissons au four. Elles ne peuvent pas non plus être utilisées pour épaissir les sauces. Personnellement, je vous recommande chaudement de ne pas trop improviser avec les farines de noix car en plus d’être très dispendieuses, il n’est pas facile d’adapter une recette sans farine de noix pour qu’elle en contienne. Je vous recommande donc d’utiliser des recettes déjà conçues et testées avec ces farines afin d’éviter les désagréments.

Pour ce qui est de la farine de lin elle se distingue légèrement des autres farines de graines car elle peut s’utiliser seule. Peu calorique, la farine de lin est riche en fibres, en protéines végétales, en antioxydants et en oméga 3 ou acides gras essentiels. Elle est recommandée pour combattre la constipation et faciliter le transit intestinal. Elle aide à la perte de poids grâce à son fort pouvoir rassasiant. Elle peux contribuer augmenter la masse musculaire dans le cadre d’un mode de vie sportif aide à maintenir un bas taux de mauvais cholestérol. Elle participe à la régulation de la glycémie dans le sang et limite donc l’apparition du diabète. Elle contribue à équilibrer la pression artérielle, limite l’apparition des cancers du sein, du poumon, de la prostate et du côlon. La graine de lin protège les organes vitaux du développement de maladies cardio-vasculaires. Afin de bénéficier de tous les bienfaits de la farine de lin, il est recommandé de l’incorporer à raison de deux cuillères à soupe  par personne, par jour.

Les légumineuses (pois, lentilles, haricots, soya, etc)

Les farines de légumineuses augmentent la qualité nutritionnelle de vos recettes. Les légumineuses sont riches en fibres, en protéines, en vitamines, en minéraux et faibles en gras. C’est un ajout de choix à la diète sans gluten. Il est recommandé de ne pas prendre directement la farine de légumineuses avec la tasse à mesurer.  Transférez-la délicatement à la cuillère dans une tasse à mesurer afin d’éviter les risques d’obtenir un mélange trop dense contenant trop de farine. Les farines de légumineuses absorbent beaucoup de liquide alors il faut en prendre compte lors de la modification des recettes. Les farines de légumineuses peuvent s’utiliser seules mais dans un mélange on recommande de ne pas dépasser un apport de 40% afin de ne pas alourdir le mélange.

La noix de coco

Naturellement sans gluten, la farine de noix de coco est riche en sélénium, en fibres et en acides aminés. Elle est également connue pour son faible index glycémique. Son goût sucré convient parfaitement aux pâtisseries. La farine de coco est très absorbante. ¼ de quantité de farine de noix de coco est suffisante pour remplacer 1 quantité de farine classique. Elle convient aussi pour remplacer la poudre d’amandes ou le son d’avoine dans certaines préparations sans gluten. Sa consistance est légèrement granuleuse, son utilisation doit se limiter à 15-25% du total de la farine utilisée dans un mélange de farines sans gluten mais elle s’utilise aussi seule dans les recettes des régimes GAPS, PALEO et KETO.

L’amande

L’amande est probablement le fruit oléagineux le plus connu et le plus utilisé en cuisine. Les amandes sont riches en calcium, en acides gras monoinsaturés, en fibres et en protéines végétales.

La poudre d’amande se positionne facilement comme un indispensable en pâtisserie car la farine d’amande est généralement fine et parfumée. La poudre d’amande complète donne un côté rustique aux préparations. La poudre d’amande blanche est plus délicate et permet la réalisation de pâtisseries plus fines. Sa consistance est légèrement granuleuse donc son utilisation doit se limiter à 25-35% du total de la farine utilisée dans un mélange de farine sans gluten mais elle s’utilise aussi seule dans les recettes des régimes GAPS, PALEO et KETO.

Les gommes

Les gommes de guar et de xanthane constituent des aides culinaires intéressants pour cuisiner sans gluten. La gomme de guar est obtenue à partir de la graine d’une légumineuse, sans calorie, sans goût particulier, la gomme de guar est un stabilisant, un émulsifiant et un épaississant. Elle améliore la texture de vos préparations :  plus moelleuses, aération de la pâte, aide à la levée. La gomme de xanthane est produite par la fermentation du glucose (souvent du maïs) et  est utilisée pour son pouvoir liant, épaississant et gélifiant. Elle n’a pas de goût particulier. Elle allège les préparations sans gluten et augmente leur durée de vie en conservant leur texture moelleuse. Les gommes de guar et de xanthane se valent sur bien des points. On recommande généralement d’utiliser 5 ml (1 c.à thé) par tasse de farine.

