Affichage : 33 - 37 sur 37 RÉSULTATS

YOU WILL SURVIVE!

Je sais que l’arrivée dans le monde des allergies immédiates ou retardées (intolérances) est effrayante. Ayant moi-même toujours eu des allergies, j’avais quand même quelques notions de base en ce qui a trait à la gestion des allergies. Mais même à cela, j’ai trouvé ça vachement pas facile avec mes garçons. Alors sache que j’imagine bien ton désarroi si tu n’avais jamais eu affaire avec les allergies!

Je ne te raconterai pas de bullshit ici alors : oui ce sera difficile! Au début, ce sera difficile. Mais au bout de quelques semaines, tu auras trouvé des produits que tu aimes. Tu auras commencé à te bâtir une banque de recettes que toi et ta famille aimez. Tu auras appris beaucoup de choses au fur et à mesure que le régime avancera. Plus le temps avancera, plus tu te sentiras à l’aise dans le nouveau régime. Tu tenteras de nouvelles recettes, feras de belles découvertes et probablement d’autres à oublier :P. Tu découvriras de nouveaux horizons culinaires que tu n’aurais probablement jamais envisagés auparavant.

Alors oui, durant les 5-6 premières semaines tu risques d’avoir des périodes de découragement. Surtout si les effets du régime sont subtils. Parfois, il faut ajouter des aliments à la liste des évictions pour voir des effets, parfois il faut simplement être plus patiente. Peu importe, plus le temps avancera, plus tu seras à l’aise dans ton régime.

Alors, jusqu’à ce que tu sois à l’aise et que le simple fait de devoir manger ne te pèse plus, éloigne-toi des énergies négatives et des mauvaises langues qui te grugeront de l’énergie et qui n’auront rien de bon à t’apporter. Entoure-toi de gens qui te comprennent et te soutiendront dans cette épreuve. Quand tu te sentiras prête, tu pourras reprendre contact avec eux si le cœur t’en dit! Peut-être auront-ils eux aussi fait du chemin. 😉

Et si personne de ton entourage ne comprend ou ne vit une situation similaire à la tienne, rejoins-nous dans notre magnifique communauté afin de discuter avec des mamans vivant la même situation que toi sans peur du jugement ou des commentaires désobligeants! Unissons-nous afin de traverser, ensemble, l’épopée de la gestion des allergies 🙂

Non mon fils, tu ne mangeras peut-être jamais comme tout le monde…

C’est la réalité…

Tu le sais et nous n’avons jamais tenter de te mettre dans une bulle et de faire comme si de rien était. Tu es différent et en étant exposé à certains aliments, tu tombes malade. Tu es chanceux quand même, plusieurs enfants risquent de mourir en étant exposés à un allergène. Tu auras mal au ventre, tu ne dormira pas bien et tu seras recouvert d’eczéma durant plusieurs jours mais tu ne risques pas de mourir. Toute ta vie, tu te sentiras privé de ne pas pouvoir manger la même chose que tes camarades à l’école, de ne pas pouvoir accepter les gâteries que l’on te propose à bien trop d’occasions ou encore de devoir souffrir le martyre plusieurs jours quand par malheur, tu céderas. Je le sais je l’ai vécu moi avec des allergies pouvant causer ma mort, et même à cela, je trouvais ça plate. Alors toi qui sais très bien que tu ne mourras pas quand tu triches, la porte est ouverte aux écarts. Mais le trouble avec ton syndrome, c’est que les écarts répétés eux, sont dangereux pour ta santé car ils nuisent à l’absorption des nutriments ce qui te cause de grave carence alimentaire. Ça, du haut de tes 6 ans, tu ne le comprends pas encore

Tu devras apporter ton lunch quand tu iras chez des amis ou à une fête.

Tu ne pourras pas manger au restaurant sans avoir préalablement fait des recherches pour les listes d’ingrédients des mets qui y sont proposés. Les sorties spontanées ne feront pas partie de ta vie si tu n’as pas pris le temps de te préparer des réserves de nourriture.