Les conseils de Karine

Karine est notre conseillère spécialisée en alimentation sans gluten! Fondatrice de Liberté Sans Gluten, elle nous raconte son histoire dans la section histoire 🙂 

Préférez une farine tout-usage sans gluten qui :

  • Contient déjà de la gomme de guar ou xanthane
  • Faites avec des grains entiers
  • Contient des fibres, vitamines et minéraux

Muffins et gâteaux : Ajouter 1 œuf supplémentaire et/ou doubler la quantité de poudre à pâte (sauf s’il y en a déjà dans la farine) lors ce que vous adaptez une recette faite de farine de blé

Pâte à tarte :

  • Rouler délicatement sans presser trop fort (donc rouleau de marbre moins bon pour ça)
  • Roulez la pâte entre 2 papiers parchemin
  • Faire refroidir avant de manipuler

Biscuits :

  • Réfrigérez la pâte avant la cuisson (permet à la gomme de figer et évite que les biscuits s’étalent en couche mince)

Pains :

  • Utilisez une recette déjà adaptée. Les recettes de pain sont très difficiles à adapter
  • Utilisez les ingrédients à température pièce (mettre les œufs dans l’eau accélère le processus)
  • Utilisez un cycle rapide avec machine à pain (les doubles pétrissages servent à activer le gluten donc inutile)

 En vrac :

  • Les farines sans gluten ne pèsent pas toutes la même chose pour 1 tasse. Utiliser une balance vous aidera à avoir de meilleurs résultats.
  • Tamisez la farine avant de la mesurer vous donnera un résultat plus léger et une meilleure texture.
  • Prenez des photos et des notes de vos ajustements et résultats
  • Pour augmenter les fibres, remplacer une partie de la farine par des graines de lin (5-10%)
  • Pour diminuer les glucides, remplacer une partie de la farine par de la farine d’amandes (25%)

Mes 10 commandements en cuisine

Quand on passe sa vie en cuisine, on développe forcément des trucs afin de gagner du temps tous en préparant des plats délicieux et remplis de saveurs, et surtout, que le tout reste plaisant et ne devienne pas un fardeau! Je ne te dis pas que ça me fait plaisir tout le temps de passer 8h en cuisine, mais disons que le fait d’appliquer ces 10 conseils dans ma cuisine me facilite pas mal la vie. Alors, ne voulant pas être égoïste, voici Mes 10 commandements en cuisine 😉

1. Ramasse-toi!

Je ne sais pas si tu es comme je l’étais il y a 3 ans? Genre qu’une tornade met moins le bordel que toi dans une cuisine? Oui, j’te feel! Pis je te comprends de même pas vouloir commencer une recette quand tu sais que tu en as pour le double du temps à ramasser après! Mais sérieux, c’est con… c’est le pire conseil EVER en fait. C’est le plus basique du monde mais ramasse-toi au fur et à mesure! Tu as fini avec ta spatule, direct au lave-vaisselle! Tes muffins sont en train de cuire? Lave ton plat et ton comptoir! Comme ça, quand ça finit de cuire, la cuisine est ramassée et tu as juste à t’asseoir les fesses avec un thé, un café, un verre de vin ou juste un bon vieux verre d’eau et savourer le fruit de ton labeur 😉

2. Goûte, goûte et goûte encore

Simple, mais trop souvent négligé dans la cuisine familiale. Combien de fois tu t’es assise à table pour finalement te dire en mangeant que tu aurais du mettre plus de ci, moins de ça et peut être ajouter ceci? Il faut comprendre que si le goût ne convient pas avant la cuisson, il est rare qu’il soit mieux après. Il est donc primordial de goûter avant et durant la cuisson. Pour la viande, il suffit de cuire une petite portion. La saveur des sauces augmentera en intensité durant la cuisson. Même chose pour les soupes, les bouillons et les mijotés. Assure-toi d’ajuster au fur et à mesure. 😉