Eh oui, ce sera ta vie comme ça été la mienne.

Heureusement pour toi, tu vis à une époque où les allergies sont de plus en plus fréquentes et les gens de plus en plus conscientisés à cela, mais il reste encore tellement de chemin à faire. Les préjugés sont encore tellement nombreux. Et même si maman fait tous sont possible pour permettre à ton système digestif de prendre du mieux et que, peut-être un jour, manger plus d’aliments, ça ne veut pas dire que ça marchera, et encore moins que tu pourras manger ‘’normalement’’.

Je déteste tellement cette expression : ‘’manger normalement’’.

Comme si tu étais quelqu’un d’anormal. Comme si le fait de ne pas manger de la nourriture commerciale faisait de toi un extraterrestre sorti directement d’une autre planète. Même si un jour, toutes tes allergies disparaissaient, tu auras toujours de la bonne nourriture maison, car en plus d’être une obligation pour ta sécurité, il s’agit d’une chose qui est importante pour ta maman. Mais les gens jugent tellement! Si tu ne rentres pas dans leur moule, tu seras automatiquement recadré dans la catégorie des marginaux. Que ce soit parce que tu bouges trop ou encore que tu ne manges pas de sucre, parce que tu n’as pas de tablette ou même que tu manges biologique.

Alors peu importe, ce que tu entends comme commentaire poche ou le nombre de regards bizarre auxquels tu as droit à la cafétéria, sache que pour moi, tu es mon garçon, mon bébé et que peu importe ce que l’avenir nous réserve, je serai toujours à tes côtés. Ensemble, nous serons les extraterrestres de service prêt à conquérir le monde.

Je t’aime mon trésors

Maman!

Le gras, une source d’énergie vitale pour le cerveau!

On parle souvent du calcium comme étant essentiel au bon développement des enfants, mais on oublie souvent l’élément le plus important : le gras.

Le cerveau est constitué de plus de 60% de gras de plusieurs types, ils sont donc clairement indispensables au bon fonctionnement de ce précieux organe!

Au cours du 3e trimestre et des 5 premières années de votre enfant, le gras est un facteur essentiel au bon développement du cerveau de votre enfant. La prématurité, qui empêche généralement bébé de naître avec un poids suffisant pour avoir de bonnes réserves de gras, augmente les risques de retard neurologique.

À la naissance, le cerveau pèse environ 11% du poids corporel total.

À lui seul, le cerveau consommera plus de 74% des apports énergétiques de votre nourrisson. Ayant principalement besoin de gras afin de bien fonctionner, le lait maternel convient très bien au besoin de bébé. Par contre, les réserves d’oméga 3 de bébé s’épuisant au bout de 3 mois, la mère doit faire attention d’en consommer suffisamment afin que son bébé puisse refaire ses réserves.

Les oméga-3 forment la membrane de chaque cellule cérébrale. Une carence peut donc nuire à la communication cellulaire. Comme le corps ne peut pas lui-même créer des oméga-3, il est important que l’alimentation en contienne suffisamment, on parle de 2,7g d’oméga-3 par jour. À long terme, les chercheurs ont prouvé qu’une carence en oméga-3 serait liée aux maladies neurologiques avec composante inflammatoire comme l’Alzheimer, le parkinson ou même, certains types de dépression.

Il est aussi important de noter que l’équilibre entre oméga-3 et oméga-6 est important.

Une trop forte consommation d’oméga-6 rend moins fluide le sang et risque d’entraîner des problèmes inflammatoires et des risques de cancer et d’infarctus. Et comme notre alimentation nord-américaine est très riche en oméga-6, les oméga-3 sont donc primordiaux. Nous ne devrions pas consommer plus de 9g d’oméga-6 par jours.