3. Planifie en prenant compte de tous les facteurs

Il nous arrive pas mal toutes de planifier des journées popote. Mais c’est rare que l’on reproduise l’expérience quand à chaque fois, on n’arrive même pas à faire la moitié de ce que l’on voulait faire! On a souvent tendance à partir en peur quand on planifie et rendu à mi-chemin la fatigue embarque et le découragement aussi. Et je n’étais pas mieux avant ! J’ai toutefois compris qu’il faut prendre les facteurs environnants en compte aussi lors de l’organisation afin de prévoir une journée réalisable qui sera beaucoup plus satisfaisante 🙂 .

Devras-tu t’occuper des enfants en même temps? Cuisineront-ils avec toi? Est-ce qu’il y a des recettes que tu fais pour la première fois? Devras-tu utiliser un appareil avec lequel tu n’est pas familière? Toutes ces choses viendront modifier le temps de réalisation des recettes que tu veux faire alors tu devras ajouter du temps de préparation afin d’être réaliste. 😉

4. Essayer oui! Mais pas tous les jours 😉

On aime ça faire changement, essayer une nouvelle recette. Mais ça peut devenir stressant un soir de semaine quand tout le monde arrive en criant famine! Programme les nouvelles recettes le week-end relaxe, plutôt que le mardi soir 😉 Tu pourras en profiter pour faire la recette avec le plus vieux pendant que papa joue avec le plus jeune ou plie une brassée de lavage (on peux toujours espérer non?! 😛 ). Les enfants adorent cuisiner quand on prend le temps de le faire avec eux.

En ce qui me concerne, je cuisine avec Tommy. Papa est en charge des casse-têtes (je n’ai VRAIMENT pas la patience pour les casse-têtes!! Demande à ma mère, ce n’est pas nouveau 😉 ). Luka commence même à venir s’assoir à l’îlot pour regarder quand on cuisine !

Parenthèse ici 😛

C’est une de mes valeurs personnelles qui est prônée ici : savoir cuisiner, être conscient de ce que l’on mange afin de faire de meilleurs choix pour notre santé, mais aussi pour la santé de nos enfants et de nos futurs petits enfants. Nous nous devons en tant que parents de transmettre notre savoir, on appelle ça l’éducation. Et je suis d’avis (et c’est personnel, je le répète, tu n’es pas obligé d’être d’accord!) que de transmettre de saines habitudes de vies à nos enfants est primordial dans cette éducation. Je suis de celles qui croient que les enfants doivent comprendre pourquoi ils font les choses très tôt afin d’éviter les frustrations (il y en aura toujours, c’est normal j’en ai encore à 26 ans :P). Les enfants ayant des allergies immédiates ou retardées aux aliments, des déficits enzymatiques ou souffrant de n’importe quelles maladies exigent un régime particulier , devront faire face à de multiples frustrations que ce soit à la garderie, à l’école, devant les pubs à la télé ou toutes les fois qu’il demandera un produit à l’épicerie… Je ne crois pas que la solution soit de les mettre dans une bulle de verre non plus, car une fois la bulle éclatée (car elle éclatera, c’est sûr), ce sera un déferlement! Non, je suis plutôt d’avis qu’il faut sensibiliser nos enfants à l’importance de bien manger afin qu’ils désirent eux-mêmes le faire. De les sensibiliser sur les conséquences quand ils dérogent (exposer les relations cause à effet avec des mots) afin qu’ils ne désirent plus le faire.

Ce fût une longue parenthèse, alors continuons 😛 !

5. Informe-toi AVANT, pas après 😉

Assez de basique comme conseil mais pourtant notre côté impulsif prend souvent le dessus et on skip… Je travaille encore sur moi continuellement pour devenir moins impulsive et j’ai encore BEAUCOUP de chemin à faire. Que ce soit pour une technique, un appareil ou un produit, informe-toi avant d’acheter ou de te lancer dans l’inconnu. Va voir les commentaires sur le produit sur les forums, va visiter les sites de recettes afin de voir le type de repas que tu pourras faire avec l’appareil XYZ. Lis les commentaires de la recette afin de voir si tu auras des ajustements à faire. Écoute des tutoriels qui présentent en détails la technique ou l’appareil que tu désires utiliser. La nourriture coûte cher et nous gaspillons près de 25% de nos denrées annuellement! Donc, donne-toi une chance de ne pas rater ton coup et informe-toi avant 😉