Les aliments riches en oméga 3 sont :
le foie de morue (ou l’huile de foie de morue), l’huile de canola (aussi appelé huile de colza), les graines ainsi que l’huile de lin, les poissons gras (saumon, truite, thon, sardine, etc.), les noix et fruits à coque, les œufs et la viande d’animaux élever en plein air.

Les aliments riches en oméga-6 sont :
Les graines, l’huile et le beurre de tournesol, les noix ainsi que leur huile, l’huile de carthame à plus de 70% acide linoléique, l’huile de pépin de raisin, les graines, l’huile et le beurre de sésame, l’huile de maïs, l’huile de soya ainsi que les graines, l’huile et le beurre de graines de citrouille.

Comme le cerveau termine son développement seulement à 25 ans, il est important de maintenir une alimentation saine et riche en bons gras afin que celui-ci puisse être exploité à son plein potentiel!

Allaitement : entre fierté et commentaires blessants

J’ai eu l’occasion d’allaiter mon deuxième garçon et ma fille, et ce, avec une fierté inébranlable. Pour moi, l’allaitement est fondamental.

Mais tu sais, il y a une chose qui m’a toujours étonnée : les commentaires inopportuns que les mamans allaitantes reçoivent sans retenue. Et souvent, provenant des membres de leur famille, ceux qui devraient la soutenir. J’ai fait l’expérience de ces remarques personnellement. Je vois défiler les commentaires, souvent blessants et choquants, que de nombreuses mères doivent supporter. Ce qui me fâche le plus, c’est quand ces commentaires proviennent de professionnel de la santé. Une infirmière m’a déjà simplement sortie que si je voulais dormir, j’avais juste à pas faire de bébé…

L’allaitement déclenche une cascade de jugements dès que le bébé atteint l’âge de 6 mois, parfois même bien avant.

“Quand comptes-tu arrêter d’allaiter, sérieusement ?”, “Tu vas en faire un bébé bras”. Et lorsque l’allaitement s’accompagne d’un régime d’exclusion, les critiques fusent inévitablement. “Eh bien, à ce stade, tu devrais simplement lui donner du lait commercial”, “Tu vas tomber malade à manger si peu”. Je suis persuadée que tu as déjà entendu ces absurdités, peut-être même de la part de n’importe qui, même du gars qui m’a réparé mes lunettes…

Les plus “politiquement corrects” te sortiront des phrases du genre : “De toute façon, tu as bon cœur, moi, j’aurais opté pour le lait commercial pour que ça aille plus vite”, ou encore : “N’oublie pas que les bébés nourris aux préparations commerciales s’en sortent très bien”. Il y a littéralement des centaines de ces déclarations hypocrites.

Bien sûr, il peut arriver que ces préparations conviennent à certains bébés. Cependant, pour d’autres, c’est le début de sérieux problèmes, voire de graves problèmes de santé. Toutes ces préparations contiennent du maïs et, dans la majorité des cas, du soja. Les versions sans soja ne sont disponibles qu’en Europe et aux États-Unis, et au Canada, toutes les préparations pour les 0-12 mois contiennent du soja.

Mais franchement, en ce qui me concerne, et c’est un avis personnel, j’ai du mal à me convaincre que c’est bon pour mon enfant lorsque le premier ingrédient est le sirop de maïs. Depuis plus de dix ans, on nous répète de fuir le sirop de maïs (consulte cet article publié par Protégez-Vous en 2010 !), et pourtant, les préparations pour nourrissons, principalement composées de cet ingrédient, continuent d’être produites…

Malgré le fait que je n’aie jamais dépassé le stade de 30 aliments en 10 et 14 mois d’allaitement, et que j’aie dû gérer les échecs alimentaires de mon bébé, qui souffrait souvent de petits maux, tout en jonglant avec une garderie et bien d’autres responsabilités, je n’ai jamais regretté mon choix d’allaiter mon enfant.

Ce n’était pas toujours facile, et il y a eu des moments où j’aurais tout balancé, mais j’ai pris la décision qui me correspondait le mieux. Tu as le droit de ne pas être d’accord avec moi, et je ne cherche pas à te convaincre. Je ne te juge pas du tout si tu as choisi les préparations pour ton enfant. Il s’agit de respecter nos choix mutuels, point final.

Pour toi là-bas, qui te permets de faire des commentaires à la légère sans me connaître ni connaître ma situation, et avec ta prétendue empathie mal placée, garde tes opinions pour toi-même.

Je ne te demande ni ton avis, ni tes conseils sur l’allaitement de mon enfant. Ce n’est pas ton enfant, et ce n’est pas toi qui as dû renoncer à des aliments pour le bien de ton bébé. La prochaine fois que ces commentaires te traversent l’esprit, essaie de les ravaler et de passer ton chemin. Sois sûr que la mère en face de toi n’a vraiment pas besoin de ton avis. Aider tout le monde, c’est parfois aussi simple que de se taire.

Comment entamer efficacement un régime d’éviction pour le bien-être de votre enfant

Le but de cet article n’est pas de vous dire que les profesionnels ne peuvent pas vous aidez lors de la mise en place de votre régime d’éviction contre les allergies et les intolérances ! Au contraire, plusieurs sont compétents, compatissant et de puissant alliés dans l’univers des allergies et intolérances alimentaires.

Par contre, il est aussi important de ne pas prendre tout ce qu’ils disent pour du «cash». De vous posez des questions ou même demander un deuxième avis. Surtout si vous ne vous sentez pas écouter et respecter lors de la consultation. Il ne s’agit pas de les discréditer, mais de vous rappeler que les professionnels ne sont pas infaillibles! Vous avez le droit de poser des questions sur des choses qui vous paraissent complexes.

Les professionnels de la santé sont également des gens que nous «engageons» (via notre carte d’assurance maladie). Ils sont là pour nous appuyer dans le travail difficile de garder un enfant en pleine santé. Il ce peut que le «fit» ne soit pas bon. Parfois, vous avez à changer de professionnel pour obtenir le soutient dont vous avez besoin. En fin de compte, le but n’est pas de paraître savant, mais de comprendre ce qui convient le mieux à votre enfant. Les médecins peuvent parfois se tromper, tout comme vous et moi. Un dissonance de valeurs peut également causer des tensions. Il arrive qu’on cesse de consulter car nous ne nous sentons pas écouter. Cela peut, à long terme, nuire à la santé de l’enfant qui a besoin d’un suivi.

Lorsque nous abordons les questions de nutrition et d’allaitement, il arrive souvent que les médecins généralistes manquent de connaissances approfondies. En effet, leur formation comprend environ 7 heures de cours sur la nutrition et seulement 3 heures sur l’allaitement.

En tant que mère allaitante qui prend soin de son bébé depuis sa naissance, vous avez acquis une expérience inestimable. Parfois, les médecins minimisent les symptômes de votre bébé en utilisant des explications simplistes. On entend souvent : “c’est normal, son clapet est immature” en cas de vomissements en jet. Ou encore : “donnez-lui des médicaments ou des céréales” pour résoudre les problèmes de reflux. Cependant, certaines de ces explications ne sont pas satisfaisantes et voici rapidement pourquoi.