6. Ose!

Il nous est tous déjà arrivé d’être convaincus de quelque chose et de finalement avoir complètement tort. Et bien parfois, c’est la même chose en cuisine. Les recettes qui vous semblent les plus loufoques ou étranges peuvent s’avérer être un coup de cœur pour toute la famille tandis qu’une recette qui semblait sublime peut s’avérer une déception. Tente une recette végétarienne ou encore d’une nouvelle culture! Tu découvriras peut-être un nouvel horizon culinaire que tu adoreras 😉

7. Le dessert n’est pas seulement un surplus de sucre!

Ceux qui ont acheté le cahier de l‘Atelier Full Veggies, j’en parle un peu dans la section dessert, car cette notion est importante et nous l’oublions régulièrement.  Un dessert peut être sain! Il peut même être un complément au repas. Alors, arrêtez de bannir le dessert par culpabilité et surtout, arrêtons d’utiliser le dessert comme outil de chantage pour faire manger des aliments aux enfants (principalement des légumes) et opter plutôt pour un dessert santé 🙂 Ici j’adore les desserts contenant des légumes. Comme les enfants les refusent souvent au repas, ils sont un bon moyen de palier à ce manque nutritionnel ni vu ni connu. 😉

Plusieurs recettes de notre atelier Full Veggies sont disponibles en version numérique dans la section produits et services!

8. Trouve TON équilibre

C’est un défi constant, et ce, dans chaque facette de notre vie. Mais l’équilibre est nécessaire au niveau de l’alimentation aussi. Mon équilibre et le tien seront 2 choses complètement différentes! Passer tous mes dimanche en cuisine ne me dérange plus après maintenant 4 ans dans le monde des allergies mais au début c’était pas la même histoire! Et peut-être que pour toi cela est inconcevable de passer la moitié de ton week-end à cuisiner, surtout si tu travailles ou que tu ne vois pas ton chum de la semaine. C’est mon équilibre à moi. Moi qui travaille sur mon entreprise de la maison quand papa dort et que les gars sont à la garderie et qui cuisine le week-end quand j’arrive pas à avoir 5 minutes pour travailler 😛 . Nous jonglons toutes avec des boules de différentes couleurs et grosseurs c’est dont à toi de trouver TON équilibre entre le temps que tu passe en cuisine et celui que tu passe avec ta famille.

9. Respecte ce que tu aimes

Il est important que tu saches comment tu aimes cuisiner! Ça semble étrange dit comme ça, mais c’est souvent une notion qui est floue chez mes clientes. Préfères-tu cuisiner seule avec la musique au tapis ou préfères-tu cuisiner avec quelques amies avec un verre de vin? Aimes-tu cuisiner un peu tous les jours ou tu aimes davantage cuisiner 1 fois par semaine?  Comme ça, tu pourras mieux organiser ton horaire afin de respecter tes préférences!

10. Prends ça off une fois de temps en temps

Que ce soit avec un repas que vous avez congelé d’avance ou parce que tu passes le flambeau à ton chum, une fois de temps en temps, c’est important de prendre du temps pour toi et de relâcher la pression. C’est pas grave même si la bouffe est moyenne un soir par semaine parce que c’est le chum pas trop à l’aise qui cuisine, tout le monde devrait survivre 😉 Sort lui les ingrédients qu’il peut utiliser, une recette au besoin et laisse-le faire! Profite-en pour aller t’asseoir dehors au soleil ou t’écraser sur ton divan écouter TA série 😛

Télécharge gratuitement ton affiche des 10 commandements!

Tu pourras la faire imprimer au format de ton choix et l’afficher dans ta cuisine afin de ne pas les oublier 😉

Clique ici pour télécharger ton affiche!

La fée des allergies

Halloween avec les allergies, c’est l’horreur!

Et même pas besoin de film. Les produits allergènes sont présentés en quantités ahurissantes à notre enfant qui doit vivre avec la frustration et la tentation de voir tous ses amis manger des choses que lui ne peut pas. On s’entend que, l’Halloween à bien beau ne durer officiellement qu’une seule journée, on sait très bien que notre enfant sera exposé aux friandises d’Halloween plusieurs jours avant ainsi que plusieurs jours après cette fête costumée!

Alors, comment faire pour que notre enfant ne se sente pas privé par rapport à ses petits camarades tout en ne risquant pas qu’il succombe à la tentation en mangeant un aliment interdit qui pourrait lui causer une grave réaction allergique?

Il faut demander à la fée des allergies de passer!

Mais qui est cette fée des allergies? Tout comme la fée des dents, la fée des allergies passe durant le sommeil des enfants. Au lieu de donner des sous en échange de dents, elle échange les bonbons contenant les allergènes de l’enfant contre des friandises sécuritaires pour lui!

La fée des allergies est toute petite, comme une petite souris. Elle a de beaux cheveux  bouclés aux couleurs de l’arc-en-ciel et elle porte une très jolie robe tissée en papier de bonbons. Chaque année, le soir de Halloween, elle fait le tour des maisons afin de récolter les bonbons remplis d’allergènes afin de les échanger par des bonbons sécuritaires et ainsi, faire disparaître la méchante réaction allergique. Elle donne ensuite les bonbons contenant les allergènes à des enfants qui ne peuvent pas passer l’Halloween. On peut donner l’exemple d’un ami qui est malade ou qui s’est brisé une jambe.

En prévision du passage de la fée des allergies, vous n’avez qu’à prévoir un sac de friandises permises pour votre enfant! Et ensuite, vous pourrez vous bourrer la face dans les bonbons qu’il ne peut pas manger 😉 . Parce que l’Halloween, c’est pas juste pour les enfants 😛

Happy Halloween !

Pourquoi et comment devrions-nous remplacer les sucres raffinés?

Commençons par parler du pourquoi.

Je ne suis pas diététicienne ou nutritionniste alors je ne pourrais pas élaborer autant sur le comment du pourquoi, mais je crois avoir assez de connaissances pour vous en transmettre un petit peu ;). Il est maintenant bien connu que le sucre raffiné est nocif pour la santé et que l’on doit en consommer avec modération. On tente de faire attention en limitant les boissons gazeuses, mais sommes-nous réellement conscients de la quantité de sucre caché qui se trouve dans nos aliments?

Un banal petit pot de sauce pour sauter asiatique peut facilement contenir plus de 5 cuillères à thé de sucre par portion! Et saviez-vous que le sel Windsor contient du sucre?

J’ai écouté un super documentaire (que je vous recommande vivement d’ailleurs) qui expose la situation au Royaume-Uni. Il s’intitule : le sucre, ennemi caché par Jamie Oliver. Il rencontre des médecins, des spécialistes, des chercheurs qui expose la situation et je vous assure que, tous comme moi, vous serez choqué de la situation dans laquelle nous sommes. Oui la situation est beaucoup moins dramatique ici (pour le moment), mais devons-nous attendre de nous rendre au même stade avant d’agir? Je crois que non et voilà le pourquoi de cet article.

Donc, pourquoi le sucre est-il mauvais pour le corps?

Il faut comprendre ici que cette affirmation doit être clarifiée! Le sucre, ou plutôt les sucres, car il y en a plusieurs types tels que le lactose ou le fructose pour ne nommer que ceux-là, sont présents de façon naturelle dans les aliments et notre corps en a besoin pour fonctionner. Le problème, c’est que le sucre étant une drogue, l’ajout de sucre dans notre alimentation a fait un bond prodigieux, car notre cerveau en demande toujours plus, plus et encore plus. L’Organisation mondiale de la Santé suggère une consommation maximale de 6 cuillères à thé par jour. Et la moitié d’entre nous avons déjà dépassée cette dose juste avec le petit déjeuner!

Et là, les conséquences, et bien il y en a plusieurs et honnêtement, nous le savons pas mal tous :

  • Diabète de type 2, qui est directement relié aux habitudes alimentaires et qui peut mener à l’amputation, généralement des membres inférieurs
  • L’obésité qui à son tour augmente les risques de maladies du cœur et du diabète de type 2
  • La carie dentaire (sans grande surprise 😉 )
  • Maladies rénales chroniques
  • Hypertension artérielle

Il est donc, je crois, important de se soucier de notre consommation de sucre non? Mais comment faire quand le sucre est partout?