  1. Lorsque votre bébé souffre de vomissements en jet? Il est important de comprendre que l’immaturité du clapet gastrique est normale chez les nourrissons de moins de 12 mois. Cependant, ce n’est pas une excuse pour des vomissements excessifs et douloureux. Les bébés ne devraient pas vomir de façon spectaculaire. Les raisons de ces symptômes sont multiples, mais un clapet immature n’en est pas nécessairement la cause.
  2. Donner des céréales n’est pas une solution non plus. Elles sont difficiles à digérer pour bébés qui ne possèdent pas les enzymes digestives nécessaires. De plus, il n’y a pas de preuve convaincante que l’introduction précoce de la nourriture ait des effets bénéfiques sur le reflux. Des études de cas récentes n’ont pas montré d’amélioration significative, ou même des effets négatifs.
  3. Lorsque votre bébé présente du mucus dans chaque selles, il est essentiel de ne pas accepter des explications simplistes telles que “c’est juste des dents ou un  rhume “. Le mucus dans les selles peut être un signe de défense du corps contre des attaques. On parle de virus, de bactéries ou encore d’allergènes. Il est important de comprendre que ces réactions ont une raison d’être. Le mucus peut également être présent lors de la poussée dentaire. La salive devient plus acide, ce qui entraîne une augmentation de la production de mucus pour protéger le système digestif. Bien que la présence occasionnelle de grande quantité de mucus puisse être normale, elle ne devrait pas être constante. Cela peut indiquer une réaction du corps et une augmentation de l’inflammation. À long terme, cela est susceptible de provoquer des problèmes plus graves.
  4. En ce qui concerne l‘eczéma, les crèmes de cortisone ne sont pas une solution miracle. L’eczéma est, tout comme le mucus, une réaction inflammatoire. L’eczéma, également connu sous le nom de dermatite atopique, est une affection cutanée courante qui peut être liée aux allergies. Les personnes souffrant d’eczéma ont souvent une peau sèche, irritée et sujette aux éruptions cutanées. L’inflammation de la peau dans l’eczéma peut être déclenchée ou exacerbée par des allergies alimentaires ou environnementales. Les allergènes tels que les protéines du lait de vache, les œufs, le blé, le pollen, les acariens, les moisissures et d’autres substances peuvent provoquer des réactions allergiques, entraînant des poussées d’eczéma. Il est essentiel d’identifier et de gérer les déclencheurs allergènes pour réduire les symptômes de l’eczéma et améliorer la qualité de vie des personnes touchées.

Les médecins ont parfois du mal à accepter que l’alimentation de la mère ait un impact sur la composition du lait maternel. Certaines mères se voient conseiller de supprimer les produits laitiers. Parfois le soya. Mais elles sont souvent laissées sans soutien ni explication. Les études sur la santé digestive, l’alimentation et le reflux chez les nourrissons ont connu de nombreuses avancées au cours des 15 dernières années. Cela fait que les directives changent constamment et évolueront probablement encore.

Il est important de comprendre que tout ce que la mère consomme, que ce soit un médicament, un aliment ou une boisson, se retrouve dans le lait maternel. Lors de la digestion, des acides aminés passent normalement dans le sang de la mère pour nourrir son propre corps. Parfois, la mère peut tolérer un aliment moins bien sans s’en rendre compte. Elle laissera alors passer des protéines et d’autres composants partiellement digérés directement dans son sang. Cela les fera également apparaître dans le lait maternel qui sera alors plus difficile à digérer pour le bébé. Causant une irritation du système digestif, des symptômes tels que le reflux, les régurgitations excessives, le mucus ou le sang dans les selles, les selles explosives, le refus de se coucher sur le dos, les coliques intenses, le rejet du sein ou du biberon, les crampes intestinales et d’autres symptômes.

Il est essentiel de comprendre que ces symptômes indiquent que le bébé ne se sent pas bien. Souvent, les mères se sentent épuisées et cherchent de l’aide médicale, mais elles ne reçoivent que peu de soutien. Vous devez savoir que des solutions sont disponibles, même si vous n’avez pas l’aide d’un médecin.

Pour détecter les allergies et intolérances de votre enfants, vous devez respecter ses différentes étapes. Il est primordial de ce faire accompagner par un(e) nutritionniste ou un(e) technicien(ne) en diététique afin d’éviter les carences alimentaires, principalement pour la maman qui allaite.

**Première étape – Journal de bord détaillé**

La première étape consiste à tenir un journal de bord complet. Vous devez tout y noter, notamment ce que vous mangez, les compléments que vous prenez pour vous et pour le bébé, les heures des tétées, la couleur et la consistance des selles, la présence de sang ou de mucus, les heures de sommeil, l’humeur du bébé, l’état de sa peau, la fréquence du reflux et bien d’autres détails. Les coupables les plus fréquents sont souvent les protéines du lait de vache (PLV), les protéines bovines (PB) et le soya.