Et bien, il faut y aller un pas à la fois! Vous pouvez tenter de retirer tous les sucres raffinés de votre maison du jour au lendemain, mais vos chances d’abandonner sont beaucoup plus grandes et vous risquez de faire subir, à vous et vos enfants, des symptômes de sevrage. Rappelez-vous, le sucre est une drogue. En retirant le sucre d’un coup, vous pourriez ressentir :

  • Des sautes d’humeur
  • Des maux de tête
  • Des nausées
  • Un sentiment de brouillard mental
  • Agressivité
  • Palpitation
  • Sueur
  • Hypoglycémie
  • Crise d’angoisse
  • Dépression

Je vous encourage donc à la prudence et au retrait progressif. Ici nous avons tous simplement terminé les produits contenant du sucre disponible en remplaçant au fur et à mesure par des produits ne contenant que des sucres non raffinés. Je ne vous mentirai pas sur le fait que je dois cuisiner beaucoup plus qu’avant, mais il suffit de s’organiser et on réussit à s’en sortir sans trop de mal !

Alors, maintenant c’est bien beau, mais par quoi on
remplace le fameux sucre blanc?

Il y a plusieurs options disponibles sur le marché alors les voici et comment les utiliser pour substituer :

  1. Le miel et le sirop d’érable
    Les options les plus naturelles qui sont d’ailleurs celles que j’utilise personnellement. Par contre, il ne faut pas croire que l’on peut remplacer le sucre par une quantité égale (sauf dans les recettes salées où là, en général, on remplace par la même quantité).Quand l’on remplace le sucre par le miel, il est important de baisser la température du four de 25 ° Il faut aussi tenir compte que le miel nuit au levage quand il y en a une trop grande quantité. Donc si votre recette contient beaucoup de sucre, vous êtes peut-être mieux de trouver une recette semblable qui soit déjà sans sucre ou qui en contient moins. 😉

    Pour remplacer 1 tasse de sucre par du miel, vous devez utiliser ¾ de tasse, mais vous devez également soustraire 3 cuillères à soupe (45 ml) de liquide de votre préparation

    Pour remplacer 1 tasse de sucre par du sirop d’érable, par 100ml (soit 1/3 de tasse plus 4 c. thé)

  2. Le sucre complet (pas toujours facile à trouver au Québec)
    Le sucre complet est du sucre de canne cristallisé allant conserver une partie de sa mélasse donc contenant 50 fois plus de sels minéraux, 80 fois plus e fer et 10 fois plus de calcium que le sucre blanc en plus de contenir des enzymes, des vitamines et des minéraux! On peut remplacer par une quantité égale, mais son pouvoir sucrant étant supérieur vous aurez peut-être à diminuer un peu les doses.
  3. La mélasse noire (mélasse non raffinée)
    Liquide noir et épais extrait de la canne à sucre ou de la betterave, la mélasse non raffinée est riche en oligo-éléments, en calcium, en fer et en magnésium. De plus comme son pouvoir sucrant est supérieur au sucre blanc et que son gout est prononcé, vous préfèrerez peut-être diminuer naturellement la quantité de sucre de votre recette. ;)Pour remplacer 1 tasse de sucre blanc, prenez une quantité équivalente de mélasse noire, mais diminuer de ¼ tasse les liquides et augmenter de ¼ tasse les solides de votre recette. Vous devrez aussi ajouter 1 cuillère à thé de bicarbonate de soude.
  4. La purée de dattes
    Je crois que tout le monde connait maintenant Madame Labriski et ses galettes? Si vous ne connaissez pas honnêtement courez vous acheter se livre :O ! En plus d’être complètement naturel, les dattes sont riches en fibre, en antioxydant, en vitamine et minéraux. Pour préparer votre purée de datte, simplement faire tremper des dattes séchées dénoyautées dans de l’eau fraiche pour 8h avant de passer au mélangeur! On remplace le sucre blanc en quantité égale et le tour est joué. Notez que le résultat sera naturellement plus foncer mais tellement bon!
  5. Le sucre de coco et sucre de canne
    Deux sucres qui se ressemblent. Ils sont personnellement mon dernier choix, ou le choix d’exception devrais-je dire. Je ne les utilise pas personnellement dans ma maison, mais je nous permets la consommation de produits en contenant. Ils sont des meilleurs choix que les sucres raffinés, car ils contiennent encore des nutriments intéressants. De plus, il est facile de les prendre pour remplacer le sucre, car ils sont sous le même format et se remplacent en part égale.