Il est recommandé de les éliminer complètement de votre alimentation pendant au moins trois semaines. Le tout en continuant à tenir le journal. Si votre bébé ne montre pas d’amélioration, passez à la deuxième étape. Si votre bébé va mieux, le conseille généralement fournis par les professionnel est de lui accorder au moins six mois de pause de cet aliment pour permettre à son système digestif de se rétablir. Ensuite, vous pourrez envisager de réintroduire ces aliments avec le soutien de votre professionnel.

**Deuxième étape – Analyse**

Si, même après avoir éliminé les PLV, PB et soja, la situation ne s’est pas améliorée, il est temps de passer à l’analyse. Les symptômes de votre bébé peuvent être liés à d’autres aliments couramment consommés, tels que les œufs, l’avoine ou le maïs. L’analyse de votre journal de bord sur une période d’au moins trois semaines peut vous aider à identifier les tendances et à repérer les aliments qui pourraient être responsables de ces symptômes. Si vous avez du mal à comprendre les tendances, n’hésitez pas à demander une analyse de journal de bord à votre professionnel une fois que vous avez au moins cinq semaines d’informations.

**Troisième étape – Les essais**

La détection des allergies alimentaires n’est pas une science exacte, elle nécessite des tests. Vous devrez essayer de retirer un aliment pour voir si cela améliore la situation. Puis examiner les résultats dans votre journal de bord. Cela peut prendre du temps ou être assez rapide. Il est essentiel de ne pas réintroduire les aliments précédemment exclus avant d’avoir la situation sous contrôle. Plus vous consommerez d’aliments, surtout ceux qui contiennent de nombreuses substances, plus il sera difficile de déterminer les responsables dans votre analyse. Il est donc recommander de manger simplement le temps de la détection. Priosiser les repas composer d’une protéine, un féculent et quelques légumes plutôt que des aliments ultra transformer contenant de grande liste d’ingrédients. Préférer les muffins maison à ceux du commerce par exemple.

**Quatrième étape – La réintroduction**

Lorsque votre bébé est stable depuis plusieurs mois, vous pourrez envisager de réintroduire les aliments un par un. Il existe différentes méthodes pour ce faire. Certaines mères commencent par introduire ces aliments dans leur propre alimentation afin de factionner les protéine et les rendre plus digeste pour bébé. D’autres préfèrent les introduire directement chez le bébé dès qu’il est en âge de manger des solides. Personnellement, je recommande fortement cette 2e méthode. Cela permet d’éviter de brouiller les cartes et de contaminer le lait de maman en cas de réaction. De plus, ce n’est pas certifié que l’aliment passera quand l’enfant le consommera à son tour, il faut donc faire 2 introduction pour le même aliment.

Peu importe la méthode que vous choisissez, assurez-vous de procéder progressivement et surveillez attentivement les réactions lors des réintroductions. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en avez besoin, car la réintroduction doit être réalisée avec précaution. Un suivi par un allergologue, une nutritionniste ou un pédiatre sera nécessaire avant de procéder.

Je comprends que ce processus puisse sembler complexe, mais en fin de compte, il s’agit de manger de manière simple et de s’éloigner autant que possible des aliments transformés. N’oubliez jamais d’écouter votre instinct de mère, même si votre médecin ou votre entourage vous disent le contraire. Ayez confiance en vous, car vous savez mieux que quiconque ce qui est bon pour votre enfant.

Bon courage !

Sources et lectures intéressantes :

https://www.santemagazine.fr/actualites/selon-une-etude-les-ipp-en-cas-de-reflux-gastrique-chez-le-bebe-augmenteraient-le-risque-dinfection-1032441 

https://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/bobos/articles/15298-medicaments-rgo-enfant.htm