Il existe plusieurs autres types de remplacement pour le sucre : stévia, xylitol, sirop de riz, sirop d’agave et bien plus. Ses options se situent un peu entre les deux (raffiné et non-raffiné), sur une ligne un peu floue, j’ai donc fait le choix de ne pas élaborer sur ces variétés dans cet article. Vous pourrez facilement trouver plus d’informations sur internet si jamais vous vous questionnez. Personnellement, nous avons opté pour les sucres les plus naturels possible. Nous avons commencé par le sucre de canne et maintenant j’utilise seulement la purée de dattes, la mélasse noire, le miel et le sirop d’érable.

Je crois qu’il est temps de reprendre le contrôle sur notre santé et sur ce que l’on ingère, car notre corps est une machine complexe et un mauvais carburant y peut faire des dommages…  Lentement mais sournoisement…

En remplaçant les sucres raffinés dans votre alimentation, vous montrerez la bonne voie à suivre à vos enfants avec de saines habitudes de vies. Vous diminuerez vos chances de finir vos jours prématurément suite à un trouble cardiaque ou un diabète et pourrez augmenter votre bien-être général grâce à une alimentation plus saine!

Voici aussi quelques lectures intéressantes, si tu désires approfondir tes connaissances 🙂

En anglais : 
Eggs Don’t Cause Heart Attacks — Sugar Does (article)
http://drhyman.com/blog/2014/02/07/eggs-dont-cause-heart-attacks-sugar/

En français :
Le livre de la nutritionniste-diététiste Catherine Lefebvre, intitulé « Sucre : vérités et conséquences »
L’article illustré du fameux Pharmachien : 5 mauvais conseils sur le sucre
La consommation de sucre et la santé de l’Institut national de la santé publique du Québec​​​​​​​

J’espère que ces petites lectures t’aiderons à te faire ta propre opinion 🙂

Source :
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2236_consommation_sucre_sante_0.pdf

YOU WILL SURVIVE!

Je sais que l’arrivée dans le monde des allergies immédiates ou retardées (intolérances) est effrayante. Ayant moi-même toujours eu des allergies, j’avais quand même quelques notions de base en ce qui a trait à la gestion des allergies. Mais même à cela, j’ai trouvé ça vachement pas facile avec mes garçons. Alors sache que j’imagine bien ton désarroi si tu n’avais jamais eu affaire avec les allergies!

Je ne te raconterai pas de bullshit ici alors : oui ce sera difficile! Au début, ce sera difficile. Mais au bout de quelques semaines, tu auras trouvé des produits que tu aimes. Tu auras commencé à te bâtir une banque de recettes que toi et ta famille aimez. Tu auras appris beaucoup de choses au fur et à mesure que le régime avancera. Plus le temps avancera, plus tu te sentiras à l’aise dans le nouveau régime. Tu tenteras de nouvelles recettes, feras de belles découvertes et probablement d’autres à oublier :P. Tu découvriras de nouveaux horizons culinaires que tu n’aurais probablement jamais envisagés auparavant.

Alors oui, durant les 5-6 premières semaines tu risques d’avoir des périodes de découragement. Surtout si les effets du régime sont subtils. Parfois, il faut ajouter des aliments à la liste des évictions pour voir des effets, parfois il faut simplement être plus patiente. Peu importe, plus le temps avancera, plus tu seras à l’aise dans ton régime.

Alors, jusqu’à ce que tu sois à l’aise et que le simple fait de devoir manger ne te pèse plus, éloigne-toi des énergies négatives et des mauvaises langues qui te grugeront de l’énergie et qui n’auront rien de bon à t’apporter. Entoure-toi de gens qui te comprennent et te soutiendront dans cette épreuve. Quand tu te sentiras prête, tu pourras reprendre contact avec eux si le cœur t’en dit! Peut-être auront-ils eux aussi fait du chemin. 😉

Et si personne de ton entourage ne comprend ou ne vit une situation similaire à la tienne, rejoins-nous dans notre magnifique communauté afin de discuter avec des mamans vivant la même situation que toi sans peur du jugement ou des commentaires désobligeants! Unissons-nous afin de traverser, ensemble, l’épopée de la gestion des allergies 🙂

Non mon fils, tu ne mangeras peut-être jamais comme tout le monde…

C’est la réalité…

Tu le sais et nous n’avons jamais tenter de te mettre dans une bulle et de faire comme si de rien était. Tu es différent et en étant exposé à certains aliments, tu tombes malade. Tu es chanceux quand même, plusieurs enfants risquent de mourir en étant exposés à un allergène. Tu auras mal au ventre, tu ne dormira pas bien et tu seras recouvert d’eczéma durant plusieurs jours mais tu ne risques pas de mourir. Toute ta vie, tu te sentiras privé de ne pas pouvoir manger la même chose que tes camarades à l’école, de ne pas pouvoir accepter les gâteries que l’on te propose à bien trop d’occasions ou encore de devoir souffrir le martyre plusieurs jours quand par malheur, tu céderas. Je le sais je l’ai vécu moi avec des allergies pouvant causer ma mort, et même à cela, je trouvais ça plate. Alors toi qui sais très bien que tu ne mourras pas quand tu triches, la porte est ouverte aux écarts. Mais le trouble avec ton syndrome, c’est que les écarts répétés eux, sont dangereux pour ta santé car ils nuisent à l’absorption des nutriments ce qui te cause de grave carence alimentaire. Ça, du haut de tes 6 ans, tu ne le comprends pas encore

Tu devras apporter ton lunch quand tu iras chez des amis ou à une fête.

Tu ne pourras pas manger au restaurant sans avoir préalablement fait des recherches pour les listes d’ingrédients des mets qui y sont proposés. Les sorties spontanées ne feront pas partie de ta vie si tu n’as pas pris le temps de te préparer des réserves de nourriture.

Eh oui, ce sera ta vie comme ça été la mienne.

Heureusement pour toi, tu vis à une époque où les allergies sont de plus en plus fréquentes et les gens de plus en plus conscientisés à cela, mais il reste encore tellement de chemin à faire. Les préjugés sont encore tellement nombreux. Et même si maman fait tous sont possible pour permettre à ton système digestif de prendre du mieux et que, peut-être un jour, manger plus d’aliments, ça ne veut pas dire que ça marchera, et encore moins que tu pourras manger ‘’normalement’’.

Je déteste tellement cette expression : ‘’manger normalement’’.

Comme si tu étais quelqu’un d’anormal. Comme si le fait de ne pas manger de la nourriture commerciale faisait de toi un extraterrestre sorti directement d’une autre planète. Même si un jour, toutes tes allergies disparaissaient, tu auras toujours de la bonne nourriture maison, car en plus d’être une obligation pour ta sécurité, il s’agit d’une chose qui est importante pour ta maman. Mais les gens jugent tellement! Si tu ne rentres pas dans leur moule, tu seras automatiquement recadré dans la catégorie des marginaux. Que ce soit parce que tu bouges trop ou encore que tu ne manges pas de sucre, parce que tu n’as pas de tablette ou même que tu manges biologique.

Alors peu importe, ce que tu entends comme commentaire poche ou le nombre de regards bizarre auxquels tu as droit à la cafétéria, sache que pour moi, tu es mon garçon, mon bébé et que peu importe ce que l’avenir nous réserve, je serai toujours à tes côtés. Ensemble, nous serons les extraterrestres de service prêt à conquérir le monde.

Je t’aime mon trésors

Maman!


Notice: ob_end_flush(): failed to send buffer of zlib output compression (1) in /home/bmpsc1993/public_html/s/wp-includes/functions.php on line 5427

Notice: ob_end_flush(): failed to send buffer of zlib output compression (1) in /home/bmpsc1993/public_html/s/wp-includes/functions.php on line 5